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JEAN MARIE ATANGANA MEBARA : Tout système mérite une évaluation permanente - Mutations - Cameroun - 08 et 09/05/02

On constate de nombreuses incongruités dans la répartition des budgets universitaires. A Yaoundé I par exemple, comment justifier que la moitié du budget de cette année soit allouée au rectorat alors que sa faculté des sciences avec ses 8000 étudiants et ses nombreux laboratoires, bénéficie à peine d´une dizaine de millions ?

Comme vous le savez vous-même chaque Université d´Etat est un établissement public jouissant d´une personnalité juridique et d´un budget autonome. Ce budget est élaboré par le recteur en fonction de son programme annuel d´action, en concertation avec ses différents collaborateurs et les responsables universitaires, puis soumis à l´examen et à l´adoption du conseil d´administration de l´université, en vue de sa mise en exécution.
Le rôle qui revient au ministre de l´enseignement supérieur dans ce domaine est de procéder à la répartition des subventions annuelles d´investissement allouées par l´état entre les différentes universités, de veiller au respect des prescriptions générales du gouvernement en ce qui concerne la gestion des finances publiques, et de tenir la main à une utilisation optimale de l´ensemble des ressources universitaires.
C´est dans cette optique que j´ai signé, le 05 octobre 1999, une instruction ministérielle prescrivant le renforcement des pouvoirs de gestion financières et des moyens d´action des chefs d´établissements universitaires. Car, c´est au niveau de ces structures opérationnelles que sont exécutées , à titre principal et dans le quotidien , les missions fondamentales des universités, à savoir l´enseignement et la formation des hommes, les activités de recherche dans les laboratoires et ateliers divers, l´appui au développement et la promotion sociales des différentes catégories d´apprenants.
Il est important, par conséquent, que chaque Université d´Etat arrête une clé de répartition de ses ressources financières, humaines et matérielles qui reflète la place que mérité chaque structure de l´université et chaque catégorie de dépenses, par rapport aux différents ratios servant de références.

La répartition des frais d´inscriptions au secondaire est connue. Quels sont les postes d´affection des 50 000F que verse chaque étudiants ?

La somme de 50 000F Cfa représente les droits universitaires que paie chaque étudiant de nationalité Camerounaise pour son inscription dans un établissement relevant d´une institution universitaire, conformément au décret n° 93/ 033 du 19 janvier 1993 modifiant certaines dispositions du décret n° 79/186 du 1979 fixant les taux de paiement des droits universitaires. Le paiement de ces universitaires donne droit à l´inscription aux activités sportives et culturelles - à l´assurance étudiant, aux oeuvres universitaires . Toutefois, le décret n´a pas prévu une ventilation de ces droits universitaires. C´est au conseil d´administration de chaque université qu´il revient d´arrêter la répartition de l´ensemble des ressources financières, sur la base des propositions du recteur chargé de gérer l´institution universitaire.
Dans le cadre de leurs concertations au niveau de la conférence des recteurs ou avec la tutelle, les chefs de ces institutions peuvent convenir d´arrêter des options communes pour qu´un accent particulier soit mis , à travers leurs budgets respectifs, sur l´un ou l´autre aspect de la communauté universitaire nationale.

Les programmes sont -ils réellement harmonisés dans les universités d´état ? Si oui comment justifier que les unités de valeur ne soient pas les même pour les facultés identiques de deux universités différentes?

