Actualités de la santé
en Afrique
Juin 2005

Au sommaire de cette semaine :

Burkina Faso :
© Dr Virginie Tapsoba, Ophtalmologue : "Chacun naît avec une anomalie aux yeux"
© Quels soins après un avortement ?

Cameroun :
© Santé : un appui de 870 millions. Une prime spéciale octroyée au Cameroun par l’Alliance mondiale pour la vaccination

Congo :
© Le Congo se dote d’un laboratoire de biologie moléculaire de lutte contre le sida
© Le virus Ebola continue à faire des victimes dans la Cuvette-Ouest
© L’Ordre des pharmaciens explique les méfaits des médicaments vendus dans la rue

Côte d'ivoire :
© M. Kouakou Lucien, directeur exécutif de l’AIBEF : “Pas de double emploi dans la gestion des produits contraceptifs”

Mali :
© Lutte contre le sida : un plan sectoriel pour la jeunesse

Maurice :
© Les écoles dentaires se défendent

Sénégal :
© Prise en charge - Capacité d’hospitalisation : Saturation aux urgences
© Odonto-Stomatologie : Les chirurgiens dentistes se mettent en phase avec l’évolution des techniques
© Impuissance sexuelle : Le Viagra induirait la cécité
© Recherche et formation clinique : Dakar étrenne son centre de prise en charge du VIH-Sida
© Entretien avec… Bernard Taverne, médecin et anthropologue à l’Ird : «L’enjeu du Sénégal est qu’il n’y ait pas d’autres contaminations»
© Mme Constance Faye Badji, présidente du syndicat des pharmaciens privés du Sénégal : «Le marché illicite tue et menace d’achever la profession»

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Lutte contre le sida : un plan sectoriel pour la jeunesse - L'essor - Mali - 01/06/2005
Le secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports, Ibrahima Mariko, a présidé, jeudi dernier au stade du 26 Mars, les travaux de l'atelier d'actualisation et de validation du plan sectoriel de lutte contre le VIH/sida, organisé par son département.
Il avait à ses côtés le secrétaire général du Haut conseil national de lutte contre le Sida, Malick Sène.
Cet atelier participe du programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/sida. Rappelons que la lutte contre la pandémie du sida constitue l'une des préoccupations majeures des autorités de notre pays. Selon la dernière enquête démographique et de santé, le taux de prévalence du sida au Mali est de 1,7 %. Mais l'enquête intégrée sur la prévalence des IST/VIH/Sida en 2003 donne des taux de séroprévalence très élevés dans les groupes à risque, avec un pic de 36 % chez les professionnels du sexe.
C'est pourquoi notre pays a décidé de ne pas baisser la garde dans la lutte contre la pandémie. La création du Haut conseil national de lutte contre le Sida participe de cette politique. La stratégie adoptée par les pouvoirs publics prévoit une approche multisectorielle et une définition précise des objectifs à atteindre. Pendant deux jours, les points focaux dans les départements ministériels impliqués dans la lutte contre le VIH/sida, les représentants des services locaux, régionaux et des services rattachés du département de la Jeunesse et des Sports ont fait l'état des lieux de la lutte interne.
Ils ont élaboré des mécanismes de gestion et de coordination de la lutte au sein du département, conformément aux orientations du HCNLS. Le plan sectoriel de lutte contre le VIH/sida, donne la priorité à la sensibilisation, à la communication. Il accorde une attention particulière à l'appui au dépistage conseil, à l'accès aux soins et aux médicaments en faveur des personnes infectées et leurs ayants droits. M. KONATÉ
Lire l'article original : http://www.essor.gov.ml/jour/cgi-bin/view_article.pl?id=9851

