Contactez_nous La_santé_tropicale_sur_internet L'actualité de la santé tropicale Janvier 2002
www_santetropicale_com Consultez les Archives
Page d'accueil Les_archives_de_nos_publications L_actualité_de_la_santé_tropicale Annuaire de la santé tropicale Forum de la santé tropicale La_liste_des_médicaments_disponibles_en_Afrique Nos_coordonnées_complètes
Ministère de la Santé Publique du Cameroun : Avis de recrutement spécial n° D30-141/ARS/MSP/CAB
Sur hautes directives du Chef de l'État, le Gouvernement de la République du Cameroun vient de finaliser sa Stratégie Sectorielle de la Santé, et dans ce cadre un programme, éligible au financement de l'initiative PPTE, porte sur le recrutement, par voie de concours, de 1200 personnels selon la répartition et les conditions ci-après :

Médecins :
50 Médecins de Santé Publique titulaires du Doctorat en Médecine et d'un diplôme de Santé Publique.
50 Médecins Généralistes titulaires du Doctorat en Médecine ;
Techniciens supérieurs en santé :
50 Techniciens Supérieurs en Soins Infirmiers ou Techniciens Supérieurs en Santé Publique titulaires d'un diplôme de Technicien Supérieur et du Baccalauréat ou du GCE-A Level ;
Infirmiers spécialisés :
50 Infirmiers Diplômés d'Etat titulaires du diplôme d'Etat d'Anesthésiste, du Baccalauréat ou du GCE-A Level, ou du Probatoire ou du GCE Ordinary Level ;
100 Infirmiers Diplômés d'Etat, titulaires du Diplôme de spécialité d'accoucheur et du Baccalauréat ou du GCE-A Level, du Probatoire ou du GCE Ordinary Level ;
Infirmiers diplômés d'Etat :
600 Infirmiers Diplômés d'Etat titulaires du diplôme d'Etat d'Infirmiers, du Baccalauréat ou du GCE-A Level, du Probatoire ou du GCE ordinary Level ;
Infirmiers brevetés :
50 Infirmiers Brevetés Accoucheurs titulaires du Brevet d'Infirmier Accoucheur, du BEPC ou du GCE ordinary Level ;
50 Infirmiers Brevetés Généralistes titulaires du Brevet d'Infirmier Généraliste, du BEPC ou du GCE ordinary Level ;
Techniciens-adjoints de laboratoire :
50 Techniciens Adjoints de Laboratoire titulaires du diplôme de Technicien-Adjoint de Laboratoire, du BEPC ou du GCE ordinary Level ;
Aides-Soignants :
50 Aides-Soignants Généralistes titulaires du diplôme d'Aides-Soignants option Médecine Générale et du BEPC ;
50 Aides-Soignants Option Laboratoire titulaires du diplôme d'Aides-Soignants option Laboratoire et du BEPC.
Personnels administratifs :
50 personnels administratif titulaires du Baccalauréat G1 ou G2 ou D, ou GCE-A Level.

Conditions générales du recrutement spécial

Prévention contre le VIH-SIDA : Un "jeu pour la vie. - Sidwaya - Burkina Faso - 30/01/02
Jouer pour la vie est l'intitulé d'une campagne de prévention contre le VIH/Sida et les Infections sexuellement transmissibles (IST). Initiée par le projet Santé familiale et prévention du Sida (SFPS) et le centre pour les Programmes de communication de l'Université Johns Hopkins (JHC/CCP) de Baltimore aux Etats-Unis au profit de pays d'Afrique de l'Ouest, la campagne a été lancée le vendredi 25 janvier au Splendide Hôtel à Ouagadougou pour le compte du Burkina.
L'objectif de la campagne "Jouer pour la vie" est d'influencer positivement les attitudes et les comportements des jeunes en canalisant leurs énergies pour la lutte contre le Sida. La stratégie adoptée est l'utilisation de jeunes footballeurs comme "porte-parole" et "modèles" pour véhiculer des messages de prévention et d'espoir. Au Burkina, ce sont six joueurs des Etalons cadets dont Mamadou Kéré et Enoch Conombo qui ont été retenus pour mener la campagne. Ces jeunes joueurs professionnels prendront d'assaut tous les lieux de regroupement des jeunes pour mener des activités de sensibilisation. Il s'agit donc pour les "porte-parole" de la campagne de dire à d'autres jeunes, le mode de lutte que chacun a choisi pour lutter contre le VIH/Sida. Ensuite, ils pourront leur demander de dire à leur tour leur mode de lutte. Le slogan est : "Quelle est ta tactique de jeu pour éviter le Sida". Selon la réponse reçue, les "porte-parole" de la campagne en faisant allusion au langage utilisé en football peuvent sortir des "cartons jaunes ou rouges" au cas où ces réponses sont jugées inacceptables. Cela vise à mettre les jeunes devant leurs responsabilités afin de les amener à abandonner les comportements à risque. Prévue pour durer toute la période de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN 2002) au Mali, la campagne a été lancée au profit du Mali, du Ghana, du Nigeria et du Burkina Faso et devra continuer jusqu'en fin avril. Son coût est d'environ 15 millions de FCFA. Célestin BAKOUAN
Montagnier appelle les praticiens locaux à faire expérimenter leurs remèdes - Sidwaya - Burkina Faso - 30/01/02
Le professeur français Luc Montagnier, co-découvreur du VIH (virus du Sida), a appelé dimanche soir, à l'issue d'un séjour au Cameroun, les tradipraticiens à soumettre pour expérimentation aux scientifiques leurs éventuels traitements contre le Sida.
"Il n'est pas exclu que certains traitements traditionnels aient des vertus thérapeutiques réelles, mais nous ne pouvons les attester qu'après des expérimentations concluantes", a souligné le médecin, au cours d'un entretien avec un journaliste de l'AFP.
Le Pr Luc Montagnier a indiqué que tout chercheur camerounais convaincu d'avoir trouvé une molécule pouvant soigner le Sida pouvait la confier à sa fondation pour des tests cliniques.
"La lutte contre le Sida demande que se conjuguent de nombreuses volontés et surtout des compétences de tous les horizons", a-t-il estimé. "Nous n'avons nullement l'intention de supplanter les praticiens ou les chercheurs nationaux, mais nous croyons pouvoir contribuer aussi bien à une meilleure connaissance de la maladie, qu'à une lutte plus efficace dans les villes comme dans les campagnes au Cameroun".
"Pour l'heure la médecine traditionnelle, même si elle a des vertus, doit être utilisée impérativement en association avec la trithérapie", a également rappelé Luc Montagnier.
Luc Montagnier a annoncé, au cours de son séjour au Cameroun, l'implantation à Douala d'un centre de recherche sur le Sida qui pourrait avoir une compétence pour toute la sous-région.
"On se rend compte que le Sida est tout à fait complexe et que les souches qui ont cours en Occident ne sont pas les mêmes que l'on trouve ici. C'est ce qui nous a poussé à initier le projet de ce centre de recherche qui sera à l'image d'un autre que nous avons déjà implanté à Abidjan, en Côte d'ivoire".

