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Revue de presse de Santé tropicale

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Un diagnostic précoce permet de traiter rapidement l’hépatite

Le congolais | Congo-Kinshasa | 30/07/2014 | Lire l'article original

L’hépatite est l’une des maladies infectieuses les plus courantes et les plus graves dans le monde. Selon les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 1,4 millions de décès sont enregistrés chaque année et des centaines de millions de personnes sont touchées par cette affection chronique.

Il est fort regrettable est de constater que beaucoup des gens, y compris des responsables politiques sanitaires, ignorentou banalisent ses effets dévastateurs au sein des populations. C’est ainsi que l’OMS avait décidé que la journée mondiale de l’hépatite soit célébrée le 28 juillet, afin de mieux faire connaître et comprendre cette maladie en tant que problème de santé publique et d’amener les gouvernements du monde entier à renforcer les mesures permettant de la prévenir et de la combattre.

En clair, l’hépatite est une inflammation du foie, le plus souvent causée par une infection virale. Il existe cinq types (désignés par les lettres A, B, C, D et E), particulièrement inquiétants en raison de la morbidité et de la mortalité qu’ils occasionnent, en plus des épidémies qu’ils peuvent entraîner.

Mode de transmission

Le virus de l’hépatite A(VHA) est présent dans les selles des sujets infectés et se transmet le plus souvent lors de la consommation d’eau ou d’aliments contaminés, mais aussi dans le cadre de certaines pratiques sexuelles. Cette infection peut aussi être grave voire engager le pronostic vital. Dans les régions du monde où l’assainissement n’est pas bon, la plupart des gens ont contracté ce virus.

Le virus de l’hépatite B(VHB) se transmet lors de l’exposition au sang, au sperme ou à d’autres liquides biologiques. Il peut se transmettre de la mère à l’enfant au moment de l’accouchement ou d’un membre de la famille à un jeune enfant. Le virus peut aussi se transmettre à l’occasion d’une transfusion sanguine ou des produits sanguins contaminés, d’injections pratiquées avec du matériel contaminé dans le cadre d’un acte médical ou de la consommation des drogues injectables. Le VHB représente aussi un risque pour le personnel de santé au cas où ils se piquent accidentellement avec une aiguille contaminée pendant qu’ils soignent un patient infecté.

Le virus de l’hépatite C(VHC) se transmet principalement lors de l’exposition au sang (injections, transfusion sanguine, etc.).La transmission par voie sexuelle est également possible mais beaucoup plus rare, affirme un expert. Et il n’existe jusque-là aucun vaccin contre cette catégorie de virus.

L’infection par le virus de l’hépatite D (VHD) ne se produit que chez les personnes infectées par le VHB. La co-infection par le VHD et le VHB peut aggraver la maladie et assombrir le pronostic. Des vaccins sûrs et efficaces contre l’hépatite B protègent de l’infection à VHD.
Comme le VHA, le virus de l’hépatite E(VHE) se transmet lors de la consommation d’eau ou d’aliments contaminés. Des vaccins sûrs et efficaces contre l’infection par VHE ont été mis au point mais ils ne sont pas couramment disponibles.
Méthodes de prévention et traitement

Selon l’OMS, un diagnostic précoce est la meilleure façon de bénéficier de soins médicaux efficaces. Il permet aux personnes infectées de prendre des mesures pour prévenir la transmission de la maladie : par exemple adopter des pratiques sexuelles sûres et prendre des précautions pour préserver le foie, notamment cesser de boire de l’alcool et de prendre certains produits toxiques pour le foie.

Pour prévenir aussi cette affection chronique, il est recommandé d’utiliser du matériel d’injection stérilisé qui évite la transmission du VHB et VHC, réduire le nombre de partenaires en ce qui concerne les pratiques sexuelles et l’utilisation de dispositifs de protection (préservatif), éviter la transmission du VHB et VHC. Chez les consommateurs de drogues injectables, il est conseillé d’éviter la transmission du VHB et du VHC.

Selon cette même source, la meilleure façon de se prémunir du VHA et du VHE est de consommer des aliments et de l’eau sans risque sanitaire.

Il existe des antiviraux contre le VHB. Après observation, il a été constaté que le traitement de l’hépatite B réduisait le risque de cancer du foie et de décès. Actuellement, on estime que 20 à 30% des personnes atteintes d’hépatite B pourraient bénéficier d’un traitement. Cependant, ces antiviraux actuellement recommandés contre le virus du VIH ne sont pas efficaces contre le VHB qui, en Afrique, représente un grave problème pour les 10% de personnes VIH-positives qui ont aussi contracté une hépatite B.

L’hépatite C est généralement considérée comme une maladie curable même si, pour beaucoup, ce n’est pas le cas. Grâce aux progrès de la science et à d’intenses travaux de recherche, beaucoup de nouveaux antiviraux contre le VHC ont été mis au point. Un grand nombre de médicaments à administration orale contre le VHC, plus efficaces et mieux tolérés, sont au dernier stade de développement et certains ont déjà été homologués. Mais beaucoup reste à faire pour garantir que ces nouvelles avancées se traduisent par un meilleur accès au traitement et une plus grande efficacité thérapeutique dans les régions du monde disposant de peu de ressources.

PERSIDE DIAWAKU/MYRIAM MAROY/LP

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