Prise en charge - Capacité d’hospitalisation : Saturation aux urgences - Le quotidien - Sénégal - 01/06/2005
Depuis deux ou trois ans, l’Hôpital Principal de Dakar (HPD) est passé d’un système porte à un système d’accueil des urgences centralisé. Car l’insuffisance de moyens et de locaux et la capacité d’hospitalisation limitée entraîne souvent une saturation au niveau du service.
«Avec les locaux actuels qui sont plus adaptés et les moyens humains et matériels déployés, cela nous permet de réaliser au mieux la prise en charge dès l’arrivée des patients au service des urgences», remarque Jean-Pierre Bellefleur, chef du Service d’accueil des urgences (Sau) de l’Hôpital Principal de Dakar. Car, depuis deux ou trois ans, cette structure est passée d’un système porte à un système d’accueil des urgences. Ce qui signifie que non seulement le tri des patients y est assuré, mais aussi la prise en charge et le début de la démarche diagnostic. «Donc une prise en charge des patients à la fois diagnostique et thérapeutique», précise M. Bellefleur. En fait, explique-t-il, «avant, nous étions plus dans une logique de tri et d’orientation vers les divers services de l’établissement». Désormais, il s’agit d’un service d’accueil des urgences centralisé.
Par ailleurs, renseigne M. Bellefleur, il y a une saisonnalité des pathologies. Toute l’année, la traumatologie, qui occupe une part importante, est confiée, dans un second temps au personnel chirurgical. Au Sau de l’Hpd, les patients sont pris en charge et le personnel médical dresse un bilan de santé et ce que l’on appelle communément la stabilisation de l’état de santé des patients. Ceux qui sont dans un état grave vont rejoindre le service de réanimation chirurgicale.
Durant l’hivernage, c’est la pathologie infectieuse qui prend le dessus et en particulier tout ce qui est lié au paludisme. «Avec des accès palustres qui peuvent être soit simple auquel cas les patients vont retourner à leur domicile, soit qui vont présenter des critères de gravité, ce qui peut conduire le malade vers une prise en charge en réanimation», annonce M. Bellefleur. La capacité d’accueil journalière étant de 90 à 140 patients, dans le cas de figure où elle dépasse les 140, une certitude, le Sau frise la limite de la saturation. Et, révèle M. Bellefleur, «malheureusement, les services d’urgence, en particulier le nôtre, prend de l’ampleur et se retrouve souvent dans ce cas de figure». «A la fois du fait de la saturation même du service où on est limité sur le plan des moyens et des locaux dont on dispose. Mais aussi de la capacité d’hospitalisation, car on ne peut garder les patients que temporairement», complète-t-il. Une situation qui concerne aussi bien la médecine que la chirurgie.
Il s’y ajoute que la durée moyenne de séjour de moins de 24 heures n’est pas toujours respectée, car si pour certains patients la consultation va se régler en une demi-heure, pour d’autres, le bilan médical et la prise en charge va nécessiter plus de temps. Toutefois, informe M. Bellefleur, «on dispose d’une unité d’hospitalisation de courte durée à l’Hôpital Principal de Dakar». Il s’agit d’un service dans le Sau qui met à disposition 11 lits, ce qui permet au personnel de santé «de tamponner au mieux» les patients qui doivent être hospitalisés. «En tout cas, on s’efforce de garder les patients moins de 24h en urgence et moins de 72 en unité d’hospitalisation de courte durée», avise-t-il.
La gestion des ressources humaines est aussi un problème pour le Sau de l’Hôpital Principal. «Car il n’existe actuellement pas de formation diplômante en Médecine d’urgence au Sénégal. Donc, les médecins urgentistes qui pour l’essentiel ont passé un diplôme en France ou à l’étranger sont peu nombreux», explique-t-il.
Les 33 000 consultations en 2004, dont 75% d’urgence médicale et 25% chirurgicales, ont conduit à 2 400 hospitalisations environ. Des chiffres, selon le chef du Sau, révélateurs «d’un gros service d’accueil des urgences», si l’on se rapporte à d’autres services d’urgence. Guermia BOUBAAYA
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/articles/article.CFM?article_id=25072

Dr Virginie Tapsoba, Ophtalmologue : "Chacun naît avec une anomalie aux yeux" - Le pays - Burkina Faso - 01/06/2005
Après ses études supérieures à Dakar d'où elle est rentrée au Burkina en 1984 comme médecin ophtalmologiste, Docteur Virginie Tapsoba a servi dans plusieurs centres hospitaliers dont le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou. En 1996 elle décide de s'installer à son propre compte et ouvre ainsi la Clinique "La Providence" sise au quartier Gounghin. Nous l'avons rencontrée le mardi 24 mai 2005. Lire la suite

