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Revue de presse de Santé tropicale

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Fièvre Ebola : accalmie à Pita, des nouveaux cas à Dalaba

Le jour de Guinée | Guinée | 16/09/2014 | Lire l'article original

« Au jour d’aujourd’hui, explique le Directeur préfectoral de la santé de Pita, le Dr Salifou Soumah, nous avons suivi 140 contacts. Leur période de suivi prendra fin le vendredi 19 septembre prochain. Depuis le premier malade enregistré à Pita, le 28 juillet 2014, nous avons cinq cas confirmés dont un décès communautaire et quatre cas tous guéris, qui ont rejoint leurs familles respectives ».

Pour le cas de la préfecture de Dalaba, le Dr Soumah précise : « Nous avons depuis trois jours géré deux cas. Le troisième c’était hier, enregistré dans une famille où il y a eu le décès d’un cas suspect. Donc, au total, on a enregistré trois cas dont un confirmé qui est déjà à Conakry. Hier lundi, nous avons envoyé les deux autres échantillons de Dalaba à Conakry et nous espérons avoir les résultats d’ici à 20h ». Le Directeur préfectoral de la santé de Pita a précisé que Dalaba fait désormais parti des préfectures de la Guinée affectées par la fièvre hémorragique virale Ebola : « Indépendamment du résultat des deux échantillons attendu, Dalaba a déjà un cas confirmé ».

Pita n’entend pas baisser la garde, en dépit de l’importance des cas de guérison enregistrés : « Nous sommes en train de renforcer la surveillance, assure le Dr Salifou Soumah. Si on nous avait dit que c’est faible, on allait changer. Maintenant qu’on nous dit que c’est bien, on a des problèmes, parce que si demain on relâche, on dira qu’on a fait exprès ». Le dernier cas d’Ebola à Pita est une femme nourrice de la sous-préfecture de Bourouwal Tappè, qui avait contracté la maladie auprès de sa mère aussi guérie. Le Directeur préfectoral de la santé de Pita explique : « Le vendredi passé, une mission composée de la DPS, du député uninominal et du préfet était partie la saluer et lui apporter des vivres. Ebola, c’est aussi l’aspect nutritionnel. On ne peut pas contraindre quelqu’un à rester sur place alors qu’il n’a pas à manger ».

Diao Barry, Depuis Pita

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