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Les plantes médicinales et les dysfonctionnements érectiles : Trente-trois espèces efficaces pour les troubles sexuels - Le soleil - Sénégal - 19/02/02

L’étudiant Oumar Faye de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a présenté une thèse sur l’apport des plantes médicinales sur les troubles sexuels. Devant le jury, il a soutenu que 33 espèces efficaces peuvent être obtenues à partir des plantes médicinales que l’on trouve un peu partout dans le continent. Aussi, il préconise dans le cadre de la reforestation d’orienter la politique de reboisement dans le sens de ces plantes à usage nutritif et thérapeutique. Dans le monde souligne l’étudiant en Pharmacie, notamment en Afrique, des millions d’hommes se font consulter pour ce handicap. 10 à 20 millions de personnes seraient concernées aux Etats-Unis.
“ Les dysfonctionnements érectiles sont fréquents dans le monde et l’on estime qu’ils concernent deux millions d’hommes en France, 10 à 20 millions aux Etats-Unis. En Afrique et particulièrement au Sénégal de plus en plus d’hommes se font consulter pour ce handicap ”, constate Dr Hamet FAYE. De plus, “ actuellement, les particularités démographiques et économiques de l’Afrique, font que près de 75 % de sa population a recours aux plantes qui l’entourent pour se soigner, parce que n’ayant pas accès aux médicaments dits modernes ”.
Fort de ce constat, Hamet FAYE, pour obtenir le grade de Docteur en Pharmacie, a présenté sa thèse sous le thème : “ Approche phytothérapique des dysfonctionnements érectiles, de l’éjaculation prématurée et de l’inhibition de la libido dans la médecine traditionnelle, à Dakar (à propos de trois espèces de plantes médicinales) ”. Alors, vu que la pharmacopée traditionnelle a été déjà “ introduite dans de nombreux médicaments en Europe ”, mener une enquête au niveau local auprès de “ certains tradipraticiens pour recenser toutes les plantes médicinales utilisées dans le traitement des différents troubles sexuels chez l’homme ” requiert une grande importance.
D’après l’étude faite par le Dr Hamet FAYE, les dysfonctionnements érectiles frappent plus de 17 % des hommes. À ce jour trente-trois espèces ont été trouvées réputées être efficaces dans le traitement de ces troubles sexuels. Ces plantes sont entre autres, le bouleau d’Afrique “ Ngégan ” en wolof, le papayer, le Séné du Sénégal, le Sindian, le citronnier, le kola, le saucissonier, le santal du Sénégal, la liane de saba, le tamarinier, le gingimbre…
Pour rendre utilisables ces plantes, elles sont préparées sous formes de recettes médicinales étudiées. Ces recettes peuvent être des infusions, décoctions ou macération, dans ce cas, la préparation est sous forme de liquide. Elles peuvent être aussi solides. Il faut noter que même si elles ont des avantages, les inconvénients n’en manquent pas, et que donc une bonne gestion de l’environnement est quasi importante. Les préparations liquides, selon le Dr Hamet FAYE sont “ facilement altérables et posent des problèmes de conservation ”. Par ailleurs, elles donnent souvent “ un ensemble de substances groupées difficilement contrôlables. Ce qui pose des problèmes aux phytothérapeutes qui ont du mal à doser avec précision les plantes qu’ils utilisent ”.
Il faut donc dire que “ les plantes contribuent en grande partie à la satisfaction des besoins énergétiques, à l’alimentation et à la santé ”. Favoriser leur bon développement sied donc à ce moment. À cet effet le Dr Hamet FAYE préconise dans le cadre de la reforestation d’orienter la politique de reboisement dans le sens de ces plantes à usage nutritif et thérapeutique. Mais aussi et surtout d’essayer de mener une politique envers les vendeurs de ces plants, puisque “ les parties de plants utilisées sont souvent exposées à l’aire libre ”. Ce qui dans les normes cause un préjudice à la plante même. FATOU FAYE
Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=11619&index__edition=9519

Prévention des maladies bucco-dentaires : les chirurgiens-dentistes tiennent un conclave à Yaoundé sur la question - République du Cameroun Site officiel des Services du Premier Ministre - 19/02/02

Les 9è journées scientifiques et culturelles du Groupement des Associations Dentaires Francophones (GADEF) se tiennent depuis le 18 février à Yaoundé. Le Ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena en a ouvert les travaux en lieu et place du Chef de l'Etat sous le haut patronage duquel ils sont placés. C'est la première fois qu'une telle rencontre se tient en Afrique centrale.
