L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

Si vous souhaitiez exploiter autrement que pour votre propre usage, l'une des informations de cette rubrique, nous vous demandons de bien vouloir suivre le lien afin de récupérer le document original et vous conseillons d'en informer les responsables.

Nous vous souhaitons d'agréables moments sur SantéTropicale.com

 

Santetropicale.com

Page d'accueil de Santetropicale.com La Bibliothèque de Santé tropicale Le Kiosque des revues médicales africaines Dictionnaire Internet Africain des Médicaments Web médical africain Annuaire de la santé en Afrique Qui contacter ?

Abonnez vous gratuitement à l'édition numérique de Médecine d'Afrique Noire

L'actualité de la santé en Afrique
Février 2004

Kénédougou : Un nouveau médecin-chef pour le district sanitaire de Orodara - Sidwaya - Burkina Faso - 17/02/2004

Dans la soirée du vendredi 23 janvier dernier, a eu lieu à Orodara, une cérémonie de passation entre les médecins-chefs sortant et entrant du district sanitaire suivie le lendemain d'une présentation des vœux du Nouvel an par le personnel aux deux responsables. Admis à un concours professionnel pour une spécialisation en chirurgie, le docteur Yacinthe Ouédraogo précédemment médecin-chef du district sanitaire de Orodara a passé officiellement le témoin au docteur Clément Méda qui n'est pas un inconnu dans le milieu. Cette cérémonie de passation de service a eu lieu en présence du secrétaire général de la province, du directeur régional de la Santé des Hauts-Bassins et de l'équipe-cadre de santé du district. Le lendemain samedi 24 janvier, le personnel du district sanitaire de Orodara a présenté ses vœux du Nouvel an au médecin-chef sortant et à celui entrant. Tour à tour, les représentants des COGES et du personnel sont intervenus pour exprimer leur gratitude au Dr Yacinthe Ouédraogo (médecin-chef sortant) pour les services rendus et sa franche collaboration pendant les trois années passées à la tête de ce district. Au médecin-chef entrant, ils lui ont formulé les mêmes vœux et lui ont souhaité une bonne continuation dans sa nouvelle responsabilité. En réponse, le Dr Ouédraogo a déclaré qu'il est très ému des vœux à lui adressés. Il a saisi l'occasion pour remercier sincèrement tous ceux qui l'ont soutenu durant son séjour à Orodara. Pour sa part, le Dr Méda dira réussir sa nouvelle mission en comptant beaucoup sur le concours de ses collaborateurs. La cérémonie de présentation de vœux a pris fin par la proclamation des résultats du concours de l'excellence des CSPS, édition 2003. Les prix décernés aux meilleurs CSPS, du district sanitaire vont de 50 000 à 150 000 plus une lettre de félicitations. Les cinq premiers de ce concours sont respectivement : les CSPS de Sérékéni, Djigouéra, Kangala, Zitonosso et le CSPS urbain. Apollinaire KAM Orodara
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_17_02/sidwaya.htm


Amélioration de la santé - L'express - Madagascar - 17/02/2004

La coopération technique entre l'Oms et Madagascar continue de se raffermir de jour en jour, avec pour objectif d'améliorer la santé de la population, et ce sur la base de certains principes : l'équité, l'accès universel aux soins et la participation communautaire. Cette coopération a été témoignée par la dotation d'un lot de matériels d'une valeur totale de 3,430 milliards Fmg, remis par le représentant de l'Oms à Madagascar, le Dr André Ndykuyeze, vendredi dernier au ministère de la Santé et du planning familial représenté par son directeur de cabinet, le Dr Charles Ravoajanahary. La remise des matériels s'est déroulée à la Pharmacie centrale à Tsaralalàna. Ils comportent 46.360 moustiquaires imprégnées d'insecticides destinées à protéger les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans du paludisme, ainsi que les familles victimes du passage du cyclone Elita, d'un montant de 1,821 milliard Fmg. Des matériels informatiques, pédagogiques et de communication ont été aussi remis à cette occasion en vue de renforcer la capacité institutionnelle des directions et des services du département de la Santé et du planning familial, et des lots de médicaments visant à améliorer les prestations de soins de proximité au sein des services de district et santé scolaire. Dans le cadre de la lutte contre le sida, les centres de dépistage volontaire ont été également dotés de fournitures et de réactifs, ainsi que d'un lot de matériels d'éducation et de communication d'une valeur de plus de 183 millions Fmg. : Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=18938&r=4&d=2004-02-17


Malgré les efforts, un nouveau cas de polio découvert au Bénin ! - L'@raignée - Bénin - 17/02/2004

Alors que le ministère de la santé déploie d'énormes efforts pour éradiquer la polio de notre pays, un nouveau cas de polio vient d'être découvert dans la commune de Sô-Ava. Il convient de faire remarquer que depuis 2001, notre pays n'avait plus enregistré de cas de polio. Etant donné que l'existence d'un seul cas constitue une menace sérieuse pour tous les enfants de 0 à 5 ans, on doit donc considérer que cette découverte est assez grave. Mais comment expliquer que malgré les taux de couverture satisfaisants enregistrés à chaque édition des journées nationales de vaccination et notamment celui de 97% réalisé l'année dernière, l'on en arrive encore à découvrir un cas. A cela, les autorités sanitaires répondent que ce cas a été importé du Nigéria lors d'échanges commerciaux. Pour faire face à la situation afin de ne pas exposer dangereusement les autres enfants, le ministère de la santé s'active déjà pour l'organisation de journées spéciales de vaccination contre ce mal. Willéandre HOUNGBEDJI
Lire l'article original : http://www.laraignee.org/nsante/fiche_news.php?news=31


