L'actualité

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C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

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L'actualité de la santé en Afrique

Janvier 2003

9,1 milliards de Fcfa pour le renforcement du programme de nutrition - Le Soleil - Sénégal - 08/01/2003
"Donner à chaque Sénégalais un statut nutritionnel satisfaisant tout en lui permettant d'adopter un comportement adéquat pour son bien-être et pour le développement de la communauté". Cette volonté du gouvernement s'est traduite, depuis les années 90, par la mise en place du Programme de renforcement de la nutrition (PRN). Le programme décennal, mis en œuvre par la structure, s'articule autour de l'"amélioration de la croissance des enfants de 0 à 5 ans, vivant dans les zones urbaines ou rurales pauvres du Sénégal et du renforcement des capacités institutionnelles et organisationnelles pour mettre en œuvre et évaluer les interventions de nutrition". Lire la suite

Lutte contre la méningite : la riposte à une éventuelle épidémie - sidwaya - Burkina Faso - 08/01/2003
Sous l'égide du ministère de la Santé, il s'est tenu mardi 7 janvier 2003 au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), une rencontre sur la préparation et la réponse à une éventuelle épidémie de méningite en 2003. La rencontre a regroupé hauts-commissaires, directeurs régionaux de la Santé, directeurs régionaux des hôpitaux et médecins-chefs des districts sanitaires.
La méningite sévit au Burkina Faso depuis un certain nombre d'années. Beaucoup d'efforts ont été menés, mais le mal perdure. Quelles stratégies idoines alors adopter pour combattre efficacement ce mal ? C'est à cette question que tentent de répondre les autorités du ministère de la Santé de concert avec les hauts-commissaires.
Pour le ministre de la Santé, M. Alain B. Yoda, "les vents d'harmattan qui commenceront bientôt à souffler risquent de favoriser la circulation des germes à l'origine de maladies qui nous assaillent de façon continue depuis quelques années dont la méningite."
En effet, en 2002 avec 12 928 cas notifiés par l'ensemble des districts sanitaires du pays avec 1 482 décès, le taux de létalité est passé de 10 à 13,5%. La particularité de l'épidémie de l'année 2002 réside dans le fait qu'elle est due à une souche de méningocoque, le Nesseria meningitidis du sérogroupe W135.
Le ministre Yoda a fait savoir que les différentes structures de la Santé ont reçu des directives strictes et précises concernant aussi bien la surveillance épidémiologique, les notifications, les prises en charge des patients et les activités d'analyses des laboratoires.
Les objectifs du plan de riposte consistent à obtenir en temps utile, les données nécessaires à la prise de décisions, à permettre une identification des germes en cause dans les hôpitaux à travers un pré-positionnement des kits pastorex.
Pour l'heure, il y a un stock de 69 000 doses de vaccins tétravalents disponibles.
"La lutte contre la méningite peut être efficace en l'absence de vaccination dès l'instant où l'on dispose d'un traitement efficace et gratuit capable d'arrêter la progression de la maladie", affirme le ministre de la Santé, M. Alain Yoda.
C'est ainsi qu'un appel a été lancé aux hauts-commissaires à mettre en œuvre les différentes recommandations. Il s'agit entre autres, du fonctionnement effectif des comités locaux de lutte contre les épidémies, de la mobilisation des partenaires locaux, de l'application effective de la mesure de gratuité de la PEC des cas de MCS et le suivi régulier des stocks de médicaments et consommables.
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_08_01/sidwaya.htm