Des médicaments de base à plusieurs centres de santé de Goma - Le Phare - Congo-Kinshasa - Allafrica.com - 29/01/02
Suite à l'éruption du volcan Nyirangongo la semaine dernière, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) fournit actuellement des médicaments de base à cinq centres de santé de la ville de Goma. Chaque livraison comprend suffisamment de médicaments pour soigner mille personnes pendant trois mois. "Nous manquons un peu de tout", a déclaré Pascal Makasi, qui travaille au centre de Ndosho, dans la partie ouest de Goma. "Nous pouvons maintenant redémarrer et soigner les patients les plus vulnérables". Selon M. Makasi, de nombreux patients souffrent de problèmes oculaires et ont des difficultés à respirer à cause des cendres et des fumées émises par la lave qui a envahi certaines parties de la ville.
Entre-temps, la Croix-Rouge de la République Démocratique du Congo (la CRRDC) et le CICR poursuivent leurs efforts pour réunir les membres de familles séparées par la catastrophe. La Croix-Rouge a été sollicitée par plus de 200 parents cherchant leurs enfants. Exprimant les sentiments de nombreux habitants de Goma, le secrétaire provincial de la Société nationale, Félicien Lutumba, qualifie l'éruption de "catastrophe sans précédent qui a détruit une grande partie de l'économie locale et de nombreuses écoles". La CRRDC compte actuellement quelque 500 volontaires qui sont à l'oeuvre dans la ville même et ses environs.
Une des premières priorités du CICR reste la remise en état du système de distribution de l'eau dans Goma. La Croix-Rouge, qui travaille avec la compagnie nationale des eaux, Regideso, espère être en mesure de rétablir 80% environ du système dans les deux prochaines semaines.
Lire l'article original : fr.allafrica.com/stories/200201290448.html
Les autorités sanitaires de Louga catégoriques : “Aucun cas de contamination n'a été constaté” à la suite des intempéries - Le soleil - Sénégal - 29/01/02
Les rumeurs persistantes de ces derniers jours faisant état de maladies respiratoires contractées par une partie de la population dans le Ferlo et qui seraient liées aux intempéries n’ont pas été confirmées par les autorités médicales de la région que nous avons contactées. “ Il n'y a pas eu de la contamination ”, soulignent-elles. Mieux, ces dernières ont formellement démenti ces rumeurs, déclarant n’avoir rien constaté pendant les tournées qu'ils effectuent en ce moment même sur le terrain. Lire l'article
49èJournée des lépreux : La Côte d’Ivoire veut relever le défi de la réinsertion des malades guéris - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 29/01/02

Le district sanitaire d’Issia a abrité le dimanche dernier au niveau national la fête tournante des lépreux. Comme chaque année, depuis 1954, ce dernier dimanche du mois de janvier est consacré dans le monde entier à des actes de solidarité envers parents, amis et connaissances souffrant de lèpre. Cette maladie aux conséquences énormes nécessite pour son éradication, une mobilisation de tous. C’est cette image que le gouvernement a certainement voulu montrer aux malades. Mais aussi à tous ses partenaires, la Fondation Raoul Follereau, l’Association ivoirienne R.F., l’OMS, l’UNICEF, l’Ordre souverain de Malte, le Lions-Club et les opérateurs économiques. Par la présence aux côtés du ministre de la Santé publique, des ministres d’Etat, Me Emile Boga Dougou et de l’Economie des Finances, Pr Bohoun Bouabré. Un geste fort apprécié par la population d’Issia qui est sortie massivement avec à sa tête les autorités administratives, les élus, les cadres, les responsables administratifs et les opérateurs économiques.
Le Professeur Abouo N’Dori Raymond, réconforté par l’engagement qu’a suscité cette célébration à Issia, a assuré tous les partenaires de la volonté du gouvernement de maintenir allumé le flambeau d’amour de Raoul Follereau “ le vagabondage de la charité ”. “ Le défi que veut à présent relever son département, a-t-il précisé, est d’aider les malades guéris à rejoindre leur village d’origine, à retrouver au sein de leur communauté la place qu’ils avaient avant d’être malades ”. Autres objectifs, a-t-il poursuivi, c’est de briser la barrière de la honte que constitue la lèpre, de prendre, en cas de maladie, les médicaments prescrits donnés gratuitement et qui guérissent effectivement...La Côte d’Ivoire est en passe de réussir le pari. Elle qui est passée de 120 mille malades en 1960 à 1692 en 2002.
S’exprimant au nom de l’Association ivoirienne R.F, le Dr Ahizi s’est inquiété du nouveau péril qui guète la Côte d’Ivoire à savoir l’Ulcère de Burili, dont les malades occupent automatiquement les lits libérés par ceux qui sont guéris de la lèpre. Aussi, a-t-il souhaité le rétablissement de l’aide gouvernementale pour plus d’efficacité. Au nom des élus, des populations du département, le Député d’Issia, Guipie Yoro, a remercié le gouvernement qui vient d’accroître les structures passant ainsi de 15 à 20. Avec la réhabilitation de l’hôpital général d’Issia et l’accroissement du personnel avec l’arrivée d’un chirurgien et d’un technicien en radiologie. Malheureusement le nouveau bloc opératoire n’est pas encore fonctionnel faute d’eau et d’oxygène.
PAULIN NAHOUNOU ZOBO
Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=9343