Recrutements dans la fonction publique : La Santé lance les consultations - Le quotidien - Sénégal - 17/02/2004

Le secteur de la santé sera le premier aujourd'hui à voir ses nouvelles recrues, parmi les 5 000 emplois par an que le président de la République avait promis.
Les recrutements dans la fonction publique démarrent aujourd'hui. La liste commence par les agents du service de la santé, au nombre de 642. Ils seront les premiers à être servis, parmi les cinq mille emplois, que l'Etat du Sénégal compte pourvoir cette année. Et ce, jusqu'en 2005. C'est-à-dire au total 15 mille emplois. Ensuite, viendront en désordre, les secteurs comme la police, la gendarmerie, la douane, la justice, les parcs nationaux, les personnels du chiffre, l'éducation… Lire la suite


En Afrique : La drépanocytose n'est plus une fatalité - Walfadjri - Sénégal - 16/02/2004

Le deuxième Congrès de lutte contre la drépanocytose vient de se tenir à Cotonou (Bénin). Avec 50 millions de personnes atteintes dans le monde, la drépanocytose est la maladie génétique la plus répandue dans les milieux tropicaux, principalement en Afrique. Lire la suite


Don de médicaments antirétroviraux à la Santé - Le Soleil - Sénégal - 16/02/2004

Le quartier de Médina Baye Niass, à Kaolack, a abrité, vendredi dernier, la cérémonie de remise d'un important don en médicaments destiné au traitement du SIDA effectué par l'Imam Cheikh Hassan Cissé, président de l'institut islamique africain américain (IIAA). Une semaine après l'avoir annoncé au ministre de la Santé et de la Prévention, le Dr Issa Mbaye Samb, à qui il avait remis symboliquement, ce jour, un premier lot, lors de sa visite au récent Salon de la Santé et de l'Hygiène au Cices, le Cheikh Hassan Cissé a mis entre les mains du patron du département ministériel de la Santé des caisses de médicaments ARV pour la prise charge de près de 6000 malades du SIDA et de personnes vivant avec le Vih/Sida. Pour l'occasion, le ministre de la Santé et de la Prévention, le Dr Issa Mbaye Samb, s'etait déplacé à Kaolack avec une équipe d'une quarantaine de médecins pour des consultations gratuites en faveur de la population de Kaolack dans le cadre de la Clinique Shifa Al Asqam, construite par de l'Ong IIAA Médina Baye. Toutes ces deux manifestations se sont déroulées en présence des autorités administratives, conduites par le Gouverneur de la région, Souleymane Ly, et une délégation américaine de l'organisation " Americare " partenaire de IIAA. La cité religieuse de Médina Baye Niass a connu donc, vendredi, une grande affluence qui rappelle les jours de Gamou. Des milliers de personnes des deux sexes, parmi lesquelles des enfants, des adultes dont des sujets âgés des populations des autres quartiers de Kaolack avaient convergé vers à la clinique Shifa Al Asqam pour bénéficier des consultations gratuites. L'Imam a fait l'historique de ses relations avec les Américains, de la création de son ONG et de la réalisation de la clinique. Il nous a confié que 7500 doses de névirapine, un antirétroviral destiné aux femmes enceintes infectées, pour empêcher la transmission du virus au moment de l'accouchement de la mère à l'enfant, seront remis dans les prochains mois. Le ministre s'est déclaré satisfait de ce geste du Cheikh Hassan Cissé en faveur du secteur de la Santé. BABACAR DRAME
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=34892&index__edition=10112


Lorum : Ouverture du bloc opératoire de Titao - Sidwaya - Burkina Faso - 16/02/2004

Le bloc opératoire de Titao a été inauguré le 5 février en vue de résoudre les problèmes d'évacuations sanitaires vers le Centre hospitalier régional de Ouahigouya. Ce bloc d'une valeur totale de 126.044.206 F CFA (équipement non compris) est l'œuvre d'un projet allemand, la KFW. Deux attachés de santé en chirurgie, un anesthésiste et un médecin-chef sont chargés de son fonctionnement. Le président du COGES, satisfait de la réalisation, a invité les autorités administratives et politiques à résoudre le problème de la clôture du CMA. Le haut-commissaire de la province du Lorum a invité pour sa part, le personnel de santé à travailler à mériter la confiance des populations. Le directeur régional de la Santé du Nord, le docteur Moussa Djadouari a exhorté prestataires et comité de gestion à prendre en considération les intérêts des populations bénéficiaires et à une bonne gestion de ce joyau. Le premier patient opéré le 4 février se dit confiant et satisfait de la qualité des prestations. Adama KABRE (AIB-Titao)
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_16_02/sidwaya.htm


