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L'actualité de la santé en Afrique

Pharmacie publique : aucune raison de bouder ses médicaments. Le gouvernement est catégorique : la qualité des médicaments délivrés dans les hôpitaux n'est pas inférieure à celle des pharmacies privées - L'express - Ile Maurice - 14/07/2004

Ceux qui fréquentent le service médical public se plaignent souvent de se voir prescrire les mêmes médicaments pour différents malaises. "Nous avons une panoplie de médicaments pour presque toutes les maladies recensées dans notre pays. Cependant, c'est au médecin que revient la responsabilité de les prescrire", déclare le directeur du Service pharmaceutique du gouvernement (SPG). Ce service, selon lui, achète tous les médicaments génériques nécessaires. Mais, poursuit-il, il est impossible de mettre à la disposition des médecins et des patients toutes les variétés de médicaments que l'on trouve dans le privé. Cela coûterait trop cher.

Le ministère de la Santé dépense près de Rs 200 à 250 millions annuellement en médicaments, ce qui équivaut presque à 10 % de son budget annuel. Un chiffre qui devrait dépasser les Rs 300 millions l'an prochain. Gérard Requin insiste sur le fait que le gouvernement ne lésine pas sur les moyens pour se procurer des médicaments. "Il y d'ailleurs des produits que l'on ne trouve que dans le service public, tellement ils sont chers", affirme-t-il. Et d'ajouter que des cliniques privées commandent souvent ces médicaments à la pharmacie gouvernementale car ils leur reviendraient trop cher de les stocker.

"Le service public est le seul, par exemple, à offrir des médicaments destinés à ceux qui se sont fait greffer des organes, que ce soit à Maurice ou à l'étranger. Ces médicaments sont si chers qu'ils ne sont pas à la portée de ceux qui en ont besoin. Même constat pour plus d'une vingtaine de médicaments anti-rétroviraux destinés aux personnes séropositives et pour les médicaments contre le cancer."
S'il faut une preuve de la bonne qualité des produits offerts par le gouvernement, déclare Gérard Requin, il n'y a qu'à voir le pourcentage de malades qui s'approvisionnent en insuline dans les pharmacies publiques (plus de 95 % des diabétiques). Ceux souffrant d'asthme bénéficient, pour leur part, des mêmes aérosols que ceux disponibles dans les pharmacies privées. Il y a, enfin, certains produits qu'on ne trouve plus dans le privé, à l'instar de la péthidine et de la morphine, que les pharmacies et cliniques privées commandent au SPG.

Un panel de 550 produits

Le service pharmaceutique dispose d'un stock d'environ 500 à 550 médicaments, qui sont parmi les plus utilisés par la population, notamment contre le diabète ou l'hypertension. Le SPG passe également commandes pour d'autres médicaments après son exercice annuel d'appels d'offres. La liste, qui varie en fonction de la demande, est dressée après consultation auprès des représentants des médecins (chaque année, un total d'environ 600 produits sont commandés). De plus, si un médecin fait la demande, en cours d'année, d'un médicament non disponible, le SPG considère le cas et achète ce produit.

"Il est par conséquent inexact de dire que les médicaments du service public changent souvent, affirme Gérard Requin. En revanche, le gouvernement lance des appels d'offres internationaux à travers le Central Tender Board tous les ans et là, effectivement, les fournisseurs changent constamment. Le nom, la forme et la couleur des médicaments peuvent varier, mais les molécules sont les mêmes. Il est du devoir du médecin et du pharmacien de rassurer le patient et de lui expliquer ce changement." Ce qui n'est cependant pas toujours facile pour le pharmacien, lequel est souvent débordé par les longues files d'attente devant son comptoir.

Le SPG, explique Gérard Requin, a connu de grandes améliorations ces dernières années. La présentation de plusieurs médicaments a ainsi beaucoup changé et un nombre important de pilules est maintenant présenté sous scellé ou dans des sachets en plastique. "En ce moment, l'étiquetage de ces sachets se fait encore à la main. Mais pour éviter qu'il ne s'efface et pour qu'il soit encore davantage lisible, le département pharmaceutique travaille sur un labelling informatisé", dit-il. Un projet pilote, qui a révélé des résultats concluants, a d'ailleurs déjà été initié à l'hôpital Jawaharlall Nehru de Rose-Belle.

Autre motif d'insatisfaction pour les patients : les files d'attente dans les officines. Gérard Requin est d'avis qu'une solution devrait être trouvée pour réduire ce temps passé dans les pharmacies. "Le patient qui entre dans une pharmacie après avoir passé plusieurs heures à l'hôpital, est naturellement stressé et voudrait un service rapide, concède Gérard Requin. Mais ce n'est pas évident au vu du nombre élevé de patients fréquentant les services de santé publics."

C'est cependant dans le but de réduire l'attente que la pharmacie de l'hôpital Victoria, à Candos, a été divisée en plusieurs sections. "La délocalisation pour des points de ravitaillement spécifiques à la psychiatrie, à la pédiatrie, à la chirurgie orthopédique et à la cardiologie marche à merveille et gagnerait à se poursuivre", assure le directeur du SPG.

Une initiative louable, d'autant que la structure de certaines pharmacies publiques, comme celle de Candos, ne permet ni agrandissement ni réaménagement pour faciliter la tâche du pharmacien et améliorer le confort du malade.

Lire l'article original : http://www.lexpress.mu/display_search_result.php?news_id=22084


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