L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

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L'actualité de la santé en Afrique
Juillet 2004

Consultations et sensibilisation : Une caravane de santé les 7 et 8 août à Kébémer - Le Soleil - Sénégal - 27/07/2004

Une caravane de santé, c'est ce que projette d'organiser le comité pour le développement de Kébémer les 7 et 8 août prochains dans ladite ville. Cette action se fera avec la collaboration du district sanitaire de Kébémer. Maladie hivernale, le paludisme qui détient le record de mortalité le plus élevé sera dans la ligne de mire de cette caravane dans laquelle prendront part des médecins et des paramédicaux, dont des natifs de cette ville du Cayor. Il s'agira de mettre en place un service de prévention contre principalement le paludisme, un des objectifs de cette caravane. Il est prévu un volet sur la sensibilisation contre l'infection à VIH en direction des populations, surtout des jeunes des deux sexes. Les organisateurs entendent consulter près de 2000 personnes lors de cette caravane. O. NDIAYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=40197


Hôpitaux publics : Les pharmacies sont malades. Le fonctionnement assez spécial de ces officines pose préjudice aux populations - Mutations - Cameroun - 27/07/2004
Une trentaine de personnes agglutinée devant la pharmacie de l'hôpital central de Yaoundé. Impatientes, quelques-unes d'entre elles, des ordonnances à la main, s'énervent et insultent les vendeuses. "Madame nous ne sommes pas là pour vos beaux yeux ! Dépêchez-vous de nous servir quand même", vocifère un client visiblement habitué des lieux, à l'endroit de la vendeuse beaucoup plus concentrée à écrire sur un volumineux registre. L'affluence observée ce mercredi 21 juillet est presque toujours la même ici, et dans pleins d'autres structures publiques du même genre. C'est le cas par exemple dans les pharmacies des hôpitaux généraux et de l'hôpital militaire de Yaoundé. L'une des conséquences patentes de cette lenteur observée dans ces lieux est que des usagers préfèrent, en situation d'urgence, s'approvisionner chez les vendeurs ambulants qui rodent autour des hôpitaux. Du moins pour ce qui est des produits d'urgence, comme les bandes collantes, des seringues, des solutions glucosés... "Les prix sont peut-être un peu plus élevés et les conditions d'hygiène pas rassurantes, mais lorsque l'on a un cas urgent dans les bras, on a vraiment pas le choix", explique Matilde Owona, garde-malade. Dans l'impossibilité de rencontrer après maintes tentatives, le Directeur de la Pharmacie et du médicament du ministère de la Santé publique et l'inspecteur de la pharmacie de la même structure, des voix autorisées de l'hôpital central de Yaoundé ont tenté d'apporter des éléments de réponse à ce phénomène. Ils accusent entre autres la non application de la réglementation régissant le fonctionnement de ces officines nées à la suite de "l'Initiative de Bamako au Mali". Cette dernière stipule que l'achat des produits dans les structures du genre, n'est réservé qu'aux personnes internées dans les structures hospitalières qui les abritent. Mais ici comme partout ailleurs, l'accessibilité des prix des médicaments, pour la plupart des génériques, leurs attirent des clients venant de toutes les couches sociales. "La lenteur observée ici est la conséquence d'une affluence parfois difficile à gérer. Mais on n'y peut rien car il nous est difficile de savoir qui fait ses soins chez nous et qui ne les fait pas. Et puis le système de fonctionnement est quelque peu archaïque. Il faut marquer sur des registres, il faut faire des reçus. Enfin pour éviter les éventuelles fraudes", explique Jeanine M, vendeur dans une de ces structures. Par ailleurs dans ces structures, il se pose aussi le problème de la formation du personnel qui y travaille. Parfois choisis par affinité, les vendeurs ne maîtrisent pas toujours les noms des médicaments pour la plus vendus sous leur appellation chimique. Et très souvent, ils vous renvoient les mains vides quand bien même le produit existe. Voilà dévoilé un autre problème auquel on peut adjoindre celui du type des produits susceptibles d'être commercialisés dans les pharmacies des hôpitaux. "Les pharmacies des hôpitaux ont une liste limitée des médicaments qui varient selon la taille de la structure. C'est le médicament des urgences. Mais nous constatons tout simplement qu'elles vont au delà, faisant une concurrence déloyale aux pharmacies classiques, surtout à celles qui sont situées à proximité des structures sanitaires", explique M. Bahiol, Secrétaire général du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens du Cameroun. Il poursuit en apportant une réponse à la fraude des médicaments dans ces lieux où les vendeurs introduisent très souvent des substances qu'ils reçoivent soit en cadeaux des délégués médicaux, soit des pays voisins comme le Ghana, le Bénin, le Nigeria ou alors des structures de distribution agréées au Cameroun comme la Cename. Dans ce manège où tout le monde veut se remplir les poches, on constate avec regret que certaines pharmacies des hôpitaux se vident de plus en plus, devant l'impuissance des autorités compétentes. Cathy Yogo
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=all&id=1090876506