Acupuncture : Des soins de fil en aiguille. Les Camerounais ont de plus en plus recours à cette technique de la médecine chinoise - Mutations - Cameroun - 16/02/2004

Une simple maison d'habitation au carrefour de l'hôtel le Paradis à Ngousso, à proximité d'un débit de boisson. Une plaque qui donne des indications sur ce lieu assez spécial. Le centre de santé de médecine traditionnelle chinoise ne paye pas de mine. Pourtant, comme plusieurs autres centres visités à Yaoundé, il est assez fréquenté par des malades qui viennent y faire des séances d'acupuncture, une technique chinoise de soins vieille de plus de 5000 ans et reposant sur le placement judicieux d'aiguilles métalliques très fines (environ 0,22 millimètres) sur des points précis du corps humain. Le but ici étant d'équilibrer l'énergie vitale des organes du corps et de l'esprit. Lire la suite


Okapi : Nord-Katanga: la rougeole fait rage dans le territoire de Kabalo - Digitalcongo - RD Congo - 16/02/2004

Une épidémie de rougeole fait rage dans le territoire de Kabalo, au Nord-Katanga.Cette maladie a déjà causé la mort de 39 enfants depuis le mois de janvier 2004. Plusieurs villages de Kabalo sont frappés par la rougeole. Des chiffres qui effrayent, 39 morts depuis le mois de janvier de cette année. La cible sont les enfants de moins de 10 ans. Le gestionnaire du programme du Katanga, M. Thierry Ndete a indiqué que les villages touchés par la maladie notamment Mpombofumbuele et Kayuka sont dépourvus du personnel médical compétent. Pire encore, ces villages n'ont reçu aucun programme de vaccination de routine depuis 5 ans à cause de la guerre. Mais, il y a espoir tout de même car une équipe d'une ONG américaine est descendue sur place pour évaluer les besoins urgents.
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=34281


Santé publique à Oussouye : Cartographie d'un département où les clignotants sanitaires sont au vert - Le Soleil - Sénégal - 16/02/2004

En dépit de son enclavement, le département d'Oussouye est l'une des circonscriptions du Sénégal qui rassure le plus l'observateur, en matière de santé publique. En effet, situé à une quarantaine de kilomètres de la capitale régionale, Ziguinchor, le district sanitaire d'Oussouye, grâce à un dispositif bien installé, est en train d'enregistrer d'importants résultats en ce qui concerne la couverture sanitaire. Car à côté des efforts fournis par l'Etat, la coopération avec l'extérieur à permis, aujourd'hui, la réhabilitation de plusieurs infrastructures sanitaires dans cette partie Sud de la Casamance où le retour des populations se fait de plus en plus sentir. Lire la suite


Médecine ayurvédique : la voie de la santé - L'express - Ile Maurice - 15/02/2004

Mon premier est une tradition holistique qui a 5 000 ans. Mon deuxième a trouvé ses racines en Inde. Et mon tout est une médecine naturelle axée sur l'équilibre des énergies du corps humain. Que suis-je ? L'ayurvéda. Depuis quelques années, les centres ayurvédiques fleurissent dans le public et le privé. Qu'elle est cette médecine ? Risque-t-elle de concurrencer la médecine conventionnelle ? Fait-elle toujours l'unanimité ? Le point. Lire la suite


30èmes congrès d'uro-néphrologie à Paris : Une rencontre fructueuse au profit des patients - Le Soleil - Sénégal - 14/02/2004

Plus de 400 chercheurs, professeurs d'universités et médecins, venus des quatre coins du monde ont participé les 29 et 30 janvier derniers, à Paris, aux 30èmes journées d'uro-néphrologie organisées par des spécialistes sous la direction du célèbre hôpital Pitié La Salpêtrière. Cette rencontre annuelle, à laquelle a pris part un délégué du Sénégal, a permis à ces spécialistes de la Santé de réfléchir sur l'avenir de ces maladies très fréquentées par ces temps qui courent. Cette édition a été une occasion pour les participants d'étudier différents cas survenus en Afrique, en Europe et dans plusieurs parties du monde. Lire la suite


Situation sanitaire alarmante à Sédhiou. Les habitudes alimentaires fustigées - Le quotidien - Sénégal - 14/02/2004