Santé : un appui de 870 millions. Une prime spéciale octroyée au Cameroun par l’Alliance mondiale pour la vaccination - Cameroon tribune - Cameroun - 31/05/2005
De retour d’une participation remarquée à la 58e Assemblée mondiale de la santé à Genève en Suisse, le ministre de la Santé publique vient de dévoiler le contenu de ses bagages.
A l’issue des assises, le Cameroun a obtenu beaucoup de bons points pour ses programmes de santé (vaccination, sida, paludisme, tuberculose, santé de reproduction…) A l’exemple de cette prime de l’Alliance mondiale pour la vaccination : 870 millions de F Cfa, qui selon le ministre Urbain Olanguena Awono, " serviront à renforcer les infrastructures du Programme élargi de vaccination". Le PEV, actuellement lancé dans une croisade contre la poliomyélite se verra ainsi doté de moyens encore plus consistants pour atteindre ses objectifs.
Les assises de Genève ont également permis l’adoption d’un règlement sanitaire international. Le Minsanté explique qu’il s’agit d’un " document de référence pour empêcher la propagation des maladies. " Notamment les grandes épidémies. Le nouveau dispositif qui s’appliquera dans les meilleurs délais au Cameroun, prévoit des contrôles plus serrés dans tous les postes frontaliers et dans les moyens de transport.
Les ministres de la santé de la planète, qui constituaient le gros des participants à cette assemblée, ont en outre échangé avec plusieurs partenaires. Le milliardaire américain Bill Gates par exemple a tenu à rencontrer certains ministres africains pour prendre connaissance de leurs problèmes. Le patron de Microsoft finance déjà un certain nombre de programmes de santé, à l’image de l’Alliance mondiale pour la vaccination et envisage d’accroître ses interventions dans les pays en développement. Le Cameroun figurait dans cet agenda. " J’ai eu l’occasion de lui présenter les contraintes et les défis auxquels nous faisons face au Cameroun, et solliciter son appui. Je l’ai invité à participer au grand forum mondial sur le paludisme qui aura lieu au Cameroun en décembre", précise le ministre de la Santé publique. En retour, Bill Gates, qui vient de mettre en place un nouveau système d’informations sanitaire (Health Metrics) a promis d’en faire bénéficier le Cameroun.
A propos de son élection à la présidence de la Commission du portefeuille du Fonds mondial pour le sida, le paludisme et la tuberculose, Urbain Olanguena Awono pense que c’est une belle opportunité pour le continent africain : " On peut se féliciter de participer à la gouvernance de la santé mondiale ". Yves ATANGA
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Le Congo se dote d’un laboratoire de biologie moléculaire de lutte contre le sida - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 31/05/2005
Le préfet du département du Kouilou, Alexandre Honoré Paka, a présidé la semaine dernière à Pointe-Noire, en présence du directeur général de la société pétrolière italienne ENI-Congo, Luigi Lusuriello, la cérémonie de remise officielle d’un laboratoire de biologie moléculaire, dont vient de se doter le gouvernement congolais. Ce matériel de lutte contre la propagation du VIH/sida dans le pays a été acquis grâce au concours de la clinique des maladies infectieuses de l’université de Gène, en Italie.
Réalisé avec le concours financier de la société pétrolière italienne ENI-Congo, ce nouveau laboratoire de biologie moléculaire pour le diagnostic et le suivi du VIH/sida, a coûté 50 millions de francs CFA. Ce centre exceptionnel en Afrique centrale vise à la réduction de la morbidité et de la mortalité grâce à un programme de prévention de la transmission du VIH/sida de la mère à l’enfant. Installé à Pointe-Noire (Kouilou), il assurera des médicaments antirétroviraux appropriés, selon le schéma codifié par les protocoles internationaux. Il permettra également le dépistage des femmes enceintes séropositives, afin de réduire la transmission du virus du VIH/sida.
Prenant la parole lors de l’inauguration du laboratoire, le directeur général de la société ENI-Congo, Luigi Lusuriello, a rappelé les bonnes relations qui existent entre sa compagnie et le Congo. « ENI est présent au Congo depuis trente-cinq ans. Nos contributions à l’économie du pays ne se sont jamais limitées à la production pétrolière, car nous avons toujours eu le souci de la communauté dans laquelle nous vivons », a-t-il déclaré.
Notons que le taux de prévalence national du sida au Congo est estimé à 4,2 % avec des disparités d’une ville à l’autre, selon une enquête réalisée en novembre 2003 par le Centre d’étude pour le développement en santé publique, avec l’appui financier de la Banque mondiale. Le nombre de personnes infectées oscille entre 80 000 et 110 000, tandis que le taux de prévalence du VIH/sida est particulièrement élevé dans la tranche d’âge 35 à 39 ans (8,4 %) et 40 à 44 ans (7,8 %).
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=9005