Tambacounda : La malnutrition devient un problème de santé publique - Walfadjri - Sénégal - 27/07/2004

A Tambacounda la malnutrition fait des ravages chez les enfants de moins de dix ans et chez les femmes enceintes. Trois enfants sur dix en sont atteints et ce taux de prévalence est le plus élevé du pays.
Dans la commune de Tambacounda, une enquête menée au mois d'octobre 2003 révèle que sur 10 enfants de moins de 2 ans, 3 sont trop maigres pour leur âge, 23,4 % souffrent d'une insuffisance pondérale très sévère et 14 % présentent un retard de croissance. Cette prévalence élevée de la malnutrition dans la commune de Tambacounda, très en deçà de la moyenne nationale, pose un véritable problème de santé publique. Pour contribuer à résorber ces taux, la Cellule de lutte contre la malnutrition (Clm) a mis en place le Programme décennal de renforcement de la nutrition, avec comme stratégies, la promotion de l'intégration d'objectifs nutritionnels et la mise en œuvre d'interventions axées sur les femmes et les enfants par le biais de la société civile (Ong) et des organisations communautaires de base (Ocb). Pour la mise en œuvre de ces stratégies dans la commune de Tamba, le programme a choisi l'agence d'exécution communautaire Africare qui, avec l'ensemble des partenaires de la commune, a élaboré un projet dénommé Parins (Programme d'appui et de renforcement des interventions en nutrition et santé). Le projet qui a déjà démarré ses activités, a ciblé 2258 enfants de moins de trois ans pour le suivi et la promotion de la croissance. Les volets supplémentation en vitamine A, utilisation des moustiquaires imprégnés et déparasitage concernent 3762 enfants de moins de cinq ans. Les femmes enceintes, au nombre de 3288, sont aussi concernées pour les volets adoption de comportements clés. Les activités de terrains sont menées par 100 agents relais communautaires sur dix-sept sites d'éducation et de renforcement nutritionnels (Sern) dans sept quartiers de la commune de Tamba. Il s'agit, pour l'essentiel, d'amener les populations bénéficiaires à adopter un paquet minimum de pratiques-clefs nécessaires à un bon état nutritionnel et sanitaire, mais surtout améliorer la prise en charge communautaire des enfants par la mise en place de services communautaires de qualité. Le Prn, soutenu par la Banque mondiale, le Programme alimentaire mondial et la Coopération allemande, bénéficie d'un financement de près de 15 milliards de FCfa durant la première phase (2003-2005). Les régions de Kolda, Fatick et Kaolack qui présentent les indices de pauvretés les plus élevés ont été ciblés, en plus des vingt-cinq villes qui avaient bénéficiées du Pnc, dont Tamba et Kédougou. Ousmane DIALLO
Lire l'article original : http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=11683


Prise en charge des malades du VIH : 60 personnes sous traitement antirétroviraux à Ziguinchor - Le Soleil - Sénégal - 27/07/2004