ERADICATION DE LA LEPRE : Le bacille de Hansen résiste encore - Wal Fadjri - Sénégal - 28/01/02
La Journée mondiale des lépreux a été célébrée ce dimanche 27 janvier. Pour la quarante neuvième fois, cette année, la communauté internationale a décidé de dédier cette journée aux victimes de la lèpre, cette maladie infectieuse due au bacille d’Hansen et caractérisée par l’atteinte de la peau, des muqueuses et des nerfs périphériques. L’évolution de la lèpre est lente et chronique, relèvent les spécialistes. La transmission interhumaine est prédominante. Les manifestations cliniques sont diverses. Quant aux complications, elles semblent dépendre des capacités de défense imminutaire de l’organisme.
Malgré l’existence d’un traitement efficace et l’importance de l’assistance aux victimes de la lèpre, la maladie progresse toujours. Aujourd’hui, il y a environ cinq millions de lépreux dans le monde. On estime qu’il y a deux mille nouveaux cas de lèpre chaque jour et 750 000 nouveaux lépreux chaque année dans le monde. L’Asie est considérée comme le principal foyer, tant en Chine qu’en Inde (deux millions et demi). D’ailleurs, des historiens rapportent que la connaissance des foyers de lèpre en Inde et en Chine remonte à la plus haute Antiquité ; et que les stigmates de la maladie ont été retrouvés sur des momies d’Egypte aussi. Aujourd’hui, l’Amérique latine, le Brésil notamment, est largement atteinte. En Afrique noire, la lèpre sévit encore assez fortement, surtout dans les territoires francophones (plus d’un demi-million). L’Europe n’est pas épargnée puisqu’il existe de nos jours quelques petits foyers dans des zones pauvres, en Espagne, au Portugal et dans les Balkans en particulier.
L’Organisation mondiale de la santé qui s’était fixé pour objectif d’éradiquer la lèpre en 2000 devrait donc attendre quelques années encore. Dans vingt-quatre pays, la lèpre «demeure un problème de santé publique». Elle reste endémique dans soixante pays et dans quatre-vingt-dix-huit autres, elle a été éliminée. Pourtant, le traitement de la lèpre est de plus en plus accessible aux malades, grâce surtout à des actions d’organismes comme l’Ordre de Malte et la Fondation Raoul Follereau et aux efforts de l’Oms, en collaboration avec les gouvernements des pays d’endémie. Dans certains pays où le problème des traitements de masse se pose, on a créé des villages hanséniens, où les malades se rendent régulièrement. De bons résultats sont notés dans les pays où des villages de lépreux ont été créés. Au Sénégal, les villages de reclassement comme celui de Peycouck D sont célèbres par la réussite de leurs expériences en matière de prise en charge des lépreux. Au point que l’on semble maintenant mettre l’accent sur la prophylaxie et la prévention. El hadji Dame SECK
Lire l'article original : www.walf.sn/archives/article2.CFM?articles__num=7150&unelocale__edition=2963
Mauritanie : Commémoration de la journée mondiale de lutte contre la lèpre - Améliorer la couverture vaccinale et généraliser la gestion participative - Mise en place d’un programme national pour la prise en charge des lépreux et leur insertion - AMI - 28/01/02
Nouakchott, 28 Jan (AMI) - Notre pays a célébré dimanche, à l’instar de la communauté internationale, la 49ème journée mondiale de lutte contre la lèpre afin d’éveiller l’opinion nationale et mondiale sur les problèmes que vivent les lépreux.
A cette occasion, une cérémonie a été organisée à Nouakchott par l’association mauritanienne de lutte contre la lèpre et la tuberculose (AMLLT) avec la collaboration du programme national de lutte contre la tuberculose et la lèpre.
L’association des personnes handicapées de la lèpre et l’association Raoul Follereau ont participé à la célébration de cette journée.
Prenant la parole à cette occasion, le Dr Mohamed Salem Ould Zein a réitéré l’intérêt capital qu’accorde notre pays à la lutte contre la lèpre en application des orientations du Président de la République, Monsieur Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya traduites dans les faits par le gouvernement du Premier Ministre, Monsieur Cheikh El Avia Ould Mohamed Khouna à travers la mise en place d’un programme national pour la prise en charge des lépreux en commençant par le traitement puis la réinsertion.
Le conseiller technique a salué à cette occasion l’apport des ONGs Nationales dans l’effort visant la lutte contre la lèpre en Mauritanie.
De son côté, M. Abdel Kader Kamel, président de l’ONG AMLLT a prononcé un mot dans lequel il a précisé que la commémoration de cette journée constitue la preuve de la volonté de son association de soulager la souffrance des couches sociales démunies et une réponse à l’appel du Président de la République, Monsieur Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya et des orientations pertinentes de la politique générale socio-économique et particulièrement en matière de santé dont l’application est entreprise par le gouvernement du Premier Ministre Monsieur Cheikh El Avia Ould Mohamed Khouna.
L’évolution de la maladie à l’échelle mondiale et les progrès réalisés par notre pays, le président de l’AMLLT a indiqué que 6000 cas de lèpre sont enregistrés chaque année ajoutant que la Mauritanie a fait des progrès dans ce domaine dont l’amélioration de la couverture vaccinale, la généralisation de la gestion participative des populations à leur santé et la lutte contre la lèpre.
M. Abdel Kader Kamel a enfin lancé un appel à l’occasion de cette journée pour une participation active à l’éradication totale de ce fléau.
Pour leur part les représentants de l’association pour la promotion des handicapés de la lèpre et l’association française Raoul Follereau ont situé leurs objectifs. Ils ont unanimement confirmé que le combat contre la lèpre est loin d’être gagné et que la lutte contre le fléau de la lèpre incombe à tous les acteurs de la société à quelque niveau qu’ils soient.
Ils ont aussi salué le courage et le dynamisme des handicapés de la lèpre.
De son côté le représentant de l’OMS à Nouakchott, le Dr El Hadi Benzerough a précisé que l’OMS continuera à assurer la direction technique et stratégique du programme d’élimination de la lèpre et qu’elle s’attachera encore davantage à guider et à contrôler le travail sur le terrain.
Notons que des aides constituées de produits alimentaires ont été remises à l’AMLLT pour être distribuées aux lépreux. AMI
PARCOURS DE SANTE POUR LE FOUTA : Rebelote pour une opération à succès - Wal Fadjri - Sénégal - 28/01/02
Dopés par le premier “Parcours de santé pour le Fuuta”, qui s’est tenu dans le département de Matam, du 8 au 19 mai dernier 2001, les membres de l’association à caractère humanitaire et social Fuuta santé-matam remettent cela. En effet, la première opération a permis de réaliser gratuitement 97 interventions chirurgicales et 1 278 consultations en huit jours, dans des domaines aussi variés que la chirurgie viscérale, l’orthopédie, l’Orl, l’ophtalmologie, la gynécologie, l’endoscopie et la cardiologie. Mais aussi d’offrir un important lot de matériel à l’hôpital de Ourossogui. Le tout, au bénéfice des populations du département de Matam et des localités environnantes. Pour un budget de 8 550 000 F Cfa.
Cette année, aussi bien le budget que le nombre de spécialistes vont être revus à la hausse. Le budget sera de 11 millions de F Cfa. Le nombre d’ophtalmologues, selon Mamadou Guèye, le secrétaire général de l’association, va passer de deux à trois. Au regard des besoins identifiés, les gynécologues seront deux, au lieu d’un seul l’année dernière. Pour la cardiologie, le Dr Bouna Diack de l’Hôpital général de Grand-Yoff (ex-Cto) va se joindre à l’équipe venue de la France. Une seule infirmière avait servi à l’appui technique, l’an dernier. Cette année, elles seront quatre. La remarque est que les besoins étaient plus nombreux en ophtalmologie. C’est pourquoi deux personnes spécialisées dans les pansements seront affectées dans les deux blocs mixtes. Ce qui fera que les spécialistes vont fonctionner avec trois plateaux chirurgicaux.
Selon M. Guèye, l’équipe de spécialistes conduite par le Dr Marc Bailly chef de clinique au Service de gynécologie du Centre hospitalier intercommunal de Poissy, est arrivée à Dakar hier jeudi, pour continuer ce vendredi en direction du Fouta. Les médecins qui ont déjà fait les repérages nécessaires depuis le 23 janvier dernier ont commencé le travail depuis avant-hier.
En plus, l’opération est rendue possible grâce à l’appui du ministère de la Santé et de la Prévention qui veut s’inspirer de cette initiative pour emmener les médecins dans toutes les régions du Sénégal. Ainsi, les membres de Fuuta Santé-Matam travaillent en étroite collaboration avec Seydou Badiane, conseiller technique numéro un du ministre de la Santé publique et de la Prévention. Et elle bénéficie de l’appui logistique du ministère, surtout pour l’hébergement de l’équipe à Dakar et son transport pour le Fouta.
L’appui logistique de l’Ong Union pour la solidarité et l’entraide (Use) notamment sa branche du Centre de Bopp (en matière d’ophtalmologie) est aussi renouvelé. Mais il y a aussi le soutien des amis de l’association. Les douanes sont aussi mises dans le coup. En France, les médicaments et le matériel médical sont offerts par les hôpitaux de Poissy, Mantes, Melun, Trappes, Villeneuve Saint-Georges, Bussie… mais aussi par des laboratoires. L’Association Solidarité médicale pour le Sénégal a aussi fourni des médicaments, des implants, des prothèses.
Pour cette association dont le président est Mamadou Diaw, anesthésiste au Centre hospitalier intercommunal de Poissy Saint-Germain en Laye et dont les membres se recrutent parmi tous les ressortissants du département de Matam résidant en France, l’idée est d’effectuer deux opérations par an. Demba Silèye DIA
Lire l'article original : www.walf.sn/archives/article2.CFM?articles__num=7148&unelocale__edition=2963
Tour de Côte d'Ivoire contre le VIH-Sida : Affi N'Guessan donne le départ de la croisade - Notre voie - Côte d'Ivoire - 26/01/02