En juillet 1999, quatre cents experts venant de toutes les Universités d´Etat du Cameroun mais aussi des divers secteurs socio-économiques, ont siégé pendant deux semaines à l´école normale supérieure pour mettre au point dans chaque discipline, les éléments fondamentaux des trois premières années de formation universitaire. Il ne s´agissait pas d´harmoniser les programmes, une telle harmonisation aurait été un appauvrissement. Il s´agissait de rendre comparables les formations dispensées pendant les trois premières années dans les six universités d´Etat et de permettre, par la même occasion, la mobilité des étudiants d´une université à une autre.
C´est ce qui a été appelé à l´époque les "assises des programmes de formations universitaires". A partir des éléments fondamentaux ainsi définis chaque université, en fonction de son environnement immédiat, de ses ressources humaines, mais aussi des infrastructures et équipement devait définir ses programmes de formation. Ces programmes, conformément à la réglementation en vigueur, sont soumis au ministre de l´enseignement supérieur qui les rend officiels ; il est dont possible, par exemple que la licence en science de la terre de l´université de Buéa ne soit pas tout à fait identique à la licence en science de la terre de l´université de Ngaoundéré.
Néanmoins, ces deux licences comportent des éléments communs dits" éléments fondamentaux de formation en science de la terre "; les différences traduisant la spécificité de chacune des deux universités.

Le système d´évaluation actuellement en vigueur ne nécessite-t-il pas des reformes?

Il mérite en tout cas une évaluation permanente. La reforme de 1993 a laissé la possibilité aux universités de choisir entre le système de crédit, le système des unités de valeur autonomes et celui des modules ( unités de valeur liées selon des regroupements propres de chaque discipline). L´université de Buéa fonctionne jusqu´ici avec le système de crédit, propre à son identité anglo-saxonne. Dans les autres universités, l´on a d´abord expérimenté le système des unités de valeur autonomes ; puis l´on s´est rendu compte, à partir de 1998 lors de la conférence des chefs d´établissements, que le taux d´échec était anormalement élevé, parce que rare étaient les étudiants capables de valider à tous les niveaux toutes les unités de valeur indépendantes.
Il a dont été décidé, lors de cette conférence, de mettre en application, de manière progressive, le système modulaire avec possibilité de compensation entre unités de valeur d´un même module. Les statistiques disponibles semblent indiquer que le taux de réussite est généralement plus élevé que lorsque prévalait le système des unités de valeur autonomes.
La préoccupation majeure aujourd´hui est de s´assurer que tous les intervenants de la chaîne d´organisation et d´évaluation des enseignants maîtrisent et appliquent le système modulaire sans ambiguïté.

La bourse a été réinstituée à l'université et est supposée être accordée aux étudiants les plus méritants. Mais, dans la réalité et pour la plupart des cas, il suffit aussi d'avoir le soutien.

L'attribution des bourses d'études, aussi bien dans les institutions universitaires nationales qu'à l'étranger, a été suspendue depuis 1992 suite à la crise économique. Cette suspension n'a pas encore été levée. Par contre, le gouvernement a mis sur pied un programme d'assistance en faveur des étudiants méritants, des jeunes filles inscrites dans les filières scientifiques, des handicapés et des cas sociaux avérés.
En ce qui concerne les aides aux étudiants méritants, elles prennent en compte :
- Les étudiants de niveau 1 ayant obtenu le Baccalauréat avec une moyenne supérieure ou égale à 14/20;
- Les meilleurs étudiants de chaque filière et niveau d'études ;
- Les meilleurs de Dea et Doctorat non salariés;
- Les meilleures étudiantes inscrites dans les filières scientifiques.
Le choix des étudiants bénéficiaires proposés par les instituteurs universitaires nationales se fait sur la base de critères rigoureux, par une commission interministérielles comprenant entre autres des représentants de la République, des services du Premier Ministre et de l'Assemblée Nationale. Les dossiers sont apprêtés et transmis par les institutions universitaires. Il me semble plutôt difficile de se fonder sur je ne sais quel soutien pour bénéficier de l'aide. Il est vrai que certaines universités ont éprouvé des difficultés à identifier leurs meilleurs étudiants, du fait de la complexité de la gestion du système des unités de Valeur en vigueur, il y a encore trois ans. Mais les étudiants suivent particulièrement ce dossier, et chaque fois que cela s'est avéré nécessaire, des corrections ont été apportées à l'une ou l'autre attribuant des aides.