Une des régions les plus touchées du Sénégal par le virus du Sida, Ziguinchor est en train de réaliser d'importants acquis dans la lutte contre le VIH/SIDA. En marge de la réunion régionale de Ziguinchor organisée par l'Ong "Aftica Consultants International", le 24 juillet dernier, dans le cadre de son programme "pôles d'excellence" dont l'objectif principal est de partager les expériences en matière de réponse au VIH, le médecin chef de la région de Ziguinchor a révélé que 60 personnes vivant avec le virus du Sida sont actuellement prises en charge dans la capitale du Sud. Ce résultat a été mesuré à sa juste valeur par le responsable de la santé au niveau de la région de Ziguinchor. En effet, selon le Dr Mame Demba Sy, en une seule année depuis l'arrivée des antirétroviraux dans cette partie Sud, Ziguinchor a réussi à mettre gratuitement soixante personnes sous traitement afin d'améliorer la qualité de la prise en charge des porteurs du VIH. Cette performance ne verse toutefois pas les autorités médicales et les acteurs de la lutte contre le Sida dans cette région dans le triomphalisme. Au contraire, ils comptent s'investir pleinement afin d'améliorer davantage les acquis enregistrés sur le terrain pour donner plus d'espoir à tous ces gens infectés par le virus dans cette région où le taux de prévalence tourne autour de 1,9%. "D'autres actions seront mises en place pour améliorer ces acquis si l'on sait que les personnes infectées dans cette région sont en majorité de jeunes gens qui doivent encore vivre longtemps", a souligné le Dr Sy. Plus de 900 personnes ont fait le dépistage À côté de la prise en charge médicale gratuite des patients du VIH, Ziguinchor a fait aussi un grand bond dans le cadre du dépistage anonyme et volontaire. Elles sont nombreuses les personnes qui se sont départies de la hantise de connaître leur état sérologique au niveau de région. En effet, selon le coordonnateur du centre de dépistage volontaire et anonyme de Ziguinchor, de mai 2003 à juin 2004, 990 personnes ont rendu visite au centre pour se faire dépister. Parmi ces gens, 24 ont été déclarés porteurs du virus. Actuellement, si l'on en croit à Jean Diémé, coordonnateur dudit centre, certains n'ont pas hésité à lever leur anonymat pour travailler avec la structure en créant leur propre association. Ils bénéficient, entre autres, des soins gratuits, des dons divers et variés pour améliorer leurs conditions de vie.
Une synergie autour de la pandémie
Cependant, en dépit des acquis enregistrés dans le cadre de la lutte contre le VIH/Sida, les différents acteurs de la région Sud ont été unanimes à évoquer l'urgence d'une synergie d'action autour de ce combat. Ils n'ont pas manqué de saluer et d'encourager à ce propos les initiatives que ACI développe dans ce sens. Les acteurs communautaires à la base et l'ensemble des autorités médicales de la région, les membres de la société civile et les structures qui opèrent sur le terrain, comptent désormais travailler en partenariat pour mieux orienter leurs efforts en direction de l'ensemble des cibles. Pour cela, M. Demba Sy estime qu'il faudra multiplier la concertation autour de la question de la synergie avec les leaders au niveau de la région pour prendre en compte la dimension de la lutte contre cette maladie qui est devenue une véritable question de développement. " C'est cette synergie d'action qui pourra déboucher sur une vision régionale globale qui sera partagée par l'ensemble des acteurs ", a souligné le médecin chef régional. Il a été appuyé dans cette logique par le nouveau coordonnateur du comité régional de lutte contre le sida. En effet, Gaston Coly a tout simplement précisé qu'il ne s'agit pas de réinventer la route mais de renforcer les capacités pour aider à faire mieux contre le sida dans la région de Ziguinchor. Désormais, il urge, selon lui, de se fixer des priorités et des zones d'actions en orientant les gens à s'activer dans d'autres composantes de la lutte, tel le dépistage, la prise en charge des mères et des enfants mais aussi la réorientation des actions vers des couches défavorisées et des groupes passerelles. Seydou Prosper SADIO
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=40195


Dr Yao Kouandou Félicien, directeur régional de la Santé : "Nous craignons une percée du sida dans la région" - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 26/07/2004
Effectivement la direction régionale de la santé du Sud-Bandama est de création récente. Cinq missions lui sont assignées : la représentation technique du ministère de la Santé dans la région, la promotion de la politique nationale de santé publique dans la région, la coordination de la mise en œuvre de la politique de santé dans la région, le contrôle et la supervision des activités sanitaires dans la région et l'évaluation des activités sanitaires. Lire la suite

Mali - télémédecine en pays dogon : L'hôpital de Dimmbal relié par satellite à Genève - Le Sud - Sénégal - 26/07/2004