Les maladies bucco-dentaires sont en pleine recrudescence au Cameroun, ce qui serait dû aux habitudes alimentaires des uns et à une hygiène dentaire approximative des autres. Selon certaines enquêtes, les dépôts mous occupent le premier rang des maladies avec une prévalence de 52 à 94%, le tartre , le second entre 15 et 70%, les caries dentaires, la troisième position , entre 32 et 80%. L'on se rend vite compte qu'avec pareilles statistiques, les maladies bucco-dentaires constituent un véritable problème de santé publique.
Pendant les quatre jours que dureront les travaux, les spécialistes de la dent examineront "les réalités odontologiques en Afrique". Ils devront en outre tenter de convaincre leurs gouvernements respectifs de développer une véritable politique de santé bucco dentaire préventive.
Lire l'article original : www.spm.gov.cm/actual/pactualités_f.htm

42è congrès du Collège ouest-africain de chirurgie : le choc des bistouris à Yaoundé - République du Cameroun Site officiel des Services du Premier Ministre - 19/02/02
Depuis le 18 février, les chirurgiens d'Europe et ceux d'Afrique brassent leurs savoirs et expériences à Yaoundé. C'est dans le cadre du 42è congrès du collège ouest-africain de chirurgie.
L'objectif de cette rencontre est de fédérer les connaissances et conjuguer les expériences, afin d'affiner la pratique de la chirurgie pour qu'elle soit source de réconfort des populations. C'est du moins ce qu'a déclaré le Professeur Maurice SOSSO, Président du Comité National Scientifique. Le forum en question se tient conjointement avec le 4è congrès de l'Association panafricaine des chirurgiens (PAAS), tout en bénéficiant de l'appui de l'Académie nationale française de chirurgie. Le ministre de la Santé, urbain Olanguena Awono a ouvert les travaux au Palais des Congrès devant près de 400 délégués de toutes les sociétés de chirurgie impliquées. Les deux thèmes choisis pour cette année sont : "Sida et chirurgie" et Cancer et lymphomes". Deux thèmes d'une actualité brûlante avec les ravages que causent au sein de la population africaine les maladies comme le Sida et le cancer.
Lire l'article original : www.spm.gov.cm/actual/pactualités_f.htm
MUGEFCI : Les nouveaux produits présentés aux fonctionnaires - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 19/02/02

Au niveau des prestations qu’elle offre à ses adhérents, la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (Mugefci) vient de leur concocter plusieurs autres produits. Les nouvelles prestations ont été expliquées aux représentants des différents syndicats et associations des fonctionnaires et agents de l’Etat au cours d’une assemblée générale tenue le 14 février à la Bourse du travail de Treichville. La Mugefci depuis le mois d’octobre dernier offre de nouveaux bons de produits pharmaceutiques aux adhérents. Les quotas des prestations allouées aux pharmaciens ont été supprimés. Ce qui permet désormais aux mutualistes de se servir à n’importe quel moment de la journée. Et puis, le nombre des pharmaciens agréées a augmenté pour atteindre à ce jour les 370, puisque l’agrément est désormais accordé à toute pharmacie qui en fait la demande. La Mugefci a aussi créé un guichet unique permettant aux mutualistes d’effectuer toutes leurs opérations en un même lieu. Au nombre des acquis, figure la mise en circulation des carnets de bons.