Selon certaines indiscrétions, la majorité des diplômes ramenés par les étudiants camerounais de l'extérieur ne sont pas authentiques. Le ministère de l'Enseignement Supérieur a-t-il les moyens d'avoir un regard efficace sur ces étudiants à l'extérieur ?

La lutte contre la prolifération des faux diplômes est menée avec rigueur par le ministère de l'Enseignement Supérieur. Nous traquons les faux diplômes nationaux et ceux d'origine extérieure. La procédure d'authentification des diplômes de nos usagers et déclenchée chaque fois que cela s'avère nécessaire. Le ministère est en relation permanente avec les universités étrangères notamment, celles des pays voisins et celles de pays lointains. Les échanges d'information sont tels que les faussaires, malgré leur ingéniosité, sont généralement découverts par nos services compétents, même si dans certains cas, prend un peu de temps.

Dans la majorité des universités d'Etat, les bibliothèques n'en ont que le nom. Elles sont davantage des abris pour des étudiants voulant réviser leurs cours au campus. Il n'en existe même pas à Soa. A quel moment cette préoccupation deviendra-t-elle une priorité pour le gouvernement ?

L'infrastructure universitaire suit difficilement l'évolution démographique dans les universités, parce que les effectifs des étudiants progressent de manière exponentielle depuis quelques années. A titre d'exemple, les universités d'Etat comptaient ensemble 38 674 étudiants en 1996/1997. Ces effectifs s'élèvent à 63 135 étudiants en 2000/2001, relevant ainsi un taux d'accroissement de plis de 36% en quatre ans seulement.
Il convient de noter pour l'année académique 2001/2002, la population estudiantine des Universités d'Etat s'élève à près de 80 000, selon les estimations. Cette pression est due aux taux de réussite au Baccalauréat et au GCEA/AL qui ont été particulièrement élevés à la session de juin 2001, soit 31 000 admis contre 13 000 seulement en 1999/2000. Dans le même temps, les difficultés financière du pays, n'ont pas permis de faire progresser l'infrastructure au rythme souhaité. Cependant, on note depuis quelques années et notamment depuis le retour de la croissance, un redémarrage significatif académiques, avec la construction des blocs administratifs, des salles de classes, des amphithéâtres et des terrains de sports.
Ainsi, par exemple, l'université de Yaoundé II s'est vu doter d'un amphithéâtre de 500 places, d'autres bâtiments (dont un à trois niveaux) au titre de l'extension de la Faculté des Sciences économiques et de Gestion y sont en construction. De même, un amphithéâtre, un bloc administratif et les terrains de sports ont été construits à l'Université de Buéa. A l'université de Douala, 10 salles de classe de 50 places chacun et trois (3) até~eriont été construit. A l'université de Dschang, un amphithéâtre de 600 places, un (1) terrain de football et un (1) de handball ont vu le jour. L'université de Ngaoundéré quant à elle s'est vu doter de deux blocs pédagogiques pour un total de plus de 1200 places alors l'université de Yaoundé I a opté pour la réfection des infrastructures existantes et l'équipement des laboratoires.
Au total, l'infrastructure universitaire connaît un rythme relativement acceptable si on tient compte des difficultés financières passées du pays en général et celle des universités en particulier, mais les effectifs d'étudiant sont allés très vite ces dernières années, défiant toutes les prévisions. S'agissant particulièrement de bibliothèque, une évolution positive est observable depuis quelques années, grâce aux efforts propres des Universités et grâce à la coopération internationale.

On n'ose pas évoquer l'informatisation de ces universités, dans la mesure où l'outil informatique et Internet demeurent des mythes.