A l'hôpital de Dimmbal, situé à quelques 750 km de Bamako, la capitale malienne, les patients ont la possibilité de bénéficier, en direct, de l'avis d'experts...genevois. Comment ? Via le satellite Geolink Acess qui permet à ce petit village d'être connecté au Réseau mondial.
Des médecins genevois et maliens s'interrogeant sur des cas difficiles à près de 6 000 km de distance. C'est aujourd'hui une réalité dans le petit village de Dimmbal, situé à près de 750 km de Bamako, en pays dogon. La localité, qui compte près de 2 000 âmes, dispose d'un hôpital raccordé à Internet grâce au satellite Geolink Access. "L'infrastructure nous a permis de pouvoir recruter un médecin pour l'hôpital (qui compte 8 lits, ndlr)", affirme le docteur Ousmane Ly, coordonnateur du réseau malien de télémédecine, qui intervient sur le projet de Dimmbal. Les médecins sont en effet peu friands au Mali, comme partout ailleurs, des affectations en rase campagne par crainte de l'isolement. C'est tout le contraire avec ce raccordement satellitaire qui était le seul moyen de relier Dimmbal au reste du monde. Le premier accès téléphonique se trouve à 15 km du village. Le médecin de Dimmbal est ainsi en contact permanent avec ses confrères de Bamako et de Genève. Cette plate-forme permet de faire de la formation médicale en collaboration avec l'hôpital cantonal universitaire de Genève. Les thèmes sont choisis par les médecins maliens et les médecins genevois répondent à leurs préoccupations tous les quinze jours (vendredi) par vidéo conférence sur une interface dédiée. Outre les médecins, les patients demeurent les principaux bénéficiaires de ce système. Le personnel médical reste au fait des dernières pratiques médicales et des téléconsultations peuvent être effectuées en ligne. Les cas difficiles sont, par exemple, soumis en direct à des médecins genevois, qui grâce à une caméra vivent la consultation. Au total, la population semble très satisfaite de ce système. "Il y a un regain de confiance en la santé publique, surtout de la part des jeunes qui sont très actifs dans ce domaine", explique le Docteur Ly. Ce projet est à l'initiative de la mission archéologique et ethnoarchéologique suisse en Afrique occidentale (Maesao). La structure est à l'origine de plusieurs projets de développement dans le village malien. Dimmbal est également un projet pilote dans le cadre des activités du Réseau francophone africain pour le téléenseignement qui ambitionne d'installer au moins deux points d'accès satellitaires, consacrés à la formation, dans 7 autres pays de l'Afrique de l'Ouest et du Nord. A savoir le Burkina Faso, le Sénégal, le Niger, la Mauritanie, le Maroc, la Tunisie et le Bénin. (source : Afrik.com)
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/Rubriques%20Infos/Cadreunejournal26072004.htm


Lutte contre la rubéole : Aventis Pasteur renforce les connaissances des journalistes - Notre voie - Côte d'Ivoire - 26/07/2004
Le roi des vaccins, Aventis Pasteur, a donné, récemment, dans ses locaux, l'occasion aux journalistes chroniqueurs de santé de renforcer leurs connaissances, notamment dans la lutte contre la rubéole. Connaissez-vous la rubéole ? Bien sûr que non ! Personne ne vous jettera la pierre, car c'est une maladie silencieuse, cliniquement difficile à diagnostiquer, mais dont les conséquences sont désastreuses pour le foetus et le nouveau-né, ainsi que la femme en grossesse. Le risque de transmission de la mère au foetus pouvant se traduire par un syndrome de rubéole congénitale, fait de cette maladie un problème de santé publique. Dr. Elia Aka de Aventis Pasteur, le roi des vaccins qui a donné, récemment, cette information aux journalistes lors d'une séance de formation, est formel : "Il n'existe aucun traitement spécifique de rubéole, et 10 à 20% des femmes en âge de procréer ne sont pas protégés contre la maladie et sont susceptibles de la contracter au cours de leur grossesse". Autrement dit, la future mère infectée peut transmettre le virus de la rubéole au fœtus à travers le placenta. Notez que la maladie se transmet aussi, comme la tuberculose, par voies respiratoires. Le virus passe après dans le sang puis est diffusé dans les différents organes du corps. A en croire Dr. Elia Aka, il existe deux types de rubéole : la rubéole acquise et la rubéole congénitale. La première est caractérisée par une éruption cutanée transitoire, une conjonctivite, des ganglions en dessous de la nuque, une fièvre modérée et des nausées. La deuxième forme est causée par une infection en début de grossesse et traduite dans 90% des cas par une malformation, cause souvent d'avortement spontané ou mortinatalité. Selon l'orateur, les manifestations néonatales de la rubéole se traduisent par des infections des méninges et du cerveau, une augmentation du rate, etc. Chez le nourrisson, on note de graves troubles de développement, une vision et audition restrictives. Le diabète et l'inflammation de la glande thyroïde surviendront plus tard. En l'absence de traitement spécifique, la panacée, c'est la vaccination, outil de prévention par excellent. Cendres Glazaï
Lire l'article original : http://www.notrevoie.com/archives/develop.asp?id=1278&issue=1846