Les indicateurs affichés par le district sanitaire de Sédhiou sont extrêmement faibles comparés à la moyenne nationale. Une enquête touchant tout le département a donné les chiffres suivants : 82% des femmes enceintes et 70% des femmes allaitantes sont anémiées, 53% des enfants de moins de 5 ans souffrent de diarrhée, 47% sont exposés au risque du paludisme et 32% souffrent d'insuffisance pondérale sévère. Ces données ont été avalisées le mercredi dernier. En effet, les agents de la santé, de l'hygiène, du développement communautaire, ainsi que les autorités rurales et municipales se sont retrouvés autour du préfet de Sédhiou, sous l'égide du projet Daanini kafoo, chargé des questions de nutrition et piloté par le docteur Moussa Souané, un ancien chercheur à l'Institut de technologie alimentaire (Ita). Ces données devaient servir de base à la relance de la nutrition dans la zone. Le Projet de nutrition communautaire (Pnc), implanté dans la zone depuis 1996, n'a pas produit des résultats escomptés à cause d'une gestion gabegique. Ce constat d'échec a contraint le projet Daanini kafoo à se lancer dans la mise en œuvre du Programme de renforcement de la nutrition (Prn), une autre invention de nouvelles autorités. Kafoo veut contribuer à l'amélioration durable de l'état nutritionnel et sanitaire des populations. Il prévoit de prendre en charge 24 488 enfants âgés de 0 à 36 mois, 40 800 autres de moins de 5 ans, 4 080 femmes allaitantes et 3 284 femmes enceintes. les activités se dérouleront dans 84 sites, dont deux sont dans la commune de Sédhiou, alors que le reste est éparpillé dans les 20 communautés rurales du département. Il s'agira d'organiser des séances de pesées, de visite à domicile, de services de santé, mais surtout, comme l'ont tant souhaité les participants, de mettre sur pied un centre d'éducation nutritionnelle. L'objectif est de réduire de 60% la prévalence de la malnutrition sévère chez les enfants de 0 à 36 mois, de ramener à 20% le taux de l'allaitement exclusif, d'augmenter de 40% les consultations prénatales. Pour réaliser ses buts et pérenniser les acquis, Kafoo compte s'appuyer sur l'expertise de partenaires responsabilisés à tous les niveaux de l'exécution du projet. Un vaste programme de sensibilisation va être lancé pour amener les populations à changer leurs habitudes alimentaires et profiter des ressources que leur offre la nature. Il s'agit de les convaincre aussi à observer les règles élémentaires d'hygiène. Ce n'est que de cette façon que le projet pour la relance de la nutrition pourrait trouver un écho favorable. Par Paul Diène FAYE - Correspondant
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=11307&index_edition=339


Santé de la femme/Dr Pierre Foldès (Chirurgien Urologue Français) : "Je reconstitue gratuitement les clitoris" - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 14/02/2004

Les femmes excisées du monde pourront désormais avoir recours au service de leur salvateur, le Dr Pierre Foldès, Chirurgien Urologue français qui reconstitue, depuis 25 ans, les Clitoris excisés. L'intervention consiste, selon le spécialiste, à aller chercher sous le bassin le reste de l'organe. "Le Clitoris fait une dizaine de centimètres de longueur, lors de l'excision, c'est la partie externe qui est coupée. Lors de l'opération, je découpe la cicatrice souvent douloureuse et je vais chercher sous le bassin le reste de l'organe qui est toujours innervé", explique-t-il. Cette opération qui concerne toutes les formes d'excision, "de l'excision simple à l'infibulation" (qui est la forme la plus extrême de la pratique), permet selon le Docteur Foldès, "aux femmes de retrouver une certaine souplesse au niveau de la vulve. Ce qui leur permet d'enfanter plus facilement", car l'une des conséquences néfastes de l'excision, est la complication de l'accouchement. En outre, le "réparateur de Clitoris" précise qu'au bout de l'intervention, la douleur se fait sentir pendant la dizaine de jours suivant l'opération. "Au bout d'un mois et demi, le Clitoris prend forme et les femmes que j'ai opérées me disent qu'elles ressentent un plaisir sexuel au bout de 4 à 6 mois". Ce sont environ 60 femmes, de 18 à 30 ans qui ont déjà subi l'opération. Mais depuis la médiatisation, "de plus en plus de femmes viennent me voir" raconte Dr Foldès, qui estime que les choses bougent plus lentement en Afrique. Cependant, le chirurgien fait remarquer que depuis quelque temps déjà, il est victime de menaces de mort qui proviennent, selon lui, de ceux qui considèrent qu'il va à l'encontre de la culture. Mais il n'est pas pour autant près à arrêter cette opération, d'autant plus qu'il a le soutien du Groupe de femmes pour l'abolition des mutilations sexuelles (GFAMS) et celui d'autres Associations qui se réjouissent de cette chirurgie qui permettra aux femmes "de faire l'amour avec plaisir". Dr Foldès exerce à la Clinique Louis XIX Saint Germain-en-Laye à l'Ouest de Paris. Touré Yélly, Stagiaire
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=7639


Fin du 1er salon de la santé et de l'hygiène : Plus de 10.000 consultations gratuites réalisées - Le Soleil - Sénégal - 13/02/2004