Les nouvelles prestations portent sur quatre nouveaux produits. A savoir le produit dit Ivoir’Santé, une assurance décès dont la cotisation mensuelle est de 15.000 FCFA ; Ivoir’Prévoyance, une assurance décès dont la cotisation mensuelle est de 3.000 FCFA par famille de dix personnes ; le “ Plan entraide mutuelle ” qui, à partir d’une cotisation de 5.000 F dans le mois fait obtenir des prêts importants. Enfin, le “ plan entraide plus dont la constitution du capital à partir de 5.000 F/mois se fait sur une durée de dix ans. L. KOHON
Lire l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=9646

Des spécialistes africains se penchent sur les soins après avortement - Le soleil - Sénégal - 18/02/02
Des médecins, sages-femmes et représentants de ministères de la Santé de 15 pays francophones d’Afrique participeront à Dakar du 04 au 07 mars 2002 à une conférence internationale sur les soins après avortement (SAA). Au cours de la conférence, les quinze délégations élaboreront des plans d’action pour initier ou étendre les services de soins après avortement dans leur pays. Des pays comme le Sénégal et le Burkina Faso qui ont déjà une expérience de SAA pourraient partager leurs expériences, enseignements et obstacles rencontrés avec ceux qui démarrent leurs efforts de SAA. Lire l'article
Les pharmaciens africains demandent une révision des textes réglementant leur profession - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 14/02/02
Les Journées pharmaceutiques de Brazzaville se sont achevées samedi en présence de nombreux pharmaciens venus d’Afrique et d’Europe qui avaient débattu pendant trois jours sur le thème : « Médicaments-pathologies transmissibles (sida-paludisme) et santé publique » et réfléchi à la réglementation de leur profession. Les débats ont été l’occasion de relever la complexité croissante de l’exercice du métier de pharmacien, de jeter un regard critique sur l’utilisation qui est faite des médicaments et de mobiliser les professionnels autour de la défense de la notion d’urgence thérapeutique. Rappelant que l’abus et la vente illicite de médicaments constituent un danger pour la société, les participants ont formulé dix recommandations, parmi lesquelles la mise en place d’un Ordre national des pharmaciens, la lutte contre la vente illicite des médicaments, la pratique illégale de l’exercice de la pharmacie, l’institutionnalisation des Journées pharmaceutiques de Brazzaville et la création d’une faculté de pharmacie dans la capitale.

A la clôture des travaux, Charles Ngamfouomo, directeur de cabinet du ministre de la Santé, de la solidarité et de l’action humanitaire a indiqué : « Les suggestions émises par ces assises visent à mettre à la disposition des populations des médicaments génériques de qualité. Toutes ces résolutions entrent dans le cadre de la mise en œuvre des orientations données par le gouvernement lors de l’adoption de notre politique nationale de santé. »
Lire l'article original : www.brazzaville-adiac.com/p_actualite.htm

Santé de la reproduction: Des parlementaires annoncent une proposition de loi pour le 8 mars - Le Soleil - Sénégal - 16/02/02
Le réseau des parlementaires sénégalais sur la population et le développement envisage de déposer, le 8 mars prochain, sur la table du président de l’Assemblée nationale, une proposition de loi portant sur la santé de la reproduction. La révélation a été faite, jeudi, par M. Famara Sarr, député, coordonnateur national du réseau des parlementaires sénégalais sur la population et le développement. Lire l'article
Hôpitaux français et sénégalais coopèrent contre le VIH/SIDA - Le soleil - Sénégal - 15/02/02
La prise en charge de la maladie du SIDA dans les hôpitaux du Sénégal trouve de nouvelles forces avec le programme intitulé “ Elan de solidarité thérapeutique hospitalière en Réseau ” (ESTHER) lancé, au nom de la France, par le ministre de la Santé, le Dr Bernard Kouchner.
Une délégation française a séjourné tout dernièrement à Dakar pour rencontrer le ministre de la Santé et de la Prévention, le Pr Awa Marie Coll Seck et les responsables du programme national de lutte contre le SIDA afin de poser le socle de base de cette nouvelle donne de la coopération sanitaire sénagalo-française.
D’un montant de 500.000 Euros (environ 350 millions de FCFA), “ ESTHER ” a pour but d’installer un partenariat entre des hôpitaux français et sénégalais. Ce programme, qui doit démarrer en avril 2002, permettra le renforcement des structures et les systèmes de soins, l’amélioration de la gestion et de l’approvisionnement en médicaments notamment antirétroviraux (ARV) et de lutte contre les infections opportunistes ainsi que le développement d’une approche globale incluant une participation des associations des communautés.