A partir de février prochain démarre à Adiaké et Aboisso le “Tour de Côte d'Ivoire contre le VIH/Sida” qui prendra fin le 1er décembre 2002, jour de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le Sida. A en croire Mme Assana Sangaré, ministre déléguée chargée de la lutte contre le Sida, l'objectif visé par cette opération est d'apporter une plus grande efficacité de la réponse au VIH au niveau local. Mais aussi et surtout organiser un plaidoyer en direction des préfets des 58 départements et renforcer les capacités des populations. Le département d'Abidjan ayant été élevé au rang de district, chaque commune sera assimilée à un département. Bien plus, à suivre l'oratrice, il s'agit de sensibiliser les préfets sur leur mission dans le cadre de la déconcentration et la décentralisation des activités de lutte contre le Sida et de motiver les leaders d’opinion, les religieux etc.
C'est pourquoi, à l'occasion de ce tour, au-delà des séances de sensibilisation, il sera procédé à la redynamisation du comité départemental, en vue d'impulser le mouvement de la lutte dans les secteurs locaux, par l'installation des comités sous-préfectoraux, communaux et villageois, a ajouté la ministre. De l'avis de Dr. Coulibaly Mallan, la situation épidémiologie de la Côte d’Ivoire commande d'organiser une grosse opération du genre “Tour Côte d'Ivoire” : En 2000, 1 million de séropositifs, 10% des personnes âgées de 15 à 45 ans infectées, 600 000 orphelins, 1ère cause de mortalité etc. Les agences des Nations Unies et l'ONU/Sida ont apporté leur caution à l'opération par la présence effective de Mme Tamary Safri, président du groupe thématique ONU/Sida, et M. Al Moustapha Ben Lami du PNUD.
Des présences qui ont rassuré le Premier ministre, M. Affi N'Guessan, aux yeux de qui, en matière de Sida, la Côte d'Ivoire est dans une situation d'urgence et mérite une assistance appropriée. Cendres Glazaï

