L'actualité

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L'actualité de la santé en Afrique
Février 2004

Réduction de la mortalité maternelle et néonatale : La Fondation Suka lance "Vision 2010" - Sidwaya - Burkina Faso - 3/02/2004
Ouahigouya, chef-lieu de la province du Yatenga, située à 180 km environ au Nord du Burkina, est devenu un symbole depuis vendredi 30 janvier 2004. Cette ville a été le cadre du lancement de "Vision 2010", un appel à une réduction de la mortalité maternelle et néonatale au Burkina. Un cri du cœur solennellement lancé par Mme Chantal Compaoré, épouse du chef de l'Etat et son hôte de marque, Mme Lobo Touré, épouse du président malien. Lire la suite

VIH / Sida : Cinq milliards pour prévenir et traiter le sida en 2004 - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire - 31/01/2004
"Dans les cinq prochaines années en Côte d'Ivoire, nous envisageons d'assister le gouvernement et les partenaires nationaux à traiter 77.000 personnes infectées par le VIH avec une multithérapie antirétrovirale, prévenir plus de 265.000 nouvelles infections, soit un pourcentage de prévention de plus de 60%, et prendre en charge 385.000 orphelins du sida et personnes affectées par le VIH". Mme Arlène Render, ambassadeur des Etats-Unis en Côte d'Ivoire, venait ainsi d'officialiser et surtout de préciser à quoi notre pays pouvait s'attendre avec le Fonds Bush annoncé depuis un moment. C'était le jeudi dernier dans la salle de conférences de l'hôtel Sophia à San-Pedro devant les acteurs de la lutte contre le VIH/ Sida en Côte d'Ivoire que sont les ONG, les agences des Nations Unies et les partenaires. Lire la suite

Chef de la clinique chirurgicale du chu de Dakar : Le Pr. Cheikh Tidiane Touré, 1er sénégalais membre de l'Académie française de chirurgie - Le Soleil - Sénégal - 29/01/2004
C'est une première au Sénégal. Le professeur Cheikh Tidiane Touré, chef de la clinique chirurgicale du CHU de Dakar, vient d'être le premier Sénégalais à être admis comme membre de la prestigieuse Académie française de Chirurgie. Egalement, médecin colonel des Forces Armées, le Pr. C.T. Touré a reçu son diplôme d'admission, le 21 janvier dernier à Paris, au cours de la séance solennelle annuelle de l'Académie française de Chirurgie, dans la salle du conseil de l'université René Descartes. C'était en présence de diplomates de l'ambassade du Sénégal en France, de membres de sa famille et d'amis. Agé de 52 ans, marié et père de trois enfants, le professeur Cheikh Tidiane Touré, qui avait pris la succession en 1997 d'un " grand maître " de la chirurgie du CHU de Dakar et de la Faculté de médecine et de Pharmacie de l'UCAD, en l'occurrence le Pr. Adrien Diop, parti à la retraite, sur la chaire de la chirurgie générale, a été lauréat du prix de la recherche de la Faculté de Médecine de l'Université de Montréal (Canada), en 1986. Il est membre de plusieurs sociétés savantes, dont la société médicale d'Afrique noire de langue française, le collège ouest-africain des Chirurgiens, l'association d'hépato-gastro-entérologie de l'Afrique noire et l'association française de Chirurgie. Il a contribué à la fondation de la société sénégalaise de chirurgie, dont il est aussi membre. Il est titulaire de plusieurs décorations dont celles de Chevalier et d'Officier des Ordres du Mérite sénégalais et gambien. Il a également reçu la médaille du combattant, la Croix de la valeur militaire. C'est donc un grand honneur pour le Sénégal et surtout pour son école de Médecine, l'une des premières d'Afrique noire. D'autant plus encore que cette Académie française de Chirurgie, présidée actuellement par le Pr. Yves Chapuis, venu séjourner au Sénégal pour des journées chirurgicales placées sous sa présidence, il y a un peu plus d'une année, date 1731, où elle avait débuté par porter le nom de d'Académie royale, sous le règne de Louis XV. D'ailleurs, c'est le premier chirurgien de ce roi de France, Georges Mareschal, qui l'a créée le 18 décembre de cette année 1731, avec un autre praticien, François de Lapeyronie. Elle a eu à prendre, par la suite, en 1843, le nom de Société de Chirurgie de Paris. L'Académie dans laquelle notre compatriote vient d'être admis compte parmi ces membres d'éminents chirurgiens du monde entier. Elle détient une très riche bibliothèque héritée de son passé prestigieux. Elle a plusieurs missions dont celles d'informer ses membres des découvertes fondamentales et des progrès de la chirurgie, mais de magistère moral et de garant de l'éthique. FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=34436