Le virus Ebola continue à faire des victimes dans la Cuvette-Ouest - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 31/05/2005
Le bureau de la représentation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Congo vient de rendre publique dans une note à la presse que l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola officiellement confirmée le 17 mai suite aux résultats d’analyses biologiques de laboratoire effectués par le Centre international des recherches médicales de Franceville (Gabon) (CIRMF), continue à faire des victimes dans la Cuvette-Ouest.
Selon le bulletin épidémiologique publié le 27 mai et dont le contenu est un condensé du rapport produit par l’équipe présente sur le terrain, une nouvelle victime a succombé le 26 mai à Etoumbi, dans la Cuvette-Ouest.
Appréciant la situation, le représentant de l’OMS au Congo a indiqué que l’évolution prévisible est que les personnes proches qui se sont occupées du malade sans précaution aucune (la mère et la grand-mère, plus d’autres membres de la famille) vont s’infecter et développer la maladie dans les jours à venir. À partir de ce cas secondaire, l’épidémie peut s’étendre et durer encore quelques semaines, voire quelques mois.
Il sied de souligner que selon les informations provenant de la zone sinistrée, les experts présents sur le terrain rencontrent des difficultés énormes dans la gestion de l’épidémie. L’attitude peu coopérative des populations entrave de façon significative la mise en œuvre des stratégies destinée à assurer une bonne prise en charge du fléau sur le terrain. Face à cette situation et selon le représentant de l’OMS au Congo, le Dr Adamou Yada qui s’est entretenu sur la question avec le ministre de la Santé et de la population, le Dr Alphonse Gando, une implication renforcée des autorités tant locales que nationales devrait être envisagée afin d’éviter le pire.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=9002

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Quels soins après un avortement ? - L'observateur Paalga - Burkina Faso - 31/05/2005
Soins après avortement ; Misoprostol versus AMIU : Essai clinique randomisé aux centres hospitaliers universitaire Yalgado-Ouédraogo de Ouaga et Souro- Sanou de Bobo".
C'est sur ce thème qu'a porté la thèse de doctorat qu'a soutenue Mme Zoungrana/Ouédraogo N. Amina, le 27 mai dernier. C'était à l'Unité de formation et de recherche en sciences de la santé (UFR/SDS) de l'université de Ouaga. Une soutenance sanctionnée par la mention très honorable avec félicitations du jury. Lire la suite