Lire l'article original : www.notrevoie.ci/story.asp?ID=4616

Le centre de santé “Nabil Choucair” souffre de son exiguïté - Le soleil - Sénégal - 26/01/02
L’extension du centre de santé “ Nabil Choucair ” est présentement une des principales préoccupations du médecin-chef le Dr Alioune Fall et de son équipe. En effet, cette formation sanitaire qui a été gracieusement offerte aux populations par l’administrateur de sociétés, Fouad Choucair, ne parvient plus à satisfaire la forte demande des patients venant des zones polarisées. Or, selon le Dr Alioune Fall, “ le site du centre de santé “ Nabil Choucair ” n’est pas extensible. Lire l'article
Revue à mi-parcours du programme intégré de developpement de santé : Un bilan mitigé - Sud quotidien - Sénégal - 26/01/02

A un an de la fin du programme, la réunion annuelle conjointe gouvernement/bailleurs de fonds sur la situation sanitaire du Sénégal a eu lieu les 24 et 25 janvier 2002. Tout en confirmant la pertinence des orientations stratégiques du programme national de développement intégré de la santé (Pdis) certains goulots d'étranglement ont été relevés. Ils ont pour nom difficultés dans la gestion financière du projet et dans la gestion du personnel. Néanmoins, le programme constitue un cadre de planification et de concertation auquel, l'ensemble des acteurs de la santé reste attaché. Lire l'article

SANTÉ/ATELIER DE RESTITUTION DES RÉSULTATS DE LA MISSION D'APPUI AUX SOINS DE SANTÉ PRIMAIRES AU GABON - L'union - Internetgabon.com - 25/01/02
L'élaboration de stratégies communes comme point de mire
Réunis depuis hier dans un hôtel de la place à l'initiative de la Cellule d'appui aux soins de santé primaires, les experts de la santé devraient accoucher cet après-midi de stratégies communes permettant de développer et de promouvoir les soins de santé primaires dans l'ensemble des départements sanitaires de notre pays.
UN atelier de restitution des résultats de la mission d'appui aux soins de santé primaires au Gabon s'est ouvert hier matin dans un hôtel de Libreville. Initiée par le ministère de la Santé publique et de la Population et prévue pour prendre fin cet après-midi, cette rencontre de professionnels de la santé a pour but de présenter à l'ensemble des participants les résultats de la mission menée sur le terrain par certains de leurs collègues dans le cadre de la promotion des soins de santé primaires dans notre pays.
Depuis près de deux ans, en effet, sur instruction du ministre de la Santé publique il avait été décidé de réhabiliter les soins de santé primaires. C'est ainsi qu'en marge de l'organisation de quelques ateliers au cours de la période retenue, une mission de terrain dans certains départements de notre pays avait été menée par la Cellule d'appui aux sains de santé primaires, créée au sein du ministère de la Santé. Cette mission avait pour rôle essentiel d'identifier les problèmes qui se posent dans chacun des départements ciblés par l'étude.
Il s'agit donc pour les membres composant la Cellule de présenter leurs résultats aux autres experts qui n'ont pu aller sur le terrain. Au cours de leurs travaux, les participants échangeront leurs expériences respectives et devront accoucher de stratégies idoines communes permettant véritablement de développer et de promouvoir les soins de santé primaires dans l'ensemble des départements sanitaires de notre pays.
L'objectif recherché à travers cette réflexion étant, selon le ministre de la Santé publique ouvrant hier matin les travaux de cette réunion en présence du représentant de l'OMS au Gabon, Alain Christophe Brun, de rendre effectives les stratégies d'opérationalisation des 14 départements retenus lors de l'atelier national de consensus. De fait, pour Faustin Boukoubi, les résultats des missions du terrain constituent une référence pour la réflexion surtout en ce qui concerne les solutions à apporter au problème du médicament et à celui du financement de la santé.
Convaincu pour sa part qu'une santé pour tous passe nécessairement par la promotion des soins de santé primaires, et au moment ou le gouvernement vient de lancer le processus d'élaboration du document national de stratégie de réduction de la pauvreté dans notre pays, le représentant de l'OMS au Gabon a réaffirmé la disponibilité de son organisme à apporter l'appui technique nécessaire au département de la Santé dans le cadre de la mise en oeuvre du plan de coopération qui lie cette structure internationale à notre pays.
Lire l'article original : www.internetafrica.com/gabon/actu/actu_25012002h.htm
Lutte contre le sida : Le ministère de tutelle lance le tour de la Côte d’Ivoire - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 25/01/02