30ème congrès d'uro-néphrologie à Paris : Prise en charge des malades du SIDA et l'impact des médicaments Arv sur les reins au menu - Le Soleil - Sénégal - 29/01/2004
C'est dans le somptueux cadre des Salons de l'Aveyron, dans le 12ème arrondissement de Paris, en France, que s'est ouvert, hier matin, le 30ème congrès d'uro-néphrologie sous la direction des Professeurs François Richard et Gilbert Deray du célèbre hôpital Pitié Salpetrière. Venus d'Afrique, d'Asie, des Amériques, de l'Océanie et d'Europe, ces spécialistes de la santé plancheront jusqu'à ce soir sur différents thèmes, notamment le cancer de la prostate, la dialyse et les insuffisances rénales chroniques, le diabète, la lithiase (ou calculs rénaux), le cancer de la vessie, les troubles mictionnels, etc. Il s'agit, à travers ces ateliers, d'étudier différents cas qui se sont produits à travers le monde et de proposer des solutions face à ces maladies qui font des ravages. Lire la suite

Douala : Alerte au choléra . Après Bépanda, la plupart des quartiers déjà touchés - Mutations - Cameroun - 29/01/2004
L'alerte a été donnée au niveau de l'hôpital de district de Deido, il y a plus d'une semaine. Une dizaine de malades pour la plupart en provenance du quartier Bépanda (précisément Bépanda Peuple) et accueillis aux urgences de cet hôpital développaient des symptômes semblables à ceux du choléra. Il s'agit de diarrhée, accompagnée de vomissements et de douleurs abdominales. Lire la suite

Des soins gratuits aux tuberculeux grâce à un accord entre l'OMS et la firme pharmaceutique Novartis - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 29/01/2004
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient de signer un accord avec le laboratoire pharmaceutique Novartis. Un demi-million de tuberculeux, selon cet accord, bénéficieront des soins gratuits. Intéressant particulièrement les pays en développement, cette initiative s'étale sur une période de cinq ans. Le responsable de Novartis a indiqué que ce don constitué de trousses spéciales de comprimés, vise à faire reculer la tuberculose. Cette initiative, a-t-il précisé, répond à l'engagement de Novartis dans la lutte contre les maladies se développant particulièrement dans les pays en développement, parmi lesquelles le paludisme et la lèpre. La tuberculose fait près de deux millions de victimes chaque année. En Afrique, la difficulté de se procurer des médicaments de qualité entrave sérieusement la lutte contre cette maladie, ainsi que celle du sida. Rappelons que depuis 1993, année où l'OMS déclarait que la tuberculose était une exigence mondiale, plus de dix millions de personnes ont été soignées.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=5065

Validation de son projet d'établissement hospitalier : Le CHN de Fann va mettre en œuvre un système d'information médicale - Le Soleil - Sénégal - 29/01/2004
Le Centre national hospitalier (CNH) de Fann, - c'est le nom que porte maintenant les structures hospitalières de niveau 3 dans le cadre de la réforme mise en œuvre depuis 1998- a décidé de franchir de nouveaux pas dans son intégration des technologies de l'information et de la communication (NTIC) avec la mise en œuvre, d'ici à un peu plus d'un semestre, d'un système d'information médicale (SIM) dans le cadre de son projet d'établissement hospitalier. Les techniciens sont même allés en France pour étudier l'expérience du CHU de Grenoble, dont le directeur général est attendu au Sénégal dans les prochaines semaines. Lire la suite