L'informatique et l'Internet ne sont pas un mythe dans les universités camerounaises. En ce qui concerne l'appropriation des technologies de l'information et de la communication et la communication, les universités d'Etat se sont spécialisées dans la formation des spécialistes pointus et haut niveau : Ingénieur en Génie Informatique à l'Ecole nationale supérieure Polytechnique, technicien supérieur en informatique et Réseau dans les IUT de Douala, Bandjoun et Ngaoundéré ; des Docteurs, DEA et maîtrise en Informatique fondamentale et appliqué à la Faculté des Sciences et à l'Ecole nationale supérieure Polytechnique de l'université de Yaoundé I.
Les produits des universités d'Etat sont compétitifs sur le marché du travail et participent activement à l'informatisation de la société camerounaise en général et des universités en particulier. Pour répondre à votre question, j'ai commencé volontairement par la formation dans la mesure où la disponibilité des ressources humaines constitue le capital le plus important en matière d'informatisation. Il est difficile de réussir un programme d'informatisation dans un environnement où il existe très peu d'ingénieurs et techniciens systèmes, très peu d'ingénieurs et techniciens réseaux, peu de développeurs de logiciels, etc.
Il est relativement facile d'acquérir des équipements, il suffit pour cela d'avoir les ressources financières nécessaires, mais il est plus difficile de maintenir une infrastructure informatique : il faut avoir des hommes.
En ce qui concerne l'équipement des universités, des conventions de réhabilitations ont été signées entre l'Etat et certaines universités à l'effet d'améliorer l'infrastructure informatique de ces universités. C'est ainsi que l'université de Buéa, l'université de Douala, l'université de Ngaoundéré et l'université de Dschang sont déjà engagées dans les processus de réalisation des réseaux informatiques, la connexion à l'Internet et l'équipement des établissements. Compte tenu de son coût de fonctionnement récurrent, une étude de faisabilité pour la réalisation du réseau d'interconnexion des universités d'Etat commencera très prochainement. Cette étude devra permettre d'adopter un plan pour la mise en œuvre effective de cette interconnexion.

Quel est à ce jour le résultat de l'enquête qui avait été ouvertes après la grève des étudiants de Ngaoundéré en janvier dernier, où un banal accident de circulation avait provoqué le courroux des étudiants et où on avait déploré une quinzaine de voitures incendiées ?

Une enquête avait été effectivement ouverte au sujet de l'accident du 29 janvier 2002 dont a été victime l'étudiant Basga de première année de Chimie appliquée, évacué puis malheureusement décédé au Centre Hospitalier et Universitaire de Yaoundé le 04 février 2002. il ressort de cette enquête que l'accident était dû à une défaillance du système de direction du véhicule Toyota Corolla AD 53 63 D concerné.
Ce qu'il faut surtout retenir après ces incidents, ce sont les hautes instructions du chef de l'Etat pour l'apaisement des esprits, transmises à toutes les autorités et personnes concernées au cours d'une visite de travail que j'ai effectuée à l'Université de Ngaoundéré du 05 au 08 février 2002. Tous les étudiants interpellés ont été immédiatement relaxés, pour leur permettre de poursuivre leurs études. Des instructions ont par ailleurs été données pour restaurer la confiance au sein de la communauté universitaire et dans les rapports entre l'université et son environnement, pour renforcer la sécurité de tous y compris des étudiants de nationalité étrangère.
Des mesures de prévision routière ont également été identifiées (panneaux de signalisation et réalisation de dos d'âne à l'approche de l'entrée du campus) pour être exécutées par les services compétents de l'Administratives se poursuivent normalement, au sein de cette université.

A propos de l'incendie du Rectorat de l'université de Soa, le voile a-t-il levé sur les acteurs du feu. Des responsables de cette université ont perdu leurs postes au lendemain de ce sinistre. Quelle y était leur part de responsabilité ?