Lutte contre l'onchocercose au Congo : sensibiliser la population à la prise de l'ivermectine - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 24/07/2004
L'onchocercose a ces dernières années fait sa réapparition au Congo, notamment dans la partie sud du pays, où près de 200 000 personnes sont infectées. D'après un rapport dressé par le Groupe de travail national pour la lutte contre l'onchocercose (GTNO), près de 700 000 personnes, soit 25 % d'une population estimée à 2 778 000 habitants, sont exposées à cette maladie. Ce rapport fait suite à un focus organisé récemment à Madingou (département de la Bouenza), sous la coordination de Damase Bozongo, directeur général de la santé. Poursuivant son objectif visant à éliminer l'onchocercose, considérée au Congo comme un véritable obstacle au développement socio-économique, le GTNO a voulu à travers ce focus réfléchir à l'amélioration de la participation des communautés au traitement à l'ivermectine. Ainsi, plusieurs exposés appuyés par un film documentaire ont été présentés par d'éminents médecins. L'historique de la lutte contre cette maladie, la philosophie du Programme africain de lutte contre l'onchocercose (APOC) et la situation actuelle du Traitement par l'ivermectine sous directives communautaires (TIDC) ont été les thèmes développés à cette occasion, montrant ainsi que la stratégie globale de la lutte contre l'onchocercose exigeait une couverture thérapeutique minimale de 65 % pour espérer briser la chaîne de transmission de cette maladie au Congo. Maladie parasitaire causée par un ver de type filaire nommé " onchocera volvulus ", et transmise par une petite mouche noire appelée simulie, l'onchocercose, ou " cécité des rivières ", constitue un grave problème de santé publique, a précisé le docteur Edgar Nima-Ngapey, directeur départemental de la santé de la Bouenza. Il a indiqué qu'à ce jour deux foyers avaient été identifiés : le Bassin du fleuve Congo et celui du fleuve Kouilou-Niari. Face à l'ampleur du problème, un programme national de lutte contre l'onchocercose a été créé en 1984. Constatant par la suite que la maladie menaçait à plus d'un titre dix-neuf pays africains où on dénombre 70 millions des personnes à risque, un programme africain de lutte contre l'onchocercose (APOC) a été créé en 1995 grâce à la volonté politique des pays touchés. En 2001, on a assisté au Congo au lancement du premier projet de Traitement par l'ivermectine sous directives communautaires (TIDC). Depuis lors, des stratégies de lutte contre l'onchocercose ont été mises en place, recommandant dans les communautés hypo-endémiques des traitements passifs ou individuels à l'ivermectine. Le Traitement par l'ivermectine sous directives communautaires, c'est-à-dire des traitements de masse, est conseillé dans les communautés hyper et méso-endémiques. En ce qui concerne le Congo, le docteur François Missamou, médecin-chef du programme national de lutte contre l'onchocercose, a indiqué que la guérison de cette maladie reposait sur l'utilisation de l'ivermectine Mectizan. Un médicament efficace et sans danger qui se prend une fois par an, et qui est distribué depuis 1992.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=6242

Découverte au Cameroun d'un nouveau vecteur du paludisme - Le Soleil - Sénégal - 24/07/2004