Le 1er Salon International de la Santé et de l'Hygiène, ouvert le 5 février dernier, s'est achevé jeudi, en début de soirée, au CICES, après sept jours intenses d'échanges d'expériences entre les acteurs dans différents domaines du secteur de la Santé et d'exposition de nombreux produits et équipements, tant nationaux, que provenant de l'étranger. Le ministre de la Santé et de la Prévention, le Dr Issa Mbaye Samb, a confié sa satisfaction devant l'engouement populaire suscité par l'organisation de ce premier salon. Le ministre Issa Mbaye Samb a présenté à la presse sa fierté devant les résultats des équipes médicales et paramédicales des structures sanitaires dakaroises et aidées par de jeunes bénévoles d'associations de la capitale. Cette opération intitulée " Hôpital Public Itinérant ", dont c'est la deuxième à être organisée à Dakar et dans d'autres régions du pays, a permis de consulter sans répit près de 10.000 personnes et d'offrir des médicaments pour une valeur de 5 millions de F.CFA. Félicitant M. Mamadou Tall, directeur général d' " Afrique Production ", organisatrice de ce salon et les membres de la commission scientifique, présidée par le Pr Seydou Nourou Diop, il a également fait état du rôle considérable joué par les associations de lutte contre le diabète et la drépanocytose, qui ont participé avec le Service National de l'Hygiène et le Programme National de Lutte contre le Paludisme à la sensibilisation des masses sur la prévention et le dépistage de la maladie. " Plus de deux mille personnes se sont soumis au dépistage du diabète sucré et seulement 40 ont accepté dans les tout derniers jours à aller au stand du dépistage gratuit du test de l'infection à VIH offert par une société américaine ", a expliqué le Dr Issa Mbaye Samb. " Nous pensons que ce vaste engouement dans le dépistage des maladies est une bonne chose, dans la mesure où il montre la nécessité de suivre son état de santé et des autres membres de la famille, ainsi que d'avoir le réflexe préventif toujours permanent ", a souligné le ministre. Il a révélé un programme de décentraliser le dépistage de la glycémie, en ce qui concerne le diabète sucré au Sénégal, avec l'appui d'un partenaire étranger qui mettra 2.000 kits spéciaux à la disposition du ministère de la Santé et qui seront distribués aux hôpitaux et aux centres de Santé. Le partenaire va également, à cet effet, prendre en charge la formation des agents de Santé dans l'utilisation de ces appareils et des membres de l'Association Sénégalaise contre le Diabète pour ce qui est du volet IEC. Un autre programme va se faire en faveur des malades atteints de cataracte, dont nombre d'entre eux sont des personnes âgées démunies. Il a enfin relevé la présence à Dakar de délégations de pays africains (Gambie, Guinée-Bissau et RDC) mais européens et américains dans cette première édition du Salon de l'Hygiène et de la Santé, organisée, rappelle-t-on, par la société " Afrique Production ", en collaboration avec le ministère de la Santé. F. DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=34782&index__edition=10110


Centre hospitalier d'Androva - L'express - Madagascar - 13/02/2004

Les patients référés au Centre hospitalier universitaire d'Androva ont doublé entre l'année 1999 et 2003. Au Susi ou le Service d'urgence et de soins intensifs, 3000 blessés ont été admis en 2003 contre 1600 en 1999. 12.500 patients sont passés pour la consultation externe l'année dernière contre 4356 seulement en 1999. Et 2.600 malades ont été opérés au service Chirurgie contre 1400 il y a 4 ans. D'après la directrice du CHU Androva, Dr Rasolomaharo Monique, durant un point de presse que les administrateurs de l'hôpital ont organisé, le 20 janvier dernier, le nombre de patients référés au CHU augmente de 10% par an, selon l'objectif établi. Cet objectif a été atteint grâce à un projet d'amélioration globale du CHU d'Androva, un projet tripartite entre les gouvernements malgache, japonais et français. Le Japon, par le biais de la Jica ou la coopération japonaise a assuré l'aménagement des équipements biomédicaux en décembre 2000 à hauteur de 22 milliards Fmg, l'appui technique de l'Ursr ou l'unité de renforcement du système de référence et l'amélioration des qualités de soins de la pédiatrie et de la maternité. L'appui de l'Ircod (Institut régional de coopération pour le développement) est axé sur la réhabilitation du bloc opératoire et du laboratoire d'analyses médicales ainsi que sur la construction d'un incinérateur et l'aménagement du Susi. La coopération française, quant à elle, s'est penchée sur l'amélioration du fonctionnement global de l'hôpital, ce qui a redonné la confiance aux patients. 90% des habitants de la ville sont satisfaits des soins donnés au Chu Androva, selon une enquête réalisée en septembre dernier. : Narimalala R
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=18870&r=4&d=2004-02-13


SIDA : L'accès aux ARV maintenant effective à Tamba - Le Soleil - Sénégal - 13/02/2004

La disponibilité des AntiRétroViraux (ARV) au niveau de la région de Tambacounda est actuellement effective et la stratégie de prise en charge des séropositifs a été enclenchée. Déjà, deux personnes vivant avec le VIH sont sous ARV. Sur les 3.000 séropositifs de la région, seulement 120 sont suivis par le Comité clinique chargé des conseils psychosociaux de l'hôpital régional. Lire la suite


Matam : éradication du ver de Guinée : La surveillance aux frontières Nord renforcée - Le Soleil - Sénégal - 13/02/2004