Une information judiciaire a effectivement été ouverte au sujet de cet incendie. Les résultats officiels n'ont pas encore été communiqués à ce jour au ministère de l'Enseignement supérieur. L'enquête préliminaire a néanmoins, de façon incontestable, permis de relever les indices établissant le caractère criminel de cet incendie...
Le changement de responsables survenu au sein de l'équipe dirigeante de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, à travers la nomination de deux nouveaux Vice-Doyens, correspondait à la nécessité de restaures la confiance entre les responsabilités au niveau de cet établissement, compte tenu de la situation, de façon à garantir un déroulement normal de la session des examens du premier semestre de l'année 2001/2002. cette décision n'a nullement été déterminée par une quelconque présomption de l'existence d'une part de responsabilité des anciens Vice-Doyens dans l'incendie du Rectorat.

Qu'est-ce qui empêche l'amélioration de l'étroite route qui dessert cette Université et qui occasionne régulièrement les accidents de circulation graves ?

Selon des informations de notre disposition, le projet d'élargissement de la chaussée reliant Yaoundé et soa est en bonne voie. Mais il convient de souligner que les accidents enregistrés sur cette route ne sont pas tous dus à l'étroitesse de la chaussée. I l y a manifestement besoin de plus de discipline de la part des différents usagers de cette route.

Quand la construction de nouvelles résidences universitaires dans les universités d'Etat où la nécessité est impérative ?

La construction de nouvelles résidences revêt le caractère d'un réel problème d'actualité pour les Universités. Le gouvernement entend faire appel à des partenaires du secteur privé pour y répondre de manière efficace. Bientôt un programme pilote sera mis en place par la société SPI-UNICAM (Société de Promotion immobilière des Universités du Cameroun), une société anonyme qui a été constituée en avril 2000 en majorité par des opérateurs privés camerounaise en partenariat avec les universités. Cette phase pilote concerne dans un premier temps l'université de Douala.

Vous avez pu arracher l'affection (le mot n'est pas fort) des étudiants du Cameroun en vous rendant récemment assister à Yagoua aux obsèques l'étudiant victime de l'accident de circulation qui a provoqué la grève à Ngaoundéré. Quand vous vous trouvez dans un campus universitaire, vous résister rarement à l'envie de rendre visite aux étudiants dans leurs résidences, dès qu'ils en ont le prétexte, ils n'hésitent pas à foncer chez vous. Quel type de complicité y a-t-il entre vous ?

Vous savez, je n'ai rien fait de spécial pour " arracher l'affection des étudiants ". J'ai simplement essayé d'accomplir " en bon père de famille " la mission que le président de la République son Excellence Paul Biya m'a confiée avec mes faiblesses et peut-être quelques qualités. Mais je dois avouer que j'apprécie les échanges que j'ai avec les étudiants ; et au fil des années, quelque chose s'est tissé entre nous, quelque chose de positif.
Dans le cas des obsèques de l'étudiant à Yagoua, je tenais à exprimer personnellement aux parents du défunt, les condoléances et la sympathie de la famille universitaire dont l'étudiant décédé faisait partie ainsi que la solidarité du Gouvernement Complicité ? Je ne sais pas. Il y a sans doute un certain niveau de communication et de compréhension entre les étudiants et leur ministre.

L'autre manière qui vous caractérise, c'est votre bilinguisme dans les discours que vous prononcez. Vous y alternez toujours le Français et l'Anglais, jamais l'un sans l'autre. On dirait une bonne manière de vous produire en public...

La constitution de la République instaure le bilinguisme dans notre pays. Le chef de l'Etat pour sa part a affirmé à maintes reprises l'importance du bilinguisme qui est la réalité historique. En ma capacité de ministre de l'Enseignement supérieur, je cois que le département ministériel que je dirige à l'obligation de promouvoir le bilinguisme tant dans les campus universitaires que dans les discours publics des responsables du système universitaire camerounais. J'observe avec plaisir que la plupart des responsables des universités ont adhéré à cette démarché. Source: Jeannine Fankam & Chetah Fondjio - Mutations - 06/05/2002

Lire l'article original : 64.91.231.151/cgi-bin/polemedia.org/viewnews.cgi?id=1020821388

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