Choléra : la menace qui vient de Douala : Les autorités de la province du Littoral ont confirmé qu'une épidémie touche la capitale économique - Cameroon tribune - Cameroun - 29/01/2004
Choléra. Murmuré ça et là dans la ville de Douala, le mot faisait peur et pas grand monde n'osait en parler. Finalement, la confirmation est officiellement venue des autorités compétentes dans la province du Littoral. Il y a bel et bien une épidémie de choléra dans la capitale économique. Jusqu'au mardi 27 à 17 heures, 96 cas avaient été enregistrés dont 8 décès. Dès le 19 janvier dernier, le médecin chef de l'hôpital de district de Deïdo saisit la délégation provinciale de la Santé publique. C'est que la nuit de la veille, il a enregistré un certain nombre de cas de diarrhées venant tous du quartier Bepanda proche. La délégation dépêche alors une équipe d'intervention sur le terrain, pour notamment vérifier que les cas de diarrhées sont conformes à ce que l'on appelle en médecine une définition de cas. Il s'agit de savoir si ces diarrhées correspondent à la définition du choléra. Des prélèvements de selles sont opérés qui sont ensuite expédiés d'une part à l'institut Pasteur de Yaoundé et à l'hôpital général de Douala d'autre part. La confirmation redoutée tombe 24 heures plus tard. Dès ce moment, il est d'abord question de s'assurer que les malades sont convenablement pris en charge et de mener ensuite des enquêtes sur le terrain pour identifier la source de la maladie et mener des actions d'assainissement. Les agents qui descendent à Bepanda quadrillent le terrain, recensent les facteurs de risques avant de désinfecter les maisons. C'est dans ces mêmes habitations que des actions sont menées auprès des personnes en contact direct avec les malades. Depuis que l'alerte a été mise en route, de nouveaux décès n'ont pas été déplorés. Seulement, sur les 96 cas répertoriés, 78 concernent Bepanda. Le foyer initial se situe bien dans ce quartier populeux, précisément à " Bepanda Peuple ". Des cas ont donc également été signalés dans les autres districts de santé de la ville, dans les autres quartiers donc : 5 à Bonabéri, 5 à New-Bell, 3 à Nylon et quelques autres à la Cité des palmiers et à Logbaba. Stéphane TCHAKAM
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j29012004&idart=13948&olarch=j29012004

Secours catholique : Cameroun : la multithérapie accessible à tous - L'@raignée - Bénin - 29/01/2004
42 millions de personnes contaminées dont 25,3 millions en Afrique sub-saharienne et 3 millions de morts chaque année dans le monde : tel est le terrible bilan d'un fléau qui ne cesse de s'étendre depuis près de vingt ans. Aujourd'hui, le Sida est la principale cause de décès en Afrique. Le Cameroun n'est en rien épargné par la pandémie, puisque 12% de sa population est infectée par le virus. En 2003, un Camerounais sur neuf était séropositif. Des chiffres alarmants, à la mesure des ravages causés par une plaie qui touche l'ensemble du continent africain et qui révèle chaque jour son lot de nouveaux contaminés. Au Cameroun, la transmission du VIH se fait à 90% par rapports sexuels non protégés. Il est donc primordial de sensibiliser la population aux comportements à risques. Par ailleurs, la propagation du virus a une incidence préoccupante sur le développement économique et les forces vives du pays, puisque la majorité des victimes, environ 80%, ont entre 20 et 49 ans, soit l'essentiel de la population active. Un autre fait inquiète les autorités sanitaires : 3 personnes séropositives sur 5 sont des femmes. De plus en plus touchées par le virus, elles sont, de surcroît, confrontées au risque de contamination du nouveau-né, que ce soit lors de la grossesse, de l'accouchement ou de l'allaitement. On assiste ainsi à une augmentation du nombre d'enfants séropositifs et d'orphelins du sida. Pour les ONG et les associations locales, la lutte contre l'analphabétisme qui freine l'accès à l'information, la pauvreté qui pousse les femmes à la prostitution et les comportements à risques (rapports non protégés, multipartenariat sexuel), constituent un combat de tous les instants. Sensibiliser, soigner, accompagner Afin de freiner la propagation du virus et de réduire au plus vite le taux de mortalité causé par le Sida, la Coordination Diocésaine de Santé de Yaoundé a mis en place un programme de prévention et d'accompagnement des victimes du Sida, auquel se joindra prochainement un projet de prise en charge des malades par molécules antirétrovirales (ARV). Ce programme qui touche actuellement 170 femmes et leurs nouveau-nés, s'applique en priorité à la maternité du Centre de Santé Catholique de Mgr Jean Zoa dans le district sanitaire de Nkondongo, quartier sud-ouest de la capitale camerounaise. Il comprend différents volets, tels la sensibilisation des femmes sur les conséquences de l'infection liée au VIH, un suivi médical, un accompagnement psychosocial, l'accès aux traitements existants, ainsi que la mise en place du système d'approvisionnement et de distribution des ARV. La construction d'un étage supplémentaire est d'ores et déjà prévu afin d'augmenter la capacité d'accueil du centre. Engagés dans la lutte contre le Sida aux côtés de ses partenaires locaux, le Secours Catholique soutient ce programme de prévention et d'accompagnement des malades atteints du Sida et de leur prise en charge par antirétroviraux, à hauteur de 99 300 euros. Gino ALAVO
Lire l'article original : http://www.laraignee.org/nsante/fiche_news.php?news=30