Une équipe de chercheurs franco-camerounaise a découvert à Oveng, un village situé à quelque 400 km au Sud de Yaoundé, un nouveau vecteur du paludisme, a appris la PANA hier auprès de l'Organisation de Coordination pour la Lutte contre les Endémies en Afrique Centrale (OCEAC). Cette nouvelle forme d'anophèle, dénommée Anopheles Ovengensis, a été découverte pour la première fois dans la zone forestière camerounaise, le long du Ntem, un cours d'eau à débit rapide, dans la province du Sud du pays. Le Dr Awono Ambene Herman Parfait, entomologiste médical en service à l'OCEAC, a déclaré que cette espèce d'anophèle, bien que différente des quatre autres déjà connues, transmet elle aussi le Plasmodium falciparum, l'agent pathogène du paludisme. "Nous avons remarqué qu'Ovengensis est distincte des autres formes d'anophèles par sa composition génétique, sa morphologie et son comportement, puisqu'elle elle vit rarement à l'intérieur des maisons", a expliqué le Dr Awono. "Les recherches sont en train d'être approfondies en vue de savoir si les méthodes de lutte, ainsi que les stratégies de prévention appliquées pour les autres formes d'anophèles déjà connues peuvent être efficaces pour cette nouvelle forme", a-t-il ajouté.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=40106&index__edition=10244


Lutte contre le Vih/Sida: Les microbicides pour freiner l'hécatombe - Le libéral - Côte d'Ivoire - 23/07/2004
Les travaux de la 15e conférence internationale sur le Sida, viennent de s'achever à Bangkok. La pandémie du siècle. Malgré les notes d'espoir, de sérieuses inquiétudes demeurent quant au nombre sans cesse croissant de personnes contaminées et face à l'accès réduit des malades aux remèdes. Lire la suite

La mortalité maternelle à l'accouchement évaluée à 60% dans la ville de Mbuji-Mayi - Digitalcongo - RD Congo - 23/07/2004
Le Fonds des Nations Unies pour la population (Unfpa) a organisé diverses manifestations à Mbuji-Mayi, lors de la journée mondiale de la population. Selon une évaluation faite lors de cette journée qui a coïncidé avec le dixième anniversaire de la Conférence Internationale sur la population et le développement, placé sous le thème "Mortalité maternelle et ses conséquences au niveau mondial" il a été relevé que le taux des décès dus à l'accouchement est de 60% à Mbuji-Mayi. Pour célébrer la journée mondiale de la population, des manifestations ont été organisées à Mbuji-Mayi pour l'antenne provinciale Kasaï Oriental du Fonds des Nations-Unies pour la population (Unfpa), rapporte l'Acp. Il faut souligner que cette commémoration a coïncidé avec le dixième anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement, Cipd. Placées cette année sous le thème de mortalité maternelle et ses conséquences au niveau mondial, les manifestations de cette journée ont été marquées par des exposés en rapport avec les recommandations de la Cipd de 1994 et l'état des lieux des indicateurs du Kasaï Oriental, dix ans après la Cipd. Et les statistiques publiées lors de cette célébration, évaluent le taux de mortalité maternelle dans la ville de Mbuji-Mayi a soixante femmes sur cent à l'accouchement. Ce qui est très effrayant déjà, sans faire des projections sur ce que seraient alors les statistiques des milieux ruraux de la province. Au regard de ceci, les autorités, décideurs et autres experts de la santé, y compris l'homme et la femme, se sont engagées à amorcer des actions qui s'imposent d'ici à 2005. Parmi ces actions, ils se sont décidés de lutter contre le taux élevé de mortalité maternelle, l'expansion du Vih/Sida et les violences sexuelles faites aux femmes et aux jeunes filles. Les différents partenaires se sont prononcés en faveur du planning familial pour le bien-être de la famille et en faveur de l'éducation pour tous, particulièrement celle de la jeune fille. Des recommandations ont également été faites à l'autorité nationale de tutelle, à savoir les ministres de la Santé et des Affaires sociales, afin qu'ils puissent entendre cette sonnette d'alarme et prendre des mesures appropriées pour juguler cette situation. Ils peuvent, en plus de la participation des populations concernées, compter sur la collaboration déjà effective, des organismes du système des Nations Unies précités. (th) | J. Marcel Mbuyi/L'Avenir
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=40039

Accoucher sans risque est un luxe. Avoir un enfant est toujours une richesse, mais pour l'avoir, c'est encore un autre problème - L'express - Madagascar - 19/07/2004