Le ministère chargé de la lutte contre sida n’en démord pas. Profitant de son anniversaire (un an d’existence), il lance l’idée du tour de la Côte d’Ivoire contre le sida en présence du Premier ministre Affi N’Guessan à l’hôtel Sofitel avec la ministre Assana Sangaré.
Pourquoi donc un tour de la Côte d’Ivoire ? Un tour pour permettre d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixés à travers de nombreux séminaires et ateliers. Profiter pour faire l’état des lieux dans le domaine de la prise en charge et la prévention. Renforcer la sensibilisation de la population sur l’ampleur de l’épidémie en impliquant tous les leaders dans chaque département et mettre en place les comités départementaux. L’organisation du tour nécessite la mobilisation des leaders dans chaque département selon la ministre Assana Sangaré. Il s’agit des préfets, sous-préfets, maires et députés qui seront sensibilisés par une préparation qui permettra de faire une réunion de lancement.
Les missions dans les départements seront précédées d’équipes exploratoires qui permettront de rendre compte de l’état d’avancement des préparatifs et de faire une analyse de la situation. Un plan de communication sera élaboré comme le précise le ministère et contribuera à sensibiliser les populations sur l’importance du tour pour la lutte contre la pandémie du Vih/Sida. Un tel événement ne peut se faire sans la participation des partenaires traditionnels du MLS que sont le système des Nations unies, les partenaires bilatéraux, multilatéraux et les Ong. Les villes prévues sont : première semaine de février : Aboisso et Adiaké, 2ème semaine de février : Abengourou, Agnibilékrou, 3ème semaine de février : Agboville, Adzopé. Au mois de mars : Gagnoa, Oumé, Divo, Lakota, Touba, Odienné, Bondoukou, Bouna, Tanda. Mois d’avril : Dabakala, Katiola, Bouaké, Béoumi, Sakassou, Yamoussoukro, Toumodi, Tiébissou, Dimbokro, Bocanda. Mois de mai : Daoukro, Bongouanou, Man, Danané, Biankouma, Bangolo, Duékoué. Mois de juin : Daloa, Issia, Bouaflé et bien d’autres villes. Toutes les villes seront visitées. Ce tour de Côte d’Ivoire contre le sida est un événement qui dure 12 mois et qui doit conduire à une grande mobilisation de la population pour faire de la multisectorialité une réalité.
L’ambition du ministère est d’amener à terme les départements à réaliser leurs plans sectoriels et rendre effective la lutte.
LAMBERT AKA
Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=9307

Vaccin gratuit contre la méningite : il faut de la vigilance. - Sidwaya - Burkina Faso - 25/01/02
La campagne vaccinale contre la méningite à méningocoques A et C a débuté au Burkina, il y a quelques jours. Plus de 25 districts sanitaires à travers le pays sont concernés par la présente opération de vaccination.
Des vaccins mis à la disposition de ces districts doivent être gratuitement administrés aux jeunes enfants de 2 à 30 ans n'ayant pas reçu de vaccin au cours des trois précédentes campagnes. De par le passé, certains agents sans vergogne se sont enrichis illicitement en vendant les vaccins aux populations. Les vaccins offerts gratuitement par le ministère de la Santé ne doivent en aucun cas être administrés contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Il faudrait qu'on veille à ce que cela ne se reproduise plus. Surtout que des rumeurs font état, d'ores et déjà que dans certains districts, les populations déboursent 300 F pour se faire vacciner.

FIEVRE HÉMORRAGIQUE VIRALE DE TYPE EBOLA : Cinq nouveaux décès dans le département de la Zadié - L'union - Internetgabon.com - 25/01/02
Au cours de la conférence de presse donnée mercredi dernier, le ministre de la Santé publique et de la Population a indiqué que ces nouveaux cas, qui s'ajoutent aux 18 décès connus jusque-là, ont été enregistrés durant la période du 8 au 20 janvier dernier dans le département de la Zadié.
Le ministre de la Santé publique et de la Population était face aux journalistes mercredi dernier, dans le cadre d'une conférence de pressé. Avec à ses côtés le représentant de l'Organisation mondiale de la Santé au Gabon, Alain Christophe Brun et le lieutenant-colonel Bignoumba, mandataire du service de Santé militaire à ce tour de table, Faustin Boukoubi tenait à faire le point des derniers développements survenus dans le département de la Zadié.
Une localité située à plus de 500 km de Libreville et où une fièvre hémorragique virale de type Ebola sévit depuis fin octobre dernier. À la date du 20 Janvier 2002 a indiqué le ministre de la Santé publique donnant lecture du bulletin épidémiologique du Comité international de coordination technique et scientifique, cinq nouveaux décès ont été enregistrés durant la période du 8 au 20 janvier dernier.
Cela porte à 23 le nombre officiel de personnes mortes depuis le déclenchement de cette épidémie dans la province de l'Ogooué-Ivindo, sur 26 cas recensés. "Le nombre de cas enregistrés au cours de cette période (5), précise le bulletin épidémiologique mis â la disposition de la presse, comprend à la fois de nouveaux malades et des cas anciens survenus dans les villages et dont l'information n'a été portée à la connaissance de nos équipes que récemment. II en est de même des suspects (6)".
"Un seul décès est survenu au Centre médical de Mékambo. Les quatre autres ont eu lieu dans les villages. Quant aux décès suspects (3 sur la période), ils ont été révélés à nos équipes par les villageois, sans que nous ayons pu en déterminer laboratoire", indique encore le document des spécialistes de la santé.
En ce qui concerne les sujets contacts (personnes ayant été en contact avec les malades et lui sont donc suspectées d'être de nouvelles sources de contamination), ils ont été dénombrés à 197 cas à la date du 7 janvier 2002. Ce nombre devrait être précisé dans les jours à venir par les équipes médicales qui évoluent actuellement sur le terrain, grâce aux efforts consentis par le président de la République et le gouvernement par la dotation d'un important dispositif logistique (11véhicules) et d'équipements destinés à l'intensification du travail de sensibilisation et d'éducation sanitaire, ainsi qu'aux activités de surveillance épidémiologique et de prise en charge des patients.
Faustin Boukoubi a, en outre, saisi l'opportunité de la rencontre avec les journalistes pour balayer du revers de la main les rumeurs distillées ces derniers jours, selon lesquelles il y aurait des cas de virus Ébola à Libreville. Pour le ministre de la Santé, "II n'y a aucun cas à Libreville", les quatre sujets évoqués ces derniers temps n'ont été en réalité que de "fausses alertes" confirmées par des résultats issus des prélèvements réalisés sur ces personnes.
II a par ailleurs précisé que depuis le déclenchement de l'épidémie, aucune évacuation sanitaire à destination de Libreville n'a été effectuée. Et que les malades et les sujets contacts bénéficient d'une surveillance épidémiologique sur Place dans le département de Zadié, où un cordon sanitaire a été érigé avec le concours des forces de sécurité pour filtrer les mouvements des population. Toutes choses qui, de son point de vue, doivent ramener le calme et la sérénité chez de certains Librevillois en proie depuis quelques jour a une psychose.
Lire l'article original : www.internetafrica.com/gabon/actu/actu_25012002g.htm
Journée mondiale contre la lèpre : Issia pourrait mettre l’accent sur la lutte de proximité - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 25/01/02