En attendant la certification de l'éradication de la maladie du ver de Guinée au Sénégal, les autorités sanitaires impliquent les agents de sécurité, de santé communautaire et les infirmiers chefs de poste de Santé dans la lutte contre ce fléau. En fait, depuis 1997, aucun cas de ver de Guinée n'a été signalé dans le nouveau département de Kanel, qui est considéré comme une zone qu'il faut surveiller. C'est dans les années 90 que les premiers cas de ver de Guinée ont été signalés dans cette partie de l'ancien département de Matam. Du fait de conditions difficiles d'accès à l'eau dans cette zone du "Damga", les populations se sont retrouvées dans l'obligation de se ruer vers les mares. L'utilisation de l'eau qui en provient a alors favorisé la propagation de cette maladie. Seulement grâce aux interventions des autorités du ministère de la Santé, appuyées par l'UNICEF, des résultats satisfaisants ont pu être obtenus. Après la prise en charge médicale des nombreux cas, le dernier a été recensé en 1997. En vue de certification par l'Organisation Mondiale de la Santé de l'éradication complète de la maladie du ver de Guinée, les autorités sanitaires redoublent la vigilance. Et dans cette démarche, les agents des services frontaliers ont été impliqués. En effet, l'objectif visé par le ministère de la Santé est de redoubler la surveillance au niveau des frontières mauritaniennes et maliennes. Deux pays voisins dans lesquels la maladie est toujours présente. Pour ce faire, un atelier de formation a été organisé par le nouveau district sanitaire de Kanel, sous la supervision de M. Mame Birame Diouf, du service des Maladies Transmissibles au ministère de la Santé. L'ensemble des agents de santé communautaire ont pris part aux travaux, en présence des infirmiers chef de poste du département. Pour le docteur M. Mame Birame Diouf : "ces ateliers, que nous tenons dans plusieurs zones de notre pays, rentrent dans le cadre de cette nouvelle démarche initiée par le ministère de la Santé. Celle-ci repose essentiellement sur la sensibilisation des agents de sécurité au niveau des frontières, ainsi que les agents de Santé Communautaire. Comme vous le savez aujourd'hui, au Sénégal, nous sommes parvenus à arrêter totalement la chaîne de transmission du ver de Guinée. Un exploit que nous voulons maintenir par la surveillance de nos frontières". Pour cela, le chef du district sanitaire de Kanel, depuis le fameux calvaire vécu durant les années 80, les populations ont aujourd'hui compris les dispositions à prendre, afin d'éviter cette maladie. À cela s'ajoute l'action des pouvoirs publics et ses partenaires qui ont, ces derniers temps, réalisé plus d'une trentaine de forages et autres points d'eau. Ce qui a considérablement diminué l'utilisation des mares et des rivières. À la suite des agents frontaliers de Kanel, ce sera le tour de ceux de la région de Tambacounda d'accueillir cette mission du ministère de la Santé. ALY BANDEL NIANG
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/recherche/article.CFM?article__id=34795&article__edition=10110


Contre l'impuissance : Le "Viagra indien" commercialisé à Maurice - L'express - Ile Maurice - 12/02/2004

LE VIAGRA, en version générique sous le nom Alsigra et produit par le laboratoire indien Alembic, est désormais disponible à Maurice. L'initiative vient de la firme Unicorn Trading, spécialisée dans l'importation et la commercialisation des produits pharmaceutiques qui en a fait la demande auprès du Pharmacy Board du ministère de la Santé. L'Alsigra, commercialisé en pharmacie depuis la semaine dernière, est principalement destiné aux hommes ayant des problèmes d'érection. Il contiendrait les mêmes molécules et fonctionnerait de la même façon que le Viagra. La seule différence, de taille, se situe dans les prix. Le Viagra en 50 mg, mis au point et commercialisé par les laboratoires Pfizer, se vend à Rs 296 l'unité tandis que l'Alsigra ne coûte que Rs 31.95. Selon les employés de pharmacies, tant le Viagra que le produit générique sont très demandés. Le Dr Issac Daureeawoo, urologue, avance le nombre de quelque 100 000 Mauriciens souffrant de problèmes d'impuissance. "40 % des hommes diabétiques de plus de 40 ans ont des problèmes d'érection et 25 % de non diabétiques, de la même tranche d'âge, souffrent du même problème causé par des insuffisances rénales." Il précise aussi que le Viagra ou l'Alsigra sont vendus sur prescription médicale compte tenu des effets secondaires qui peuvent être néfastes sur certains utilisateurs. Ces médicaments, qui doivent être consommés une heure avant l'acte sexuel et une fois par jour, ont un effet qui peut durer jusqu'à deux heures. Mais ils sont déconseillés aux personnes atteintes de maladies cardio-vasculaires ou d'hypertension car ils peuvent provoquer des arrêts cardiaques. bernard SAMINADEN
Lire l'article original : http://www.lexpress.mu/display_search_result.php?news_id=12765


Le Pr. Léodégal Bazira, nouveau représentant de l'OMS en Centrafrique - ID+ - Centrafrique - 12/02/2004

Un communiqué de la Représentation de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) annonce la prise de fonction du nouveau représentant de l'OMS en Centrafrique lundi 9 février 2004. "De nationalité burundaise, le nouveau Représentant de l'OMS est marié et père de six enfants. Il est médecin, spécialiste en chirurgie et en santé publique", lit-on dans le document qui annonce la nomination du Pr. Léodégal Bazira. Selon le communiqué, "le nouveau représentant de l'OMS arrive en Centrafrique dans un contexte sanitaire particulièrement difficile". "En Africain, il attend apporter son expérience et sa volonté au développement sanitaire de sa nouvelle patrie", est-il ajouté. Auparavant en poste au Niger, où il avait la charge du développement des ressources humaines pour la santé et particulièrement la formation des médecins spécialistes, le Pr. Léodégal Bazira succède au Dr. Amara Touré, admis à la retraite en novembre 2003.
Lire l'article original : http://www.ideesplus.com/SPIP/article.php3?id_article=145&var_recherche=sant%E9