Ainsi des relations de partenariat ont été établies entre sept hôpitaux sénégalais et six de France, notamment l’hôpital régional de Saint-Louis avec l’hôpital de Lille-Tourcoing, l’hôpital Aristides Le Dantec avec les Hospices Civils de Lyon, l’hôpital Principal avec l’hôpital APHP Lariboisière et enfin le CHU de Fann, le centre de Santé Roi Baudouin de Guédiawaye et l’hôpital Abasse Ndao avec les hôpitaux de Bichat, APHP de Saint-Antoine et Trousseau.
Le Pr Awa Marie Coll Seck a salué cette initiative française de partenariat dans le combat contre le SIDA. Ce partenariat apportera un plus au plan stratégique national 2002-2006.
“ Soutenu par plusieurs pays européens et des partenaires internationaux, ce programme au sigle charmant constitue un appui supplémentaire de la France au Sénégal dans sa lutte contre le SIDA, notamment dans la prise en charge thérapeutique des malades du SIDA par le biais de médicaments antirétroviraux et contre les infections opportunistes, le suivi de ces patients grâce au centre de traitement ambulatoire (CTA) de l’hôpital de Fann mis en place par la Croix-Rouge française et l’OPALS ”, nous a confié le Dr Ibra Ndoye, Directeur Exécutif du Conseil national de lutte contre le SIDA présidé par le Premier Ministre. Ce Conseil a remplacé le comité national de lutte contre le SIDA. Au total 450 nouveaux patients seront pris en charge entre avril et décembre de cette année.
ESTHER contribuera, a annoncé le Dr Ndoye, à renforcer le programme de lutte contre la transmission du virus du SIDA de la mère à l’enfant (PTME), à prodiguer un appui nutritionnel et à offrir du lait artificiel aux enfants inclus dans le PTME. Enfin, d’autres volets sont inclus dans ce programme sénagalo-français dont l’hygiène hospitalière. Sur les trois sites déjà fonctionnels grâce à l’appui du fonds de solidarité thérapeutique international (FSTI), notamment le centre de santé roi Baudoin, les hôpitaux Aristides le Dantec et Principal, trois autres seront ouverts à Dakar (centre de santé de Pikine et hôpital Abass Ndao) et à l’hôpital régional Saint-Louis. FARA DIAW
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Lutte contre le sida : Le Lycée technique d’Abidjan se mobilise - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 15/02/02
Après l’implication du gouvernement dans la lutte contre la pandémie du sida dont personne n’ignore les effets dévastateurs, les élèves du lycée technique d’Abidjan sont entrés à leur tour dans la danse. Hier, l’administration et le comité de lutte contre le Vih/sida dudit établissement ont organisé une journée de sensibilisation et d’information sur le fléau.
“ Parce que notre milieu est l’un des plus touchés avec plus de 420.000 décès en 2000, c’est notre façon de participer au combat que mène le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de la lutte contre le sida (MLS) ” a indiqué Mme Thérèse Haccandy, proviseur du lycée technique d’Abidjan. Avant d’exposer les 3 objectifs visés par son établissement en organisant cette journée à savoir : faire comprendre les risques à ceux qui sont dans l’ignorance, fournir aux jeunes le maximum d’informations en vue de les protéger et enfin informer ceux qui sont déjà touchés des différentes possibilités.
“ Notre souhait est que chaque élève du lycée technique d’Abidjan s’interroge sur sa façon de vivre, s’inquiète et décide de changer, de rester tranquille, de s’abstenir ou à défaut de se protéger c’est-à-dire de se préserver ” a-t-elle conclu.
Le docteur Bahlou Koffi Alexandre du ministère chargé de la lutte contre le sida s’est dit heureux d’être en contact avec les élèves auxquels il a commenté avec beaucoup de pédagogie le film sur le phénomène du sida suivi de débats, et de témoignage et d’une représentation théâtrale.
Le représentant du ministre de l’Education nationale, M. Essui, a révélé la vulnérabilité du milieu scolaire où 5 enseignants meurent par semaine.
L’après-midi a été meublé par des activités sportives. PROSPER VANIE
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Malades mentaux : Un hôpital en construction - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 15/02/02

Le Docteur René Stockman, père supérieur de la congrégation religieuse “ Les Frères de la Charité ” et les autorités administratives et politiques de Yamoussoukro ont procédé le mardi 12 février dernier, à la visite d’un hôpital psychiatrique en construction sur la route d’Oumé.