Soixante ans après début de la croisade contre la lèpre, la Côte d’Ivoire persévère et espère que la croisade initiée par Raoul Follereau à partir de Bingerville (à l’appel des Sœurs de Notre Dame des Apôtres) portera ses fruits. Du moins si l’on en croit M. Mathieu Charles Auguste, Représentant national de la Fondation Raoul Follereau; selon qui, à la faveur de la commémoration de la 48è Journée Mondiale des lépreux de dimanche prochain à Issia, le discours des premiers responsables de la Santé en Côte d’Ivoire pourrait être axé autour de l’implication personnelle de chaque ivoirien dans une lutte de proximité, dans son environnement immédiat.
Une stratégie qui s’impose plus que jamais d’autant que, toujours selon le Représentant national de la Fondation Raoul Follereau, la Côte d’Ivoire compte environ 2000 malades en traitement (ils étaient 120 mille de 1942). Et cela malgré la découverte de médicaments (poly chimiothérapie) mis au point en 1981, disponibles gratuitement permettant de guérir à 100% les malades en 6 mois de traitement pour les cas les plus légers, en 12 mois pour les cas les plus compliqués.
A Issia, il s’agira donc de saisir l’occasion de cette autre commémoration de la croisade de Raoul Follereau pour briser les barrières psychologiques, sensibiliser encore une fois la commun nationale tout entière sur cette maladie invalidante certes, mais vaincue sur le plan de la science.
Restera toutefois à répondre à une grande question de l’heure : comment amener les personnes qui ignorent qu’elles sont atteintes de la lèpre à se débarrasser des préjugés en vue de recourir aux médicaments mis gratuitement à leur disposition? Comment réinsérer socialement les personnes déjà atteintes et mutilées ? Une préoccupation que les premiers responsables de la Santé en Côte d’Ivoire partageront certainement avec tous les Ivoiriens. A Issia il s’agira enfin de rendre hommage à l’œuvre du Dr Séri, natif d’Issia, l’un des disciples du “Vagabond de la charité”, le premier léprologue africain. Qui jouit d’une retraite méritée, après avoir passé toute sa carrière à lutter, à sensibiliser ses frères ivoiriens sur la maladie de la lèpre.
TANOH Benoît
Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=9306

Les hanséniens blanchis de Tamba ruent dans les brancards - Le soleil - Sénégal - 24/01/02
L’association régionale des hanséniens blanchis ne veut plus reverser l’argent collecté dans la région de Tamba au nouveau bureau national de l’association sénégalaise d’action sociale et d’assistance aux lépreux (ASAL). M. Hamadi Cissokho, représentant de cette association, a fait, lundi dernier, cette déclaration devant le comité régional de lutte contre la lèpre. Le comité se réunissait pour préparer la journée consacrée aux lépreux qui aura lieu le mardi 26 février 2002. Lire l'article
Grève à l'Ucad : Les facs de Sciences et de Médecine entrent dans la danse- Sud quotidien - Sénégal - 24/01/02
L'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) dont certaines facultés, sous la houlette de l'Union des étudiants de Dakar (Ued), sont en grève depuis plus d'une semaine, voit le mouvement se généraliser. En effet les facultés de médecine et de Sciences qui jusque là avaient refusé de suivre le mouvement, ont décidé d'aller en grève de leur côté.
L'Union des étudiants de Dakar est ferme dans sa position: "Tant que les autorités académiques ne satisferont pas nos revendications, nous ne rejoindrons les amphithéâtres". Avec un nouveau mot d'ordre de 72 heures renouvelables, l'année universitaire 2001-2002 est partie pour subir un retard sur le calendrier académique initialement fixé. "Les étudiants ont pris la mauvaise habitude d'aller en grève à cette période de l'année" confie El. Diop, étudiant en lettres, rencontré au cours de l'assemblée générale qui se tenait devant la direction du Centre des oeuvres universitaires de Dakar (Coud). Alors que les dirigeants de l'Ued égrenaient du haut de l'esplanade, les maux dont souffre l'Université "par la faute des autorités étatiques qui ne veulent rien faire", certains des étudiants qui étaient venus aux nouvelles ne pouvaient cacher leur désapprobation quant à la poursuite du mouvement. "Nous pouvons décider du commencement du mouvement mais nous ne pouvons prévoir la suite" fulmine un futur maîtrisard en droit.
Les facultés de Médecine et de Sciences qui, jusque là, avaient refusé de suivre l'Ued ont décidé d'aller à leur tour en grève. C'est ainsi qu'elles ont tenu une assemblée générale pour dénoncer les mauvaises conditions d'études des étudiants. I. S
Lire l'article original : www.sudonline.sn/archives/24012002.htm
La maternité de Vélingara dispensera des soins obstétricaux d’urgence - Le soleil - Sénégal - 24/01/02
La maternité de Vélingara offrira des soins obstétricaux d’urgence (SOU) pour accentuer la lutte contre la mortalité maternelle. Dans ce dessein, les locaux de la maternité seront réhabilités, l’équipement modernisé et renforcé. Le personnel sera aussi formé. Toutes ces activités sont prévues dans le cadre du nouveau programme FNUAP/gouvernement du Sénégal (2002-2006) qui démarre dans les prochaines semaines. La révélation a été faite par le Médecin Colonel, Adama Ndoye, Chef du Service national de la santé de la reproduction au ministère de la Santé et de la Prévention qui vient de séjourner dans la région de Kolda en compagnie du représentant du FNUAP au Sénégal, M. Essan Niangoran. Lire l'article
Plan stratégique contre le sida : 7 000 personnes bénéficieront du traitement antirétroviral d’ici 2006 - Le soleil - Sénégal - 24/01/02
D’ici 2006, 7.000 personnes devraient pouvoir bénéficier dans les dix régions de médicaments ARV contre 450 actuellement. Dans la même période, le dépistage devrait être généralisé. Ce sont là deux des axes forts du plan stratégique 2002 – 2006 de lutte contre le SIDA. Lire l'article
Grève des travailleurs municipaux de la santé : Le mouvement suspendu en attendant,...- Sud quotidien - Sénégal - 24/01/02