Lutte contre le VIH/Sida et les IST en Afrique francophone. Surveillance de la 2ème génération : formation des formateurs à Bobo - Sidwaya - Burkina Faso - 12/02/2004

La salle de conférences de l'Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) de Bobo-Dioulasso abrite du 9 au 13 février un cours international de formation de formateurs sur la surveillance de la deuxième génération du VIH/Sida et des IST en Afrique francophone. Ce cours est organisé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les Centres de contrôles des maladies (CDC) des Etats Unis et le Centre Muraz de Bobo-Dioulasso. Lire la suite


Pharmacie : Les patients se soulagent au "gazon". Le commerce des médicaments de contrefaçon prospère à Douala - Mutations - Cameroun - 12/02/2004

Il ne peut y avoir de soins sans médicaments, mais surtout, il ne peut y avoir de soins de qualité sans médicaments de qualité. Ce n'est qu'une lapalissade me direz-vous ? En Afrique et particulièrement au Cameroun, l'afflux de faux médicaments sur le marché a dû être favorisé par la crise et les perturbations économiques des années 90. Depuis lors bon nombre de chômeurs se sont trouvés une activité des moins appréciables : vendeurs de vrais-faux médicaments. Certains sont ambulants, d'autres se sont trouvés un espace d'exposition-vente, soit dans un coin du quartier, soit dans un marché public. Lire la suite


Lutte contre la rougeole en Côte d'Ivoire - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 12/02/2004

L'UNICEF veut vacciner plus de 7 millions d'enfants Le Fonds des Nations Unies pour l'enfant (UNICEF) lance, depuis mardi dernier, un appel urgent pour 6,9 millions de dollars pour achever la troisième campagne d'urgence contre la rougeole en Côte d'Ivoire, où le nombre d'enfants vaccinés a atteint, il faut le dire, un million.
Le Fonds des Nations Unies pour l'enfant (UNICEF) lance, depuis mardi dernier, un appel urgent pour 6,9 millions de dollars pour achever la troisième campagne d'urgence contre la rougeole en Côte d'Ivoire, où le nombre d'enfants vaccinés a atteint, il faut le dire, un million. Selon la représentante de l'UNICEF, Georgette Aithnard, "il fallait absolument vacciner le plus grand nombre possible d'enfants avant la pleine saison des épidémies de rougeole en mars". Pendant l'année écoulée, explique-t-elle, l'UNICEF a dû utiliser toutes les ressources financières, matérielles, techniques et humaines disponibles pour soutenir et coordonner trois campagnes, ce qui, toujours selon elle, a permis de couvrir de vastes régions aussi bien dans les zones gouvernementales que celles sous le contrôles des Forces Nouvelles. D'ailleurs à ce niveau, l'UNICEF se réjouit, par exemple, de "la mobilisation incroyable de la communauté" dans le District de Tengrela où il estime, à 90%, le taux des enfants vaccinés, où "le millionième enfant" a été vacciné. Il s'agit des enfants âgés de 6 mois à 14 ans. Cette troisième campagne en cours de réalisation, couvre les Districts sanitaires les plus éloignés de la capitale au Nord : Odienné, Boundiali et dans les semaines à venir, on estimera à 350.000 les enfants qui seront vaccinés à Korhogo et à Ferkessedougou. Mais la campagne, au plan national, vise 7 460 334 d'enfants à vacciner contre cette maladie mortelle et hautement contagieuse. Ce qui explique la volonté de l'UNICEF à mobiliser 6,9 millions de dollars, soit moins d'un dollar par enfant pour financer une campagne nationale dont le lancement est prévu en décembre 2004. En attendant la réalisation de cette campagne nationale, l'UNICEF entend continuer à utiliser des fonds d'urgence, au fur à mesure qu'ils deviennent disponibles pour sauver des enfants dans les Districts du Nord-Est et à l'Ouest dans les mois à venir.Notons que conjointement, avec les vaccinations contre la rougeole, quelque 450 000 enfants âgés de 06 à 59 mois ont reçu un supplément en vitamine A. La déficience en vitamine A peut également entraîner la cécité, le retard de la croissance et l'infertilité. Mamadou Doumbes, Source : Service communication UNICEF-Abidjan
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=7586


Journée du médicament au salon de la santé et de l'hygiène : Le Cheikh Hassan Cissé offre des médicaments pour traiter 6000 malades du SIDA - Le Soleil - Sénégal - 11/02/2004

La prise en charge des malades affectés par le SIDA et des personnes vivant avec le VIH se trouve fortement renforcée avec le geste fort appréciable effectué, hier en fin de matinée, par le Cheikh Hassan Cissé, Imam de la Grande Mosquée de Médina Baye Niass. Lire la suite


Lutte contre la poliomyélite : Deux experts de l'OMS en mission au Burkina - Sidwaya - Burkina Faso - 11/02/2004

