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Lutte contre le VIH/Sida Le 800-00-400 (numero vert) disponible - Notre voie - Côte d'Ivoire - 5/12/01

Ils (Ivoiriens) pourront ainsi exposer leurs préoccupations aux conseillés qui seront chaque fois de service au siège de l’ONG Ruban Rouge sis à Yopougon. Selon SEPS, les conseillés (21) ont été recrutés dans les ONG de lutte contre le sida de la place et formés au mois d’août dernier à Grand-Bassam. Ils se relayeront, trois personnes, par jour avec une prime de 6000 F CFA/personne. Cette opération en faveur de la lutte contre le sida a été possible grâce a un partenariat entre le SFPS, le ministère de la Lutte contre le sida et Côte d’Ivoire Télécom. Si durant les trois premiers mois, on constate une affluence au niveau des appels en direction des trois postes du 800-00-400, le temps de réception des appels sera après de 24h/24. Pour le moment, après 19h, un répondeur accueillera les appels pour donner les informations demandées. Coulibaly Zié Oumar Mesure d’assainissement du personnel 350 femmes déflatées du CNOU crient leur indignation.

Mises au chômage depuis février 1998, 350 femmes, agents temporaires au Centre national des œuvres universitaires (CNOU), conduites par leur responsable, Mme Collette Sié, crient à l’injustice. En effet depuis 3 ans, ces agents des services d’entretien, de nettoyage et de jardinage des cités universitaires périphériques d’Abidjan et du Campus de Cocody sont frappées par une mesure d’assainissement du CNOU. Pour Mme Sié Collette, il n’était plus question, selon les responsables du CNOU d’alors et à sa tête, M. Emmanuel Gbocho, de compter au sein des employés du CNOU des journaliers, parce qu’estimaient-ils, cela revenait cher au CNOU. Cela va s’en dire que s’il y a encore des employés au CNOU, ceux-ci ne seraient que des embauchés. Or constate Mme Sié, depuis leur déflation, nombreux sont les journaliers qui ont été réintégrés. Alors que beaucoup d’embauchés, y compris elle, sont à la touche. Ainsi ont-elles entrepris des démarches visant à rencontrer les autorités administratives d’alors en particulier le ministre Atsin Achi pour réclamer leur réintégration parce qu’affirment-elles, leurs licenciements sont arbitraires et abusifs. Mais en vain.

Rencontrés récemment pour faire la lumière sur cette affaire, des responsables du centre régional des œuvres universitaires (CROU) ex-CNOU ont reconnu l’existence de cette affaire. Mais cela ils ne l’imputent pas au CNOU. En effet pour M. Baki Emmanuel chef de service des ressources humaines, cette déflation est une mesure de l’Etat visant à réduire les effectifs pléthoriques des agents de la fonction publique. C’est ainsi que ces agents temporaires ont été frappés par cette mesure d’assainissement. Cependant cette déflation n’a pas été abusive, affirme M. Baki. Car non seulement un départ volontaire a été demandé à tous les agents, mais en plus un concours a été organisé pour absorber les agents temporaires à la Fonction publique. Mais mieux encore une indemnité de plus d’un million de franc CFA a été accordée aux 350 femmes déflatées, ce que reconnaît Mme Collette Sié. Selon M. Baki le contrat des déflatées du fait de la réintégration de certains journaliers est juste, mais elle ne relève pas du CNOU. Elle est le fait des sociétés de prestation de service qui ont librement recruté de nouveaux agents d’entretien et de jardinage. Si bien que les déflatées qui étaient prioritaires dans le recrutement n’ont pu l’être. Abel Esmel

Lire l'article original : www.notrevoie.ci/story.asp?ID=4132

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