L’Ordre des pharmaciens explique les méfaits des médicaments vendus dans la rue - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 30/05/2005
La vente illégale de produits pharmaceutiques sur le territoire national a fait l’objet d’un séminaire d’information organisé le week-end dernier à l’hôtel Méridien de Brazzaville par Hyacinthe Igani, président de l’Ordre des pharmaciens du Congo. En présence de journalistes, de représentants du gouvernement, d’associations de consommateurs et de parlementaires, trois orateurs ont développé différents thèmes relatifs aux dangers et à la mauvaise conservation des médicaments pharmaceutiques par les vendeurs des rues.
Prenant la parole en premier, le Dr Okouya a défini le médicament comme une substance active utilisée pour les traitements curatifs et préventifs des maladies. Par ailleurs, le manque de fiabilité, la non-conformité des récipients, le non-respect de la température lors de la conservation des produits et l’usage non conforme de certains médicaments par les revendeurs occasionnels sont des causes concourant à la dégradation de la santé de certains consommateurs.
Le Dr Atipo Ibara a pour sa part indiqué que 60 % des personnes qui se sont livrées à l’automédication ont été affectées par des destructions de leurs globules rouges, des hémorragies chez les jeunes filles, et n’ont pas connu d’amélioration de leur état. Il a en outre signalé que 85 % des médicaments sont vendus illégalement par de prétendus pharmaciens.
Selon le Dr Mbatchi, 5 à 7 % des médicaments vendus dans la rue sont des contre-façons. Il suggère que les arrêtés, les lois, les codes mettent un terme aux trafics de faux médicaments. L’information, l’éducation et la communication sont pour lui des pistes qui peuvent dissuader les revendeurs de médicaments contrefaits.
Hyacinthe Igani, président de l’Ordre des pharmaciens, a expliqué que les premières lois portant sur l’exercice de la pharmacie ont été promulguées dans les années 1940. Et les premières dispositions universelles de santé publique ne sont pas récentes et remontent à 1953. Il a rappelé aux participants que les missions de l’Ordre des pharmaciens du Congo sont d’assurer les droits, les devoirs, la défense de l’honneur de la profession de pharmacien.
Jeanne-Françoise Leckomba Loumeto-Pombo, ministre de la Promotion de la femme, a expliqué que les réponses aux questions qui minent ce secteur d’activité sont délicates puisque les revendeurs de ces produits sont pour la plupart des jeunes diplômés et des pères de famille. Elle a cependant suggéré que les professionnels de la pharmacie puissent former des jeunes chargés de vendre des médicaments.
Pour Obami Itou, un des parlementaires qui avait aussi pris part à ces assises, ces questions doivent faire l’objet de débats à l’Assemblée nationale puisque cette situation touche directement la population.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=8988

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Odonto-Stomatologie : Les chirurgiens dentistes se mettent en phase avec l’évolution des techniques - Le Soleil - Sénégal - 30/05/2005
Les chirurgiens dentistes, les étudiants venus samedi au département d’Odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar pour subir la formation permanente ne se sont pas repartis bredouilles. Ils sont informés sur les nouvelles méthodes de traitement utilisées en endodontie et orthodontie.
Il est fréquent d’entendre en littérature tel professeur est puriste ou conservateur dans une discipline. Ce n’est pas le cas en médecine et surtout dans l’une de ses branches qu’est l’endodontie. Les professeurs, les assistants, bref les praticiens sont obligés de s’adapter à l’évolution de la science. D’où l’importance d’une unité de formation permanente au département d’odontologie. « L’unité de formation permet de renforcer les capacités des professeurs, des assistants, des étudiants et les autres praticiens.
« Il est important que les chirurgiens dentistes se forment car il y aura une évaluation à la fin de l’année et celui qui ne se forme pas, risque d’avoir des problèmes avec le conseil de l’Ordre », avance, le doyen du département d’Odontologie, le Pr Papa Demba Diallo.
Au cours de ces dix dernières années, plusieurs méthodes de traitement des maux de dent sont tombées en désuétude dans des pays occidentaux. Elles sont supplantées par de nouveaux modes de soin plus efficaces. L’avancée la plus significative notée aux cours des dix dernières années en endodontie est l’utilisation des instruments rotatifs comme le « Nikel Titane », au détriment des instruments en acier inoxydable qui peuvent engendrer d’autres complications.
40 à 50 % des enfants ont besoin de traitements en orthodontie
« Les techniques de nettoyage, d’obturation et les moyens utilisés en endodontie ont beaucoup évolué. Il est important que les chirurgiens dentistes se mettent au diapason de ces changements. Dans les pays comme les nôtres on continue à utiliser des pratiques qui sont de plus en plus abandonnées dans des pays avancés », souligne, le Dr Ali Banne, du service d’Odontologie conservatrice-endodontie (OCE). Pour ce dernier, l’extraction de la dent est l’ultime étape du traitement. Cette extraction de la dent doit se faire après l’épuisement des trois phases de traitement de la maladie à savoir les endodonties de première, deuxième et troisième intention. Le traitement en endodontie consiste à éliminer tous les paquets vasculaires nerveux au niveau de la pulpe dentaire suivi d’une obturation du système.
Après l’intervention du Dr Ali Banne, c’est au tour du maître-assistant Ibrahima Ngom de parler des méthodes utilisées en orthodontie pour soigner l’encombrement des dents et autres anomalies ou déformations du visage.
« La succion des doigts, dit le maître-assistant, entraîne l’usure et le déplacement des dents chez les enfants ». Ces déformations du visage dues à un mauvais agencement des dents sont traitées par l’utilisation des plaquettes et diverses techniques. Au Sénégal, 40 à 50 % des enfants ont besoin des traitements en orthodontie. Mais le nombre de praticien de cette discipline sont peu nombreux dans notre pays.
« Au Sénégal, nous avons un orthodontiste pour un million de personnes. Il faut que les personnes investissent ce champ pour qu’on puisse répondre aux besoins. 40 à 50 % des enfants ont besoin des traitements orthodontistes », indique, Ibrahima Ngom du département d’Odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. IDRISSA SANÉ
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=50198&index__edition=10496

