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Le cancer du sein et celui du col de l'utérus - Ces ennemis de la femme

Sidwaya | Burkina Faso | 15/07/2014 | Lire l'article original

Le cancer du sein et celui du col de l’utérus constituent un véritable cauchemar pour les femmes, aussi bien au Burkina Faso qu’ailleurs. Sans cause précise, le cancer du sein qui se manifeste, entre autres, par la présence d’une boule ou d’une masse dans le sein ou l’écoulement du mamelon, peut être dû à des facteurs génétiques prédisposants ou hormonaux. Autrement dit, le cancer du sein n’est pas loin d’être une maladie héréditaire.

Le cancer du col de l’utérus, contracté par le fait de rapports sexuels ou autres facteurs (tabagisme), se traduit par des saignements intimes ou des douleurs pelviennes, pour ne citer que ces symptômes. Les deux maladies, peu importe leurs causes et manifestations, sont mortelles, si elles ne sont pas décelées à temps. Et même là, certains spécialistes évitent de parler de guérison complète, surtout pour le cancer du sein, tant il peut y avoir des rechutes. Les dépistages positifs et les traitements possibles (intervention chirurgicale, chimiothérapie, radiothérapie, etc., c’est selon) qui vont avec, n’excluent pas les récidives. La tumeur ou les métastases peuvent se régénérer. D’où la nécessité d’une surveillance gynécologique drastique, à suivre par les spécialistes de la santé. Pas de débat, ces deux pathologies sont des problèmes majeurs de santé publique, dans la mesure où la vie de l’autre moitié du ciel est menacée. Selon les données mondiales, le cancer du sein est responsable d’environ 522 000 décès par an dans le monde, et celui du col de l’utérus, 288 000 décès chaque année. Et le drame, à ce que l’on apprend, est que 80% de ces décès sont enregistrés dans les pays en développement dont l’Afrique subsaharienne. La preuve que ça ne rigole pas avec les cancers du sein et du col de l’utérus.

Pour sauver bien de vies, les espoirs se fondent sur le dépistage précoce. Les femmes sont donc invitées, en cas des symptômes décrits plus haut, à recourir au plus vite à un médecin. Pour le cancer du sein, une mammographie ou autres examens sont recommandés, tandis que celui du col de l’utérus requiert un test de Pap (frottis cervical). Prises en charge très tôt, ces maladies coriaces peuvent être vaincues avec un peu de chance. C’est bien pour cela, qu’au Burkina Faso, le milieu associatif se meut sur le terrain, à travers l’organisation de séances de dépistage çà et là. Par exemple, la Jeune chambre internationale Ouaga Etoile, un club-service, en a organisé lors de ses deuxièmes journées de promotion de lutte contre le cancer du col de l’utérus, tenues du 4 au 7 juillet 2014 à Ouagadougou. Une initiative salutaire, qui vient en appui aux efforts du gouvernement. Se dépister à temps peut mettre les femmes à l’abri des ennuis, et elles doivent impérativement intégrer cette réalité. Agir à la dernière minute peut être fatal, et on l’a vu dans certains cas. Sous les tropiques, l’ignorance est un frein à bien de choses, mais il faut compter sur les actions de sensibilisation pour sortir certaines femmes de l’obscurité. Plus que l’opportunité du dépistage, il y a nécessité d’assister les femmes, qui ont l’un ou l’autre cancer en stade avancé, vu la cherté des traitements. On se rappelle, en 2009, une dame atteinte du cancer du sein à Bobo-Dioulasso, avait dû alerter les médias, pour demander un soutien financier afin de se traiter. Dans l’espoir de survivre… Mais elle n’est pas la seule : il arrive de voir dans la presse des SOS de femmes souffrant du cancer de sein ou du col de l’utérus. C’est dur pour les victimes de ces maux ! Alors, il serait intéressant que l’Etat burkinabè œuvre à créer un fonds pour lutter contre les cancers du sein et du col de l’utérus.

Kader Patrick KARANTAO

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