Cette journée est célébrée aujourd'hui à travers le monde. « Mains propres, zéro microbe, c'est le thème que la RDC a retenu pour commémorer cette journée qui est une occasion pour sensibiliser les communautés sur l'importance du lavage des mains au savon ou à la cendre comme moyen de prévention efficace contre les maladies diarrhéiques et respiratoires.

Le Dr Didier Kawadio de la direction nationale de l'hygiène du ministère de la Santé publique, a fait savoir, au cours d'une journée d'information organisée à l'intention des journalistes grâce à l'appui du projet C-Change/FHI360 que ce geste facile, simple est un moyen efficace pour prévenir certaines maladies. C'est pourquoi, il a appelé la communauté à faire de cette pratique une mode de vie. « Notre souci est de faire du lavage des mains une pratique, un comportement de tous les jours. Le lavage des mains sauve des vies plus que n'importe quel vaccin ou n'importe quelle intervention de santé, car il réduit de 50% le nombre de décès dû à la diarrhée et de 25% de décès dû à la pneumonie.

Le lavage des mains est donc une pratique qui permet d'atteindre les OMD 4 liés à la réduction de 2/3 de la mortalité infantile ». Tout en recommandant qu'il faut se laver les mains avec du savon ou de la cendre et avec de l'eau propre qui coule, le Dr Didier Kawadio rappelle qu'il faut se laver les mains après avoir été aux toilettes ; avant de manger ; avant d'allaiter ; après avoir changé la couche de l'enfant et avant de préparer. Pour lui, il ne suffit pas seulement de laver les mains avec de l'eau mais il faut le faire avec du savon, « un savon qui mousse », insiste -t-il parce que le savon enlève la saleté grâce aux frottements des mains.

En plus, ajoute -t-il, le lavage des mains est une intervention sanitaire la plus économique. « Investir 3,35$ dans le lavage des mains est aussi efficace pour la santé que 11$ investis dans la construction des latrines ; 200$ dans l'approvisionnement en eau potable et plusieurs milliers de dollars américains investis dans la vaccination ».

Par Aline Nzuzi

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