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Radio Okapi | Congo-Kinshasa | 11/03/2014 | Lire l'article original
Des malades couchés au sol, d’autres se retrouvent à deux sur le même lit d’hôpital. Selon le président de la société civile de Bukama, Mathieu Lunda, «des malades sont rangés comme du bétail» à la véranda des structures sanitaires à Bukama.
Au centre de santé Kabamoma, les infirmiers reconnaissent être souvent débordés par ce surnombre des malades. Ils ont accueilli lundi trente huit malades alors que le centre ne dispose que de vingt lits. La plupart de ces patients sont des enfants âgés de zéro à cinq ans.
Le médecin chef de zone de santé de Bukama affirme que les dispensaires privés finissent par transférer des cas d’anémie aiguë dans des structures officielles. Mais ces cas finissent souvent par des décès, regrette-t-il.
Dans sa lettre adressée à l’administrateur gestionnaire de l’hôpital de Bukama il y a trois jours, l’administrateur du territoire de Bukama, Henri Mboli Pasiko accuse le personnel soignant d’être à la base de la situation. Selon lui, plusieurs cas de décès observés dans la cité de Bukama proviennent de ces «maisons d’habitation d’infirmiers transformées en centre de traitement.»
Henri Mboli a demandé aux infirmiers de fermer tous ces centres clandestins « dans un bref délai » avant le contrôle officiel.
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