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Organisation des premières dames d'Afrique contre le VIH/SIDA (OPDAS) - La gent féminine mobilisée autour de Ia présidente - Internet Gabon - Gabon - 10/10/02

Au cours d'une cérémonie organisée mardi dernier en l'honneur de Mme Édith Lucie Bongo, les épouses des membres du gouvernement ont annoncé leur ferme engagement à oeuvrer aux côtés de la première dame du Gabon contre cet ennemi commun qu'est le Sida.

La forte propagation du virus du Sida dans notre pays préoccupe de plus en plus 1'ensemble de la communauté nationale. En effet, avec plus de 32 000 personnes atteintes pour une population active de 600 000 habitants, la situation commande aujourd'hui que des mesures urgentes soient prises à l'échelon national, en vue de freiner l'évolution de cette maladie qui continue de faire des victimes au sein des populations. En même temps quelle constitue une véritable menace pour le développement du Gabon. C'est du moins le sens à donner à la réception organisée mardi dernier dans un hôtel de la place par les épouses des membres du gouvernement en l'honneur de la première dame du Gabon, Mme Édith Lucie Bongo. Elle dont la forte implication dans la lutte contre la pandémie du Sida représente, a rien point douter, une valeur ajoutée aux efforts déjà consentis par le gouvernement de la République, la société civile, le secteur privé, avec l'appui des bailleurs de fonds.

C'est qu'au-delà des félicitations et des encouragements adressés à Mme Bongo pour sa désignation par ses homologues du continent à la présidence de l'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le VIH/Sida (OPDAS), la gent féminine gabonaise, sous la houlette de l'épouse du vice-président de la République, Mme Véronique Divungui, celle du Premier ministre, Mme Sophie Ntoutoume Émane, étoiles épouses des membres du gouvernement, entend désormais jouer, de façon plus marquée, sa partition dans la lutte contre la propagation du Sida.

En effet, intervenant à ce sujet au nom de toutes les femmes présentes à la cérémonie, Mme Yolande Ngari, l'épouse du ministre de l'Intérieur, qui a d'ailleurs remis séance tenante une contribution financière à la présidente de l'OPDAS en vue du démarrage des activités de cette structure sous régionale, a dit l'engagement ferme de ces nombreuses femmes et mères à oeuvrer aux côtés de l'épouse du chef de l'État contre cet ennemi commun que représente le Sida. Des propos qui ont réjoui et retenu au plus haut point l'attention de la présidente de l'OPDAS, qui a retracé l'historique de l'organisation qu'elle dirige et évoqué les raisons de l’engagment des épouses des chefs 'États africains dans le combat contre le Sida.

ASSAUT

Abordant spécialement ce point, Mme Bongo a relevé que depuis que l'on parle de cette pandémie, son taux de prévalence n'a cessé de grimper aussi bien sur le plan national que sous régional. Preuve, selon elle, que toutes les stratégies mises en place depuis lors pour enrayer ou freiner l'évolution de la maladie, ont montré leurs limites. D'où l'engagement des Premières dames du continent à travers l'OPDAS aux efforts déjà déployés par les gouvernements. Très pessimiste sur la question, mais pourtant réaliste au regard des comportements affichés par les uns et les autres, Édith Lucie Bongo a prévenu que si rien n'est fait entre-temps, le Gabon court le risque de perdre au moins le tiers de sa population dans une vingtaine d'années. D'où son appel en direction de tous, en vue de faire chorus dans l'assaut contre la pandémie du Sida. Dans cette optique, la présidente de l'OPDAS, qui a dit compter sur les suggestions des unes et des autres en vue de l'aider à conduire à bon port les missions de cette structure, s'est réjouie des propos tenus par la représentante des épouses des ministres.

Souhaitant que ces dernières, dont certaines sont des élues locales, puissent être des relais de la structure qu'elle dirige, dans le cadre des opérations de sensibilisation des populations qui seront initiées sous peu à l'intérieur du pays. Faisant sien l'adage selon lequel "Mieux vaut prévenir que guérir", l'épouse du chef de l'État a en effet estimé que le moyen actuel le plus efficace pour stopper la propagation du Sida repose sur l'éducation des masses à la prévention contre cette maladie. Surtout à l'intérieur du pays où les populations manquent d'informations sur le Sida. Notons qu'en plus de l'épouse du président du Sénat Mme Jacqueline Rawiri, cette cérémonie a vu la présence des épouses des diplomates accrédités à Libreville.
Olivier NDEMBI Source : Journal l'Union du 10/10/2002

Lire l'article original : http://www.internetafrica.com/gabon/actu/actu_10102002a.htm

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