Mortalité maternelle : le gouvernement malgache et les Nations Unies ensemble dans les zones à risques ! - Midi-Madagasikara - Madagascar - 08/01/2003
En signant le document final de la réduction de la mortalité maternelle, le ministre de la Santé le Pr. Andry Rasamindrakotroka, représentant le gouvernement malgache, et le Dr. Bernard Coquelin du UNFPA (United Nations Funds Population Activities) pour le système des Nations Unies se sont engagés à "travailler ensemble dans les zones géographiques de Madagascar où la mortalité maternelle est élevée, afin de la réduire".
C'était hier après-midi à l'Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona, lors d'une simple cérémonie qui a vu la présence du représentant de la Banque Mondiale Hafez Ghanem avec ceux des organismes onusiens Sanhoudi Bouri, Barbara Beintein, André Ndiakuyze et les responsables du ministère de la Santé.
Le taux de mortalité maternelle est de 488 décès pour 100.000 naissances à Madagascar selon le ministre de la Santé le Pr. Andry Rasamindrakotroka pendant son intervention. Pour la partie malgache, la finalisation de ce document traduit son engagement pour une maternité sans risque par la réduction de la mortalité maternelle. A suivre les explications du Dr. Bernard Coquelin qui va quitter bientôt Madagascar, la réduction de la mortalité maternelle s'inscrit dans le cadre de la politique nationale de santé, de la politique nationale d'amélioration de l'éducation, dans la promotion de la femme et de la politique nationale de la jeunesse et des loisirs. Elle intègre aussi les priorités nationales et illustre la réforme des Nations Unies. "Cette déclaration n'est ni un programme ni un plan d'action mais un engagement des deux parties !" devait-il encore souligner.
Toujours dans le domaine de la santé, l'Organisation Mondiale de la Santé et le ministère de la Santé ont eu, après la signature de cette convention, une séance de travail pour faire le bilan du plan d'action 2002-2003 durant l'année dernière. Le Dr. André Ndiakuyze et le ministre Andry Rasamindrakotroka ont dirigé les travaux de cette séance durant laquelle on a tracé les perspectives de cette année 2003.
Herivonjy Rajaonah
Lire l'article original : http://www.midi-madagasikara.mg/

Boulkiemdé : la direction régionale du Centre-Ouest dispose de nouveaux locaux - sidwaya - Burkina Faso - 08/01/2003
La direction régionale de la Santé du Centre-Ouest dispose désormais d'un nouveau local. L'inauguration de l'infrastructure a eu lieu, lundi 30 décembre 2002 en présence du secrétaire général de la province du Boulkiemdé, du maire de la commune de Koudougou et des autorités sanitaires du Centre-Ouest.
D'un coût de réalisation de 150 millions de francs CFA, le nouveau bâtiment servant de locaux à la direction régionale comprend dix bureaux, une salle de réunion, un cafétéria...
Construit depuis 1998, la réception du bâtiment n'avait pu avoir lieu en raison de réserves émises à l'endroit de l'entrepreneur.
Le directeur régional de la Santé du Centre-Ouest par intérim, M. Pierre Fayama et son personnel se sont réjouis de la réalisation de ce nouveau bâtiment. Pour le Dr Fayama, l'occupation des nouveaux locaux va offrir un cadre agréable de travail et résoudre, du même coup, le problème de bureaux qui se posait avec acuité. Cependant, force est de constater que de nombreuses difficultés subsistent et constituent des goulots d'étranglement dans la mise en œuvre des missions de la direction régionale de la Santé du Centre-Ouest.
Selon le docteur Fayama, la DRS du Centre-Ouest au regard de sa situation géographique, est en proie aux maladies à potentiel épidémique alors que sa direction ne bénéficie d'aucun appui de partenaire local depuis le départ de l'ONG Medicus Mundi. Le soutien de certains partenaires serait donc souhaitable pour permettre à la DRS de mener à bien ses activités.
S'agissant de l'équipement des nouveaux locaux, le DAF du ministère de la Santé qui assistait à la cérémonie, a donné l'assurance que du matériel sera mis à la disposition de la direction régionale dans les deux semaines à venir.
François KABORE
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_08_01/sidwaya.htm