Cette œuvre qui est le fruit d’une convention signée en 1999 entre le District autonome de Yamoussoukro et ladite congrégation religieuse belge comprend une salle de consultation, des dortoirs, une chapelle, une bibliothèque, etc. bien d’autres commodités ; le tout, en voie de réalisation (chaînage) sur une superficie de 7 hectares.
Cette impressionnante bâtisse dont le coût est estimé à 800 millions de F CFA permettra de trouver une solution heureuse au problème des nombreux malades mentaux qui sillonnent les artères de la ville, et qui permettrait à certains d’ironiser de la façon suivante : “ Yamoussoukro ; capitale des fous ”.
Une correspondanceparticulière de MATHIAS ABISSA
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Grève des infirmiers : Pr. N’Dori : ”Le budget ne permet pas de satisfaire aux revendications salariales” - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 14/02/02

“ Au moment où je m’adresse à vous l’économie de la Côte d’Ivoire ne permet pas de satisfaire à vos revendications qui dans le fond sont légitimes ”. C’est en substance ce qui ressort de la rencontre que le ministre de la Santé publique, le Pr Abouo N’Dori Raymond a eue hier à son cabinet avec les syndicats des personnels de la Santé.
Le ministre a indiqué que l’incidence financière des différentes exigences est de 30 milliards par an. Alors que toute la masse salariale du ministère de la Santé est de 33 milliards par an. “ Ainsi, si on accède à vos préoccupations dans cette période, on ne pourra payer aucun fonctionnaire de la Santé autre que vous ”, a-t-il lancé au collectif des syndicats des infirmiers et techniciens supérieurs de la Santé. S’agissant du reclassement catégoriel de B en A demandé, le Pr Abouo N’Dori a révélé que cela ne peut se faire sans les autres corps du ministère de la Santé. C’est pourquoi, il a indiqué que c’est une refonte totale de la Fonction publique qu’il faut. Il a aussi tenu à préciser que depuis sa prise de fonction, il travaille avec ses collaborateurs pour revalorsier l’ensemble du personnel, améliorer ses conditions de travail. Ainsi pour l’année 2002, il a affiché comme priorité la redynamisation des services d’urgences des Etablissements sanitaires. Qui sont dans un état de dégradation avancé. Répondant aux syndicats qui l’accusent de les mépriser en ne les recevant pas il a indiqué qu’il ne peut pas à lui seul faire tout le travail et recevoir tout le monde. “ Il y a beaucoup de choses à faire, il faut refonder tout le système de Santé ”. Sans faire le bilan de son ministère, il a indiqué qu’en 2001, 59 dispensaires et 43 maternités ont été ouverts. Avant de fustiger l’attitude des revendicateurs qui, selon lui, ont adressé une note d’ultimatum. “ Même si je comprends le problème dans son fond, je n’apprécie pas la forme. L’administration a des règles qu’il faut respecter ”. Il a toutefois souligné que le reclassement et les problèmes d’indemnité sont à l’étude. Aussi après cela, il propose la mise sur pied d’une commission mixte pour entamer les discussions.
Auparavant, le porte-parole du collectif des syndicats des infirmiers et techniciens supérieurs de la Santé, M. Boko Kouaho, a réaffirmé l’essentiel de leurs revendications qui s’articulent autour du reclassement en A2, les indemnités de fonction (risque, logement, garde), le profil de carrière allant de A2 en A7 de manière graduelle et la création d’une direction des soins infirmiers. Pour lui, c’est une injustice que le ministère se doit de corriger. Après deux heures de réunion, le ministre malgré ses explications n’a pu convaincre le collectif des syndicats des infirmiers et techniciens supérieurs de la Santé. D’où la réaction de M. Boko Kouaho “ Nous sortons de cette rencontre, très amer. Aucun début de solutions n’a pu être donné à nos revendications. C’est pourquoi nous demandons à notre base de se mobiliser pour la suite ”, a-t-il conclu.