Plantes médicinales et sida - L'express - Madagascar - 29/01/2004
"Aucun médicament d'origine naturel ne peut éradiquer le virus VIH et traiter pour guérir les malades du sida, seulement il existe un traitement pour retarder la maladie", a précisé le directeur de la Recherche au sein de l'Institut malgache pour des recherches appliquées (Imra), non moins professeur à l'Ecole supérieure polytechnique d'Antananarivo, Philippe Rasoanaivo hier, lors de son intervention à la conférence publique au centre culturel Albert Camus. Sur les "plantes médicinales et sida", l'intervenant a su démontrer à l'assistance l'importance des vertus des plantes médicinales pour traiter une maladie et dans le contexte actuel, la hausse de la prévalence du Vih/sida mérite une attention particulière au niveau des chercheurs. D'où la nécessité de faire connaître au public l'apport des médecines traditionnelles et des plantes médicinales dans la prévention et la lutte contre le sida. En se référant dans des littératures américaines ainsi que d'autres œuvres de chercheurs, Philippe Rasoanaivo a tenu à préciser que la recherche sur les plantes médicinales pour prévenir et traiter le Vih/sida est trop complexe et dure même une dizaine d'années. Pour l'Imra, il faut avoir de la patience car on est encore dans la phase de recherche. Selon toujours ses explications, la médecine traditionnelle est une médecine de symptômes basée sur le diagnostic de la maladie conduisant au guérisseur soit à la guérison du malade soit à l'amélioration seulement du symptôme de la maladie. Cette médecine est aussi basée sur de différents critères à savoir l'inclusion, l'élaboration pré-clinique, l'efficacité, l'innocuité, la qualité, le protocole clinique détaillé, le critère de jugement principal servant à définir la validité des résultats répondant aux normes internationales et le critère de jugement associé aux résultats de recherche pour sa crédibilité. Ce qui fait que l'apport des médecines traditionnelles nécessite des procédures compliquées en matière de recherche et pour le cas du sida, les recherches pharmaceutiques en Occident montrent la complexité de la procédure médicale. D'après ses dires, on ne peut pas faire des essais cliniques chez l'homme sans avoir procédé à l'étude pré-clinique qu'est la recherche appliquée dont les tests in vitro et les tests in vivo. Entre autres, il fallait connaître le cycle de vie du virus VIH car il est difficile à éradiquer, d'autant plus qu'il se réfugie dans les lymphocytes et certains tissus compartimentaux tels que le cerveau et le tube génital, des accès difficiles au médicament. En conclusion, Philippe Rasoanaivo a souligné que seule la prévention constitue la meilleure façon de lutter contre le sida, et mieux vaut prévenir que guérir avant qu'il ne soit pas trop tard.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=18537&r=4&d=2004-01-29

Eradication de la polio au Bénin : Une autre campagne de vaccination en février - Le Point au quotidien - Bénin - 29/01/2004
Le mois prochain, le Bénin organise à nouveau des Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite. Raison évoquée : le cas de poliovirus sauvage enregistré tout récemment à Sô-Ava, un cas importé du Nigeria voisin. CHAQUE fois, toutes les fois qu'il s'agira de protéger les enfants béninois, l'Etat est prêt à mettre les moyens qu'il faut. Et pour cause ! Quelques mois après avoir organisé, à coup de millions de francs Cfa, le premier et le second tour des Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite, le ministre Céline Seignon est aujourd'hui obligé d'en organiser à nouveau. Ceci à cause du Nigeria qui n'est pas encore indemne de cette maladie redoutable et qui, d'ailleurs, vient de mettre le Bénin en situation difficile, réduisant à néant tous les efforts entrepris jusque-là. En effet, une dame de Sô-Ava qui se rend régulièrement au Nigeria, vient d'importer récemment de ce pays un cas de poliovirus sauvage. Consciente de cette menace qui pèse désormais sur les enfants béninois, Mme Céline Seignon, ministre de la Santé publique, a décidé de prendre le taureau par les cornes. Ainsi, en février prochain, le Bénin initie encore une campagne de vaccination contre la polio. Cette campagne s'impose donc pour prévenir le risque de circulation du poliovirus sauvage dans notre pays et conserver les acquis du processus d'éradication de la maladie. De l'avis du ministre, cette opération devra être une réussite afin d'empêcher toute réintroduction du virus sur le territoire national en vue d'aller résolument à la certification de l'éradication de la polio. Dans le même temps, le Nigeria doit immédiatement reprendre ses campagnes de vaccination pour renforcer l'immunité de sa population, endiguer la poussée épidémique et soustraire à cette menace permanente tous les enfants béninois. Larisse Axel HOUSSOU
Lire l'article original : http://www.lepointauquotidien.info/article.php?id_article=1750