Les maladies de l'harmattan - sidwaya - Burkina Faso - 07/01/2003
L'harmattan est un vent sec, froid chargé de particules poussiéreuses venant du Sahara soufflant sur toute la zone soudano-sahélienne dont fait partie le Burkina Faso.
Il s'étend de la mi-novembre à la fin mars. Pendant cette période de l'année, il sévit un climat particulier favorable à la survenue d'un grand nombre d'affections, les unes plus graves que les autres. Cette poussière se compose de particules végétales (herbes, fleurs sèches, pollen) animales (plumes d'oiseaux, déchets de toute sorte), de microbes, de virus, de parasites, de champignons microscopiques. On constate pendant ce temps que la peau se craquelle, les muqueuses buccales se fendillent et les narines se dessèchent. Les efforts de toux et pour se moucher traumatisent les vaisseaux et les font saigner. Il est courant de voir des traces de sang dans les crachats et dans la morve. Les vaisseaux sanguins sont les principales voies pour le cheminement des germes de toutes sortes à distance: dans les sinus, les oreilles, le cerveau, le liquide rachidien. Lire la suite

Koun-Fao : aucune maternité dans les 36 villages - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 06/01/2003
Les infrastructures sanitaires sont insuffisantes. Il n'existe pas de maternité dans les 36 villages que compte la sous-préfecture dont quatre localités ont eu la chance de se doter de dispensaires. En matière d'électrification, la situation est des plus alarmantes. Seuls deux villages sur les 36 bénéficient du courant. En vue d'insuffler une nouvelle dynamique à la région Agni Bona, le sous-préfet, M. Sinhindou Coulibaly, a entrepris des actions de développement. Il s'agit de l'installation de structures financières de proximité (CMEC) dans les villages centres pour encourager l'épargne susceptible de créer des micro-projets.
TRAORE MOUSSA
Correspondant régional
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=16302

Adiaké : médecins et infirmiers initiés aux soins obstétricaux d'urgence - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 03/01/2003
L'utilisation du partogramme et les soins obstétricaux d'urgence. Tel est le thème de la formation qui a réuni il y a quelques jours au centre culturel tous les médecins, infirmiers et sages-femmes du nouveau district sanitaire d'Adiaké. Cette formation entre dans le cadre de la coopération entre la Côte d'Ivoire et l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a financé ce séminaire de formation continue à l'intention du corps médical. Le ministère de la Santé, à travers son programme national de santé publique et de la reproduction, a décidé de décentraliser cette formation afin de toucher le maximum d'agents sanitaires.
Pour Mme Assi Béda, formateur , superviseur au niveau du même programme, la finalité de cette rencontre est la réduction de la mortalité maternelle en Côte d'Ivoire.
Nombre de femmes selon des études meurent en couche. Le taux très élevé parle de lu- même : 597 femmes meurent pour 100.000 "naissances vivantes". C'est forte de ces constats similaires à beaucoup de pays en voie de développement que l'OMS a décidé d'aider notre pays en nous proposant des actions concrètes pour y remédier, a déclaré Mme Beda. Elle a en outre exprimé son amertume face à la situation du pays qui pénalise toutes les grandes villes du Nord de la Côte d'Ivoire (Korhogo, Katiola, Ferké, Touba, Boundiali…) qui devaient recevoir maintenant les formateurs de ce thème. Pour mémoire, cette formation a eu déjà lieu dans la majorité des villes du Sud. Et c'est compte tenu de la situation de crise dans laquelle se trouvent les villes précitées que l'on a décidé d'utiliser les fonds présents pour intervenir dans les nouveaux districts non visités, a-t-elle conclu. Les auditeurs, encadrés par le Docteur Assi, gynécologue obstétricien, à l'Hôpital général de Grand-Bassam, et Mme Ouattara Sita, chargée de coordonner toutes les activités au niveau du district sanitaire de Bassam, ont eu droit à 7 modules. Ce sont les généralités sur le partogramme, la dilatation du col et le partogramme, les autres signes de la progression du travail, l'état du fœtus et de la mère, les anomalies survenant au moment du travail, les urgences obstétricales et les conduites à tenir devant elles et la surveillance de la période post-partum (après l'accouchement).
OUATTARA ABOUBACAR
Correspondant local
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=16351