Impuissance sexuelle : Le Viagra induirait la cécité - Le Soleil - Sénégal - 30/05/2005
Le laboratoire pharmaceutique américain Pfizer a reconnu l’existence de cas de cécité chez certains utilisateurs du Viagra, son médicament contre le dysfonctionnement érectile ou impuissance sexuelle, a-t-on appris d’une information diffusée dans la soirée de samedi à dimanche par Radio France Internationale (RFI).
La firme a expliqué qu’il était en contact avec les autorités américaines de la Santé d’une modification de la notice d’utilisation.
Le Viagra, mis sur le marché en 1998, a représenté l’an dernier un chiffre d’affaires de 1,68 milliard de dollars. Des informations évoquant 23 cas de cécité chez des utilisateurs du produit (en tout 23 millions dans le monde) avaient déjà été publiées et Pfizer a souligné qu’aucun élément ne prouvait l’existence d’un lien de cause à effet entre son médicament et la cécité.
Selon également le journal français « Libération » : « la FDA (Food & Drug Administration) a précisé avoir eu connaissance de quelque 38 cas de cécité chez des utilisateurs du Viagra, tout en reconnaissant qu’aucun lien direct n’avait été établi. D’autres soupçons pèsent également sur des médicaments concurrents destinés au traitement des dysfonctionnements érectiles.
La FDA a précisé en effet avoir eu connaissance de quatre cas de cécité chez des patients traités au Cialis, un concurrent du Viagra, et d’un chez un utilisateur du Levitra de GlaxoSmithKline, selon toujours le journal « Libération. F. DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=50200&index__edition=10496

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Les écoles dentaires se défendent - L'express - Ile Maurice - 29/05/2005
Est-ce que les études de dentisterie à Maurice valent celles des universités étrangères ? Les enseignants de nos deux écoles manquent-ils de compétences ? Les étudiants ont-ils la garantie d’obtenir un diplôme avant même de participer aux examens ? Et puis surtout, pourra-t-on leur faire confiance quand ils exerceront leur métier ?
Rudra Pratap Narrain Singh, Chairman de la « SSR Medical School »