Dr. Heyman David et Dr Antoine Kaboré sont deux émissaires de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en séjour au Burkina. Ils sont venus partager leurs expériences pour le compte des prochaines Journées nationales de vaccination antipoliomyélite. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est fixé comme objectif, l'éradication de la poliomyélite d'ici à la fin 2004. Le taux de couverture vaccinale est déjà beaucoup élevé au Burkina comme partout ailleurs en Afrique. Cependant, il est apparu au Burkina sept (7) cas de polio provenant du Nigeria. Ce pays tout comme le Niger ayant refusé des vaccinations synchronisées avec les autres pays. De ce fait, ils se posent comme des zones à fort risque de contamination. La détection de ces quelques cas impose une seconde campagne de vaccination avec deux passages et dont le premier débute le 23 février 2004. Les docteurs Heyman et Kaboré ont invité les autorités sanitaires burkinabè à prendre toutes les dispositions pour que lesdits passages soient une réussite. Pour cela, la campagne prochaine devra mettre l'accent sur trois points : la qualité des journées de vaccination, l'appropriation par les populations de cette campagne de vaccination et la supervision stricte pour qu'il n'y ait pas de poches non atteintes par la campagne. L'objectif global de l'OMS est de bouter la polio hors du monde, a précisé le Dr Heyman David ; car dit-il : "c'est dommage pour les jeunes africains d'être paralysés à vie. C'est une négligence que l'on ne peut pas pardonner". La vaccination de routine doit donc se poursuivre avec une forte implication de tous dans la sensibilisation. Ismaël BICABA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_11_02/sidwaya.htm


Recueil de fonds pour les soins : Initiative en faveur des enfants atteints de cancer - Le Soleil - Sénégal - 11/02/2004

Touchée par la situation des enfants atteints du cancer, une dame, Maïssa Diop, a décidé de leur venir en aide. Une initiative personnelle à laquelle elle souhaite associer d'autres bonnes volontés. Interpellée par le problème des enfants atteints du cancer, grâce à son père, chirurgien, Maïssa Diop s'est lancée dans une véritable croisade. La jeune femme dirige une agence de communication qui a, par ailleurs, en charge de l'organisation de l'exposition du peintre Serge Corréa. Dans sa dernière édition, le produit de la vente d'un tableau, offert par l'artiste, était au profit des enfants malades du cancer. Mais "vendre un tableau ne réglait pas le problème", explique Maïssa Diop. "Au-delà de l'exposition, j'ai voulu monter une opération plus concrète", ajoute-t-elle. En rencontrant le Professeur Claude Moreira, chef du service d'oncologie pédiatrique de l'hôpital Aristides Le Dantec, Maïssa Diop s'est enquis des besoins des enfants malades. Parmi les soixante enfants hospitalisés à l'hôpital Aristides Le Dantec, la plupart sont issus de milieux défavorisés. "Ils n'arrivent pas à avoir une prise en charge thérapeutique complète", ajoute la jeune femme. "Bon nombre viennent des régions. Après une intervention chirurgicale, souvent nécessaire, le suivi médical n'est pas assuré par les parents, obligés de repartir", précise Maïssa Diop. "Pour la prise en charge des enfants, il faut une aide financière. Et pour chaque enfant atteint du cancer du rein, les frais médicaux sont estimés à un million et demi de nos francs. Et près d'un million huit cent mille francs cfa, pour un enfant atteint du cancer des ganglions ou lymphome. Ces deux formes de cancer étant les plus courantes au service d'oncologie de l'hôpital Le Dantec." "Le cancer de l'enfant est un cancer que l'on peut guérir", précise Maïssa Diop, contrairement aux autres formes de cancer chez l'adulte, qui peuvent être incurables. Avec un peu moins de deux millions, l'hospitalisation, l'intervention chirurgicale et la chimiothérapie du malade sont prises en charge, pouvant mener à la guérison complète de l'enfant. "Si on trouve l'argent pour soigner ces soixante enfants, ils retrouvent, la vie. Sinon, ils meurent. Ils ont tous un visage, un nom, une famille", insiste Maïssa Diop. La jeune femme se rappelle le premier enfant atteint du cancer opéré par son père. Agé aujourd'hui de vingt-huit ans, il est en bonne santé et ne souffre d'aucune séquelle. Père d'un petit garçon, il l'a baptisé du nom du médecin qui l'avait sauvé. Maïssa Diop compte ainsi adresser des dossiers de demande de prise en charge médicale à différentes entreprises sénégalaises, ainsi qu'à des donateurs privés. Sa structure de communication va recueillir les fonds des futurs donateurs, et un cabinet d'audit se charge bénévolement d'assurer le suivi et la transparence financière des sommes récoltées. L'ensemble sera remis à l'association des enfants malades "Taxawu sunuy doom", dont le Professeur Moreira est membre. Pour soigner soixante enfants atteints du cancer par an, sur une période de deux ans, il faut récolter le double, en millions de francs cfa. Une somme dérisoire quand on sait que c'est le prix de vies humaines à sauver. KARO DIAGNE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=34687&index__edition=10108


Page précédente Accueil actualités Page suivante

Copyright © 2004 NG COM Santé tropicale. Tous droits réservés. Site réalisé et developpé par NG COM Santé tropicale - Présentation du site