Commune de Kahone : grâce à l'ONG DISC, le poste de santé reprend ses activités - Le Soleil - Sénégal - 02/01/2003
La fête a battu son plein jeudi à Kahône-La-Légendaire (pour avoir été, à l'époque coloniale, l'un des tous premiers chefs-lieux de Canton du pays). C'était à l'occasion de la cérémonie de réception du logement de l'Infirmier Chef du Poste (ICP) de Santé de la commune et la remise d'un important lot d'équipements.
Le poste de Santé de Kahône est, depuis jeudi dernier fonctionnel, si l'on se souvient qu'il y a presque six mois que la structure sanitaire avait semblé baisser pavillon, parce que dépourvue de logement pour le chef de poste. Dès lors, il devenait impossible aux autorités compétentes d'y affecter quelqu'un. Alors, on imagine les difficultés que rencontraient les malades de la commune qui, pour se soigner, étaient dans l'obligation de mettre la main à la poche pour payer le transport de Kahône à Kaolack (3 km).
Mais aujourd'hui, ces mêmes populations sont en train de pousser un grand ouf de soulagement, non sans rendre grâce à Dieu et dire un grand merci au premier magistrat de la jeune commune et à son équipe municipale.
En effet, le maire Ousmane Guèye a fait des pieds et des mains pour porter les initiatives de la commune, en matière de santé au projet " Décentralisation et Initiatives de Santé Communautaire " (DISC). Ce dernier devait donc l'appuyer pour qu'enfin ce logement tant souhaité voit le jour, pour le plus grand bonheur des populations. Aussi, à l'occasion de la cérémonie, le maire l'a rappelé, en soulignant que : " notre collectivité locale a exprimé ce vœu à DISC qui a consenti à apporter un complément du financement requis pour la réalisation de ce joyau que la commune s'est donc attelée à construire pour le bonheur des populations de Kahône, pour un coût de 7.364.000 F.CFA, ainsi que l'adduction d'eau (2 millions F.CFA) ".
Pour le maire, ce logement vient à son heure. Quand on sait que l'infirmier d'alors était obligé de rentrer sur Kaolack. " Ce qui hypothéquait son retour du lendemain… ", a-t-il dit, avant de remercier, au nom des populations de Kahône, DISC et ses responsables.
Devant ces derniers (Dr Vincent Joret, chef d'équipe du projet, Dr Farba Lamine Sall chef du programme et Elhadji Sall, l'administrateur comptable de DISC), Ousmane Guèye a révélé qu'il a inscrit 15 millions de francs en faveur du poste de Santé dans son prochain budget et qu'avec l'appui de ses partenaires espagnols de Barcelone, bien des problèmes sanitaires seront résolus. Le chef d'équipe de DISC, le docteur Vincent Joret, s'est réjoui de la perception faite par les populations du partenariat qui lie la commune au projet DISC.
" Cette écoute de la commune à l'endroit des préoccupations des populations s'est enfin matérialisée, par la réalisation dudit logement et la dotation de cet équipement au poste de Santé de la ville mais aussi, par la réception de la case de Santé du quartier Thiant de Kahône ", a indiqué Dr Joret. Pour sa part, le chef du programme de DISC, le docteur Farba Lamine Sall a retracé le parcours du projet de construction du logement de l'ICP de Kahône.
" En effet, cette bâtisse a pu voir le jour suite au souhait exprimé par la commune de Kahône. DISC n'a fait qu'apporter son soutien financier ", a dit le docteur Sall, qui a invité les populations à assister l'infirmière Mlle Codou Ndiaye (qui a été installée officiellement le même jour par le docteur Jean Claude Boukar, représentant le médecin-chef de la région médicale de Fatick), à la maintenance de cet outil.
Grâce à ce partenariat fécond, qui aura été magnifié par les deux parties, Kahône a pu bénéficier d'ouvrage et d'équipements d'une valeur de 10.663.385 francs.
BABACAR DIENG
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=21693&index__edition=9776

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