Prévention
de la transmission Mére-Enfant : La lutte est engagée
- Burkina
Faso - Sidwaya - 3 décembre 2001
Pour
lutter contre la transmission mère-enfant du VIH/Sida, l'Association
Laafi la viim (A.LA.VI), conjointement avec l'Association burkinabè
des sages-femmes, a formé quinze (15) animateurs en conseil-dépistage.
La formation s'est déroulée avec l'appui technique de la Direction
de la santé de la famille et le Centre de traitement ambulatoire
(CTA). Un partenaire français, "Équilibres et Population" a également
apporté son soutien à cette formation.
Le
but de ce séminaire qui s'est déroulé du 27 au 29 novembre 2001
à Ouagadougou a été de renforcer les compétences des animateurs-conseillers
en conseil -dépistage VIH/Sida. Et ceci, en vue de réduire la transmission
mère-enfant. Des travaux de groupe ont permis d'analyser la démarche
à suivre. En outre, M. Saïdou Kaboré, secrétaire général de A.LA.VI
a fait un exposé devant les participants sur le Programme national
de lutte contre la transmission mère-enfant et la prise en charge
médicale.
Les
conseillers ont ainsi été mieux informés du traitement par la Névirapine.
"Ce traitement permet de réduire considérablement le taux de transmission
du VIH de la mère séropositive à son bébé", a précisé Mme Brigitte
Thiombiano, coordonnatrice de la clinique des sages-femmes à Ouagadougou.
A ces yeux, ce séminaire a été d'une grande importance car la plupart
des séminaristes ignorent l'existence du traitement permettant de
sauvegarder la santé des bébés dont les mères sont séropositives.
Aussi, Mme Thiombiano encourage-t-elle les populations à faire le
test de dépistage pour connaître leur sérologie. Au cas où le résultat
serait négatif, la personne entreprendrait les mesures nécessaires
pour préserver sa santé. Et même si le résultat est positif, l'intéressé
prendra les dispositions qui s'imposent pour ne pas contaminer les
autres et/ou déclencher la maladie.
Pour elle : "Il faut savoir lever le mythe et prendre le taureau
par les cornes". Elle propose alors d'être solidaires et de s'entraider,
pour vaincre le mal à la racine. Aimée Florentine KABORE
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l'article original : www.sidwaya.bf/societe/societe_3.htm
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