Dans son cabinet d'Avaradoha, le Dr Francis Ramaherison, gynécologue obstétricien ausculte son avant dernière patiente de la journée. Seheno, 31 ans, une patiente qui se porte à merveille, entrant fièrement dans sa trente et unième semaine de grossesse. Son second enfant ; un garçon, confirme le médecin. "Le bébé est en bonne santé, mais le régime est à maintenir, pour éviter qu'il ne dépasse le poids normal d'un nourrisson à la naissance", Dr Ramaherison, l'œil rivé sur l'écran de l'échographe où le fœtus dévoile sans complexe son petit corps. Pointilleux, l'obstétricien revoit avec vigilance les dernières observations dans le carnet de santé, compare avec les observations faites à l'accouchement du premier enfant, met en garde sur les activités fatigantes, rappelle les prochains analyses des taux de sucre et d'albumine… Lire la suite


Endémies : Le paludisme constitue 65 % des motifs de consultation à Ziguinchor - Le Soleil - Sénégal - 22/07/2004

Ces révélations ont été faites par le Dr Oumar Sagna, médecin chef du district de Ziguinchor, lors de la cérémonie de lancement des journées de lutte contre le paludisme (du 22 au 24 juillet 2004), organisées par le CCF (Christian Children's Found) en collaboration avec AFRICARE. La cérémonie de lancement s'est déroulée mardi dernier en fin de matinée, dans les locaux de CCF. Elle a permis au coordonnateur de cette Ong, Yves Olivier Kassoka, de parler des objectifs de ces journées de lutte. Le but de ces journées est d'assurer la promotion de l'utilisation des moustiquaires imprégnées par les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes, la promotion des consultations prénatales et la sensibilisation des communautés sur les mesures à prendre pour prévenir le paludisme. Le nombreux public qui a pris part à la cérémonie montre l'intérêt des communautés de la ville de Ziguinchor à lutter fermement contre cette maladie. Le médecin chef du district de Ziguinchor est allé droit au but en déclarant que le paludisme a causé, en 2003, 76,19 % de taux de morbidité du côté des enfants de 0 à 5 ans et un taux de morbidité de 34,61 % chez les femmes enceintes. C'est pourquoi il a salué les activités du CCF qui visent, selon lui, à faire reculer cette maladie. Mme Touty Siranding Diémé, représentante des femmes des comités de suivi, outre le témoignage apporté sur le travail effectué par le CCF sur le terrain, a demandé aux femmes d'appliquer les mesures d'hygiène qui s'imposent pour diminuer les zones de reproduction des moustiques. Elle a demandé à ses sœurs d'aller aux centres de santé en cas de maladie, de participer à la mobilisation sociale dans les quartiers et d'acheter des moustiquaires imprégnées. Le représentant du maire de Ziguinchor, M. Guèye, tout comme le préfet de Ziguinchor, Mamadou Diom qui a procédé au lancement des journées de lutte contre le paludisme, ont tour à tour promis de soutenir la lutte contre le paludisme par la pulvérisation régulière de produits pour éliminer les foyers de moustiques et la facilitation d'une synergie des stratégies de lutte contre cette maladie. Babacar Bachir SANÉ
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=40029&index__edition=10242


Maternité : Mourir en donnant la vie. De nombreuses femmes décèdent chaque année de suite d'un accouchement difficile - Mutations - Cameroun - 22/07/2004
"Quelques temps après la naissance de ma fille, alors que j'étais encore sur la table d'accouchement, j'ai commencé à ressentir des caillots de sang sortir de mon ventre à grands jets. J'ai eu très peur et je me suis mise à prier, jusqu'à ce que je perde connaissance. C'est longtemps après que j'ai ouvert les yeux, pour constater que je me trouvais dans mon lit, à côté de mon bébé". C'est en ces termes que Sabine Elemva, 28 ans, raconte avec une émotion contenue, ce qui lui est arrivée deux ans plutôt. Si Sabine l'a échappé bel, ce n'est pas toujours le cas d'autres femmes, qui n'auront jamais la possibilité de serrer leur enfant dans leurs bras. Elles décèdent pour la plupart de suite d'hémorragie, venant ainsi augmenter le nombre de femmes qui s'éteignent en donnant la vie. En effet, la cause la plus fréquente de décès - un quart de tous les décès maternels - est l'hémorragie grave, qui survient généralement au cours du post-partum. Il s'agit de l'hémorragie qui survient après l'expulsion du fœtus. Lire la suite