THEODORE KOUADIO
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Antoinette Sassou Nguesso lance la campagne de lutte contre la drépanocytose - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 14/02/02
A l’occasion de la célébration, mardi, de la journée de lutte contre la drépanocytose instituée par le Lion’s Club International, Antoinette Sassou Nguesso a lancé, au centre hospitalier de Makélékélé, à Brazzaville, la campagne de lutte contre cette maladie qui fait des ravages au Congo. La cérémonie s’est déroulée en présence des responsables duLion’s Club du Congo, une organisation non gouvernementale à caractère humanitaire.
Selon le Pr. Samuel Zingoula, chef du service de pédiatrie des grands enfants au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville, plus de 200 000 personnes meurent de cette maladie chaque année dans le monde. Au Congo, le nombre de malades augmente d’année en année et la prise en charge médicale n’est pas assurée. Le Pr. Zingoula a donc appelé la communauté internationale à conjuguer ses efforts pour limiter les dégâts humains causés par ce fléau.
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Lutte contre le Sida : Les pharmaciens s’impliquent davantage - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 11/02/02
Longtemps encore, on les avait crus en marge des activités de lutte contre le sida. Et le tocsin en provenance de Bamako (déclaration de juillet 1999) semble avoir secoué les pharmaciens (c’est d’eux qu’il s’agit). La corporation ne reconnaissait-elle pas elle-même qu’ “ aujourd’hui, c’est une nécessité pour les pharmaciens de sortir de l’anonymat par des actions concertées au niveau du secteur public et privé. Pour s’engager dans la lutte contre le sida et les autres pandémies relevant du ministère de la Santé publique ” ?.
C’est désormais chose faite avec la présentation la semaine dernière à l’UFR des Sciences pharmaceutiques et biologiques (université de Cocody) du Comité Action Sida des pharmaciens. Ce, en présence de la pharmacienne Assana Sangaré, ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de la lutte contre le sida.
Qu’il soit biologiste (partenaire de choix pour un dépistage accessible et aisé), grossiste (par l’étendue de son réseau, les médicaments et l’information sont disponibles partout), officinal (prévention, éducation, conseil, suivi thérapeutique sont les actes qu’il accomplit au quotidien), enseignant (par la formation dispensée est l’information dont il dispose…), dans l’administration, etc, le pharmacien a un rôle important à jouer. Ce que par sagesse et par humilité il entend désormais faire avec plus d’abnégation au sein de ce Comité dont le rôle est d’animer un cadre de réflexion et de coordination des actions à mener dans la lutte contre le VIH/Sida. Il sera, dit-on, chargé d’élaborer, de conduire de coordonner les stratégies et initiatives des pharmaciens. En relation avec toutes les institutions, organisations nationales et internationales impliquées dans la lutte contre la pandémie.
Selon Dr Kokora Guillaume, président du comité scientifique, les missions principales dévolues au Comité Action Sida sont : la formation des professionnels pharmaciens, l’organisation de la distribution des ARV (cantiretroviraux) par le secteur privé pharmaceutique, et la communication à l’adresse de tous les intervenants de la lutte. Dr Bonny Olivier de la Commission communication et recherche de financement ne dit pas autre chose. Il estime, tout comme Dr Kokora, que cette formation visera à approfondir la connaissance de la maladie, à maîtriser l’arsenal thérapeutique existant, notamment les ARV, mais également les médicaments opportunistes, à améliorer la compréhension et l’utilisation des paramètres biologiques associés au dépistage et suivi de la pathologie. Ce n’est pas tout. Elle viserait par ailleurs la détention (par tous) d’informations actualisées relatives à l’organisation de la lutte contre le VIH.
Notamment, connaître : les centres agréés et les prescriptions, les données épidémiologiques, les avancées thérapeutiques, etc.
En un mot, faire du pharmacien à travers l’acte de dispensation, un chaînon actif du combat pour le recul du VIH.
Rendez-vous est pris tous les mois à l’UFR des Sciences pharmaceutiques pour vérifier si les concernés sont enthousiastes dans l’exécution de leur programme de formation qui prend en compte : la maladie, les maladies opportunistes, les médicaments, les protocoles thérapeutiques, le rôle du pharmacien, les aspects juridiques, etc.
DOUH-L-PATRICE
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