Hopital Saint-Jean De Dieu De Thiès : Une semaine d'hospitalisation gratuite pour les donneurs de sang réguliers - Le Soleil - Sénégal - 29/01/2004
"La banque de sang de l'hôpital Saint-Jean de Dieu de Thiès a fidélisé environ 50 % des donneurs de sang qui la fréquentent. Des mesures incitatives ont été prises en faveur des donneurs réguliers. Elles vont d'une analyse gratuite en passant par une consultation gratuite jusqu'à une semaine d'hospitalisation gratuite". De plus en plus, des voix s'élèvent pour défendre l'idée selon laquelle le sang est vendu à l'intérieur des structures hospitalières au point que certaines personnes enclines à donner leur sang de manière régulière et spontanée traînent les pieds. Dans ce méli-mélo, qui risque de jeter l'anathème sur les professionnels de la santé et, surtout, sur les structures hospitalières privées, Abdoulaye Kitane, technicien biologiste, major du laboratoire de l'hôpital Saint-Jean de Dieu à Thiès, est formel : "Le sang ne se vend jamais même dans les structures privées ; il est gratuit". C'est dire que tout contrevenant est passible de poursuites judiciaires. Selon lui le don de sang est un acte humain de haute portée morale voire religieuse dans le sens où il s'agit d'apporter une aide à un prochain en danger de mort. Il est donc important d'en faire un acte civique. Le laboratoire, qui est en même temps un centre de dépistage volontaire, anonyme et gratuit du VIH/Sida, dispose d'une banque de sang avec une capacité de plus de 100 poches. Selon Abdoulaye Kitane, une fois prélevé, le sang est soumis à plusieurs types d'analyse pour sa sécurisation. En donnant du sang, on sauve des vies humaines et la sienne, car des maladies comme la drépanocytose, l'hépatite virale, l'infection au Vih- Sida sont systématiquement décelées. "Cela constitue actuellement un avantage certain chez le patient qui pourra être pris en charge au plus vite afin que son suivi médical se fasse sans difficulté majeure par les spécialistes" a-t-il expliqué. Réflexe citoyen Aujourd'hui, l'inconvénient majeur dans la gestion du sang dans les banques de sang est lié au fait que les anticoagulants disponibles permettent de garder le sang total durant 21 à 35 jours au maximum. "Au-delà de ce délai, les globules rouges meurent ; ces derniers sont des éléments indispensables pour régler les questions liées à l'anémie. Or, même dans l'organisme, les globules rouges meurent au bout de 120 jours et sont renouvelés systématiquement par l'organisme", a révélé Abdoulaye Kitane. C'est pourquoi, il est important de promouvoir le réflexe qui consiste à donner un peu de son sang de manière régulière. Sur ce point, le responsable de la banque de sang de l'hôpital Saint-Jean de Dieu, M. Pape Oumar Thiaw soutient qu'environ 50 % des donneurs sont fidélisés. "Nous avons mis en place des mesures incitatives pour les donneurs réguliers ; elles vont d'une analyse gratuite en passant par une consultation gratuite jusqu'à une semaine d'hospitalisation gratuite", a-t-il indiqué. Selon lui, des critères clairs et précis sont établis et scrupuleusement respectées dans leur hôpital. Une approche tout à fait encourageante pour motiver nos compatriotes à donner leur sang afin d'atteindre le plus rapidement possible la norme de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui fixe à 2 % le taux de donneurs par rapport à la population totale d'un pays. Mbaye Ba
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=34413&index__edition=10098

Traitement de la drépanocytose : La thérapie génique pour guérir les drépanocytaires - Walfadjri - Sénégal - 28/01/2004

La drépanocytose, affection héréditaire touchant spécifiquement les Noirs, est aujourd'hui la première maladie génétique en France où l'immigration africaine est forte. Du coup, des recherches sont menées pour améliorer le traitement des malades, voire les guérir grâce à la thérapie génique. "La drépanocytose est devenue la première maladie génétique en France, a déclaré Frédéric Galacteros, professeur, spécialiste en génétique au Centre hospitalier universitaire Henri Mondor de Créteil, en région parisienne, lors d'une récente réunion sur cette maladie à Paris. On parle de maladie génétique à partir de 300 nouveau-nés touchés par an. Or, plus de 2 000 bébés atteints de drépanocytose naissent chaque année en France. C'est un taux qui est nettement supérieur aux chiffres de l'hémophilie et de la mucoviscidose, considérées comme les deux premières maladies génétiques en France". Lire la suite


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