Plan de bataille contre l'ulcère de Buruli : Un atelier international sur la prise en charge de la maladie s'est ouvert hier, à l'hôtel Hilton de Yaoundé - Cameroon tribune - Cameroun - 21/07/2004
L'ulcère de Buruli. Une maladie que l'on ne connaît pas assez. Selon le coordonnateur de l'atelier international, le Dr Charles Nsom Mba, "c'est une maladie de la peau qui se manifeste par des nodules, des œdèmes, ensuite de grandes plaies surtout au niveau des membres". Le mode de transmission de cette maladie à l'homme n'est pas encore bien connu. "La communauté scientifique n'a pas encore, jusqu'à présent, pu trouver des méthodes de prévention et de traitement efficaces permettant d'éviter les lésions dévastatrices et les incapacités que l'on trouve chez les individus atteints", explique le représentant du directeur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Afrique, le Dr Sambo. Les conséquences de cette maladie sont néfastes. L'ulcère de Buruli provoque des invalidités telles que les rétractions des membres, parfois, on doit procéder à des amputations. Organisée conjointement par l'OMS et ANESVAD, une ONG espagnole, l'atelier international de prise en charge de la maladie ouvert hier a pour but de former d'abord les différents responsables du programme dans les différents pays. La révision du manuel de chirurgie pour les hôpitaux de district, la possibilité d'inclure les modules de formation dans les écoles de formation médicales sont également au programme, un échange d'expériences dans le sens de l'amélioration des conditions de surveillance et de prise en charge des populations atteintes par l'ulcère de Buruli sont au programme. Au Cameroun, les districts d'Ayos et d'Akonolinga sont les plus touchés. Le ministre de la Santé, Urbain Olanguena Awono, qui présidait la cérémonie d'ouverture, a souligné, dans son propos liminaire que "l'ulcère de Buruli constitue un réel problème de santé publique. C'est une affection qui n'est pas nouvelle, mais qui est restée longtemps négligée. Le traitement chirurgical est long et difficile". Marthe BASSOMO BIKOE
Lire l'article original : http://207.234.159.34/article.php?lang=Fr&oled=j22072004&idart=17862&olarch=j21072004

Lutte contre la polio au Nigeria : L'Etat de Kano reprend la vaccination - Le libéral - Côte d'Ivoire - 21/07/2004
L'Etat de Kano, dans le Nord du Nigeria, a décidé la reprise immédiate de la vaccination contre la poliomyélite qu'il avait suspendue fin 2003, a annoncé lundi le gouverneur de l'Etat. Le gouverneur, Ibrahim Shekarau, a déclaré à la presse que des tests menés sur un vaccin acheté en Indonésie avaient prouvé qu'il était sûr et que le ministère de la Santé local avait ordonné la reprise de la vaccination. Trois Etats nigérians, dont celui de Kano, avaient suspendu fin 2003 des campagnes de vaccination contre la poliomyélite soutenues par l'ONU. Ces décisions étaient intervenues à la suite de déclarations de dignitaires musulmans nigérians selon lesquels la vaccination était un complot des Etats-Unis visant à rendre les femmes africaines stériles grâce à des substances ajoutées au vaccin. Un quatrième Etat avait suspendu la vaccination en février dernier. L'Etat de Kano avait déclaré vouloir se procurer des vaccins "sûrs" testés auprès d'un pays musulman d'Asie. Il était le dernier Etat nigérian opposé à la vaccination, les trois autres ayant repris les campagnes d'inoculation ces derniers mois. "Notre commission d'experts a établi que les substances trouvées dans le vaccin contre la poliomyélite sont sans danger et ne provoquent absolument pas la stérilité", a déclaré le gouverneur Shekarau, un islamiste. "Notre gouvernement a accepté le rapport de cette commission, d'où notre décision d'ordonner la reprise sans délai du programme de vaccination", a-t-il indiqué.
Lire l'article original : http://www.leliberal.info/pmain.asp?action=lire&rname=Sommaire&id=4512

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