Après avoir observé une grève de zèle illimitée pour réclamer leur prime de motivation, les travailleurs municipaux de la santé ont décidé de suspendre momentanément leur mouvement. En effet, les autorités ont décidé de satisfaire leur revendication et cela à partir du 25 janvier.
"Nous avons décidé de suspendre notre mouvement de grève jusqu'à nouvel ordre" a déclaré Sidya Ndiaye, secrétaire général du syndicat unique et démocratique des travailleurs municipaux (Sudtm). Cette décision fait suite, selon lui, à la rencontre que les travailleurs municipaux ont eu avec le conseiller technique n°1 du ministre de la santé et de la Prévention, le Pr Eva Marie Coll Seck, lundi dernier. Il explique qu'il a été décidé de satisfaire la revendication des travailleurs municipaux, à savoir l'octroi de la prime de motivation à tous les agents. Cependant, Sidya Ndiaye a révélé que la date butoir est fixée au vendredi 25 janvier 2002. "Si nous ne voyons pas la couleur de notre argent à cette date, nous allons déposer un nouveau préavis de grève", précise-t-il. Il rappelle à cet effet que la prime de motivation est un droit pour tous les agents de la santé sans exclusive. "Nous considérons injuste le fait de faire bénéficier de ces primes aux agents de l'Etat et de nous oublier, soit-disant que nous sommes des agents municipaux, donc exclus d'office de cette manne". Pourtant, fait-il savoir, "nous faisons le même travail que les agents de l'Etat, même si nous dépendons des collectivités locales qui sont des démembrements de l'Etat". C'est pourquoi, il estime qu'il ne doit pas y avoir de discrimination entre agents d'Etat et agents municipaux. Et d'ajouter ferme: "Nous avons droit à cette prime annuelle qui s'élève à 324.000 F Cfa par agent. Si les autorités ne respectent pas leurs engagements, c'est à dire le paiement de la prime à partir du 25 janvier, nous allons paralyser complètement le secteur de la santé que nous gérons". Il rappelle d'ailleurs qu'à l'hôpital Abass Ndao et dans les quatre districts de Dakar, 70% du personnel de santé sont constitués par les agents municipaux. "C'est dire que nous sommes plus que représentatifs", lance-t-il.
Le responsable du syndicat des travailleurs municipaux souligne qu'il y a d'autres points de revendications qui ont été discutés lors de la rencontre avec le conseiller technique du ministre de la santé et de la Prévention. Il s'agit notamment de l'amélioration des conditions de travail des travailleurs municipaux par une meilleure considération de leur statut. I. SARRE
Lire l'article original : www.sudonline.sn/archives/24012002.htm

Enquête sur des cas signalés de méningite - IRIN - 23/01/02
Une équipe de responsables sanitaires au Ghana a été déployée lundi par le gouvernement dans la région centrale de Bongo Ahafo en vue d'enquêter sur des cas signalés de méningite, a indiqué mardi à IRIN un officiel.
Une infection de méningite dans la zone a été signalée il y a une semaine par une unité de surveillance, a précisé à IRIN Sapong Menua, l'administrateur de la division nationale de la santé publique. Les premières constatations sont attendues pour mercredi, a-t-il ajouté, mais on sait déjà que plusieurs personnes sont mortes.
Le quotidien ghanéen 'Daily Graphic' a rapporté samedi que cinq personnes sont mortes des suites de la maladie à Gako, dans le district de Jaman, à Brong Ahafo. Quatre autres personnes qui ont contracté la maladie ont été admises à l'Hôpital Sampa, a-t-il poursuivi.
Citant le directeur régional des services de santé, Kofi Asare, le journal a informé que l'épidémie serait attribuée à l'harmattan, un vent sec qui balaie actuellement la région de l'Afrique de l'Ouest et qui a affecté des habitants vivant dans des lieux peu aérés.
Le Ghana se trouve dans ce que l'OMS appelle la ceinture de la méningite en Afrique subsaharienne. Chaque année, la maladie frappe habituellement les pays sahéliens entre janvier et avril, période pendant laquelle les vents de la saison de l'harmattant dans le désert aride du Sahara soufflent au sud.

Abandon des mutilations génitales féminines : Le plan d'action est lancé - Sud quotidien - Sénégal - 23/01/02
Depuis plusieurs années, les pouvoirs publics sénégalais, appuyés en cela par leurs différents partenaires telles que les institutions spécialisées du système des Nations Unies, (Fnuap, l'Unifem, l'Unicef etc...) et les Organisations non gouvernementales, sont en train de mener une lutte sans merci contre la pratique des mutilations génitales féminines (Mgf). Lire l'article
Accueil actualités Page précédente Page suivante
Copyright © 2002 NG COM Santé tropicale. Tous droits réservés. Site réalisé et developpé par NG COM Santé tropicale - Présentation du site