« Nos cours de licence en dentisterie sont approuvés par le sénat de l’université de Maurice et ce, en fonction des recommandations de l’International Advisory Committee (IAC), qui comprend des experts en dentisterie d’Australie, d’Afrique du Sud, d’Inde, et un dentiste reconnu de Maurice. Après tout, aujourd’hui tout le monde reconnaît que l’université de Maurice n’a rien à envier aux universités européennes. Nos enseignants, qui viennent pour la plupart d’Inde, ont les qualifications requises pour enseigner. Ils sont tout à fait à la hauteur, mais il y a parfois une attitude pas très libérale envers l’emploi des étrangers.
Pour ce qui est de notre taux de réussite, il avoisine 70 %, ce qui est comparable à d’autres institutions. Si nous avons donné la possibilité à nos étudiants de payer la totalité de leurs cours avec un rabais, c’est parce qu’on prend en compte leur situation économique. Quant à leur admission, elle dépend des critères de l’université de Maurice, recommandés par l’IAC : HSC scientifique avec un minimum de 22 points (A -10 points, B - 8 points et C - 6 points). Nous pensons par ailleurs que dans cette ère de globalisation, c’est toujours un plus que de créer des ressources humaines, qu’on ait besoin d’elles ici ou ailleurs. »
Gayanan Chummun, directeur du « Mauras Dentistry College »
« Nous ne comptons que des professionnels parmi nos enseignants. Le dean est un postgraduate en dentisterie, il est professeur en prothèse dentaire, a enseigné dans plusieurs écoles dentaires, et a à son actif 35 ans de métier. Nous avons un professeur en human physiology, qui a enseigné pendant 20 ans dans un collège médical en Inde et qui a été pendant cinq ans, Scientific Officer au Canada. Idem pour nos autres enseignants. Nous sommes affiliés à l’université indienne Bhavnagar et nous fonctionnons obligatoirement selon les critères du Dental Council indien. Si nos élèves réussissent, c’est grâce à leur bonne volonté. On n’a pas senti le besoin de faire un concours d’entrée. C’est une pratique courante en France, mais pas forcément ailleurs. Nous avons choisi de donner un introductory induction course gratuit de trois mois à ceux qui étaient admissibles avant qu’ils n’aillent de l’avant.
Qui plus est notre école est suivie de près par des experts : l’International Monitoring Committee, le Dental Council de l’Inde et de Maurice, le ministère de la Santé, les représentants de la Tertiary Education Commission, et la Mauritius Qualification Authority qui font des inspections.
Nous allons bientôt ouvrir notre hôpital dentaire au public. Nos élèves vont d’abord observer les professionnels, puis ils mettront la main à la pâte sous la supervision des professeurs. Cette pratique se fait ailleurs dans toutes les universités ; pourquoi est-ce que ce ne serait pas le cas ici ? Les dentistes qui trouvent à redire sur nous, ont peur en fait que de nouveaux praticiens viennent diminuer leur clientèle. »
Lire l'article original : http://www.lexpress.mu/display_search_result.php?news_id=42956

Recherche et formation clinique : Dakar étrenne son centre de prise en charge du VIH-Sida - Le Soleil - Sénégal - 28/05/2005
Le Premier ministre Macky Sall a procédé hier à l’inauguration du Centre régional de recherche et de formation sur la prise en charge du VIH-Sida. Résultat de la participation financière de plusieurs partenaires, ce centre est équipé d’une salle de prélèvements, d’un laboratoire d’analyses biologiques et d’une pharmacie. Lire la suite

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Entretien avec… Bernard Taverne, médecin et anthropologue à l’Ird : «L’enjeu du Sénégal est qu’il n’y ait pas d’autres contaminations» - Le quotidien - Sénégal - 28/05/2005
A combien est estimée la prévalence de l’infection Vih au Sénégal ?
Au Sénégal, la prévalence est estimée à environ 1,5 % de la population. Toutefois, c’est une prévalence basse et stable dans le temps. Environ 80 mille personnes sont séropositives. On estime qu’il y a seulement 20 % des séropositifs qui ont besoin d’un traitement. Aujourd’hui, tout l’enjeu du Sénégal est de maintenir cette prévalence faible, et cela passe par le dépistage de gens qui sont séropositifs, leur prise en charge et l’information pour qu’il n’y ait pas d’autres contaminations.
Toutes les personnes séropositives ont-elles besoin d’un traitement antirétroviral ?
Non. Toutes n’ont pas besoin d’un traitement antirétroviral car on ne donne ce traitement qu’à partir d’un certain état de santé. D’autant qu’entre le moment où les gens sont contaminés par le virus du sida et le moment où les gens ont besoin d’un traitement, il peut s’écouler 5, 10 voire 15 ans. Ce n’est donc qu’à partir d’un niveau d’affaiblissement que l’on décide de prescrire des traitements Arv. C’est tout une conjonction de facteurs qui sont liés à une réponse institutionnelle précoce, une information diffusée précocement auprès de la population et des contextes épidémiologiques et écologiques particuliers.
Quels sont les signes cliniques de cet affaiblissement ?
Il s’agit de signes généraux comme l’amaigrissement, des diarrhées ou encore une tuberculose. En fait, il n’y a pas de signes qui soient vraiment spécifiques. C’est justement tout le problème du diagnostic. Car finalement, il est difficile de diagnostiquer l’infection par le Vih, le seul élément du diagnostic est de faire une prise de sang pour une sérologie pour dépister la séropositivité.
Comment les patients atteints du sida vivent-ils et perçoivent-ils leur maladie ?
Nous avons justement mené des enquêtes auprès de patients pour avoir leur point de vue sur la manière dont eux-mêmes perçoivent la maladie, quelle opinion ils ont de leur maladie mais aussi quelle perception ils ont de l’opinion des autres. Globalement, si un malade est entouré par un ensemble de gens qui répètent que le sida est une sanction juste parce qu’il est vagabond sexuel ou prostituée, c’est un contexte pas favorable à une bonne prise en charge. A l’inverse, si le malade est entouré d’individus qui considèrent le sida comme une maladie grave mais finalement comme les autres maladies et ont choisi de le soutenir, le contexte va incontestablement favoriser la prise en charge.
Les patients atteints du sida au Sénégal s’en remettent-ils à la fatalité ?
Oui. Mais pas plus et pas moins que dans les pays du Nord. Car, que ce soit ici ou au niveau mondial, on distingue toujours plusieurs niveaux de cause de la maladie. Peut-être que quelqu’un me voulait du mal parce que je n’étais plus protégé par Dieu car j’ai failli à mes devoirs religieux ou encore que je ne vais plus à la messe ou à la mosquée depuis des années. Le contexte influe mais chaque fois de manière différente. On ne peut pas dire qu’ici on s’en remet à la fatalité alors qu’au Nord on s’en remet à une cause biologique en disant «je suis atteint par un virus». C’est pareil, on peut dire que l’on a le sida parce que l’on est atteint par un virus mais on est atteint par un virus parce que l’on n’a pas de chance ou une personne vous a voulu du mal. Donc, c’est un peu comparable.
Comment évaluez-vous les relations patients/praticiens ?
C’est difficile d’avoir une réponse générale. Mais, la plupart des patients qui sont actuellement pris en charge dans le domaine du Vih au Sénégal ont un certain sentiment d’être privilégiés, d’avoir des relations privilégiées avec le personnel de santé. Car ils ont face à eux des professionnels qui ont une sensibilité à l’égard des questions de Vih. Certains ont probablement le sentiment d’être mieux pris en charge que les patients pour d’autres pathologies. En même temps, on a des patients «difficiles», qui sont des nouveaux patients au sens où ils ont accès à un certain type d’information ou certains sous-groupes en association où une culture en particulier du Vih qui se met en place.
Quels types d’études sont conduites en sciences sociales sur le sida au Sénégal ?
Par exemple, la réponse des dispositifs de protection sociale par rapport à la prise en charge des malades, la réponse des dynamiques associatives et toutes les questions sur le coût des médicaments et de la prise en charge. D’ailleurs, les études sur les coûts des médicaments ont été pionnières et ont conduit le gouvernement sénégalais à décider de délivrer des Arv gratuitement, et ce depuis janvier 2003. Cela a été un événement majeur au niveau du pays, parce que cela facilitait la prise en charge des patients, et en termes de politique internationale, car la Sénégal était le premier pays à s’engager dans cette politique. Et, cela a été repris dans tous les mouvements associatifs des pays voisins. Cette question sur la gratuité qui maintenant se discute sur le plan international, planétaire a une origine sur les études menées au Sénégal dans le cadre du partenariat Sénégal-ANRS. Guermia BOUBAAYA
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=24985&index_edition=724

M. Kouakou Lucien, directeur exécutif de l’AIBEF : “Pas de double emploi dans la gestion des produits contraceptifs” - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire - 27/05/2005
Le problème de la sécurité contraceptive se pose aussi bien en Côte d'Ivoire que dans tous les autres pays d'Afrique de l'Ouest. Lire l'interview

Mme Constance Faye Badji, présidente du syndicat des pharmaciens privés du Sénégal : «Le marché illicite tue et menace d’achever la profession» - Le Soleil - Sénégal - 26/05/2005
Le Syndicat des Pharmaciens privés du Sénégal s’est engagé hier, dans une semaine de sensibilisation des populations contre la vente illicite des médicaments et surtout sur les dangers de leur consommation. A cette occasion, la présidente de cette organisation, le Dr Constance Faye Badji, nous a livré ses appréciations de la situation de la profession pharmaceutique, ses états d’âme, son combat et ses objectifs. Lire la suite

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