Créé par le président de la République Paul Biya, l’institution spécialisée a déjà ses responsables. Nommés le 22 octobre dernier par le Premier ministre, chef du gouvernement, ils ont été installés mardi par le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda. Augustin Thierry Edzoa comme président du comité de gestion et le Dr Louis Joss Bitang à Matock en tant que directeur du centre. C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement et autorités administratives.

Les deux responsables qui prennent les rênes de ce nouveau centre sont des hommes pétris d’expérience. Beaucoup ont connu Augustin Thierry Edzoa comme proviseur du Lycée général Leclerc de Yaoundé ou comme ministre des Sports et de l’Education physique, de 2006 à 2009. Le directeur, lui, vient de l’Hôpital de district de Deïdo à Douala où il occupait les mêmes fonctions. Dr Louis Joss Bitang à Matock, chirurgien de formation, avait également par le passé, été chef du service des urgences à l’hôpital Laquintinie de Douala. Au demeurant, il a fait ses débuts aux urgences de l’Hôpital central de Yaoundé. Aux deux personnalités, le ministre de la Santé publique a demandé de mettre leur expérience au service de la structure dont ils ont désormais la charge. De collaborer avec le personnel et les autres formations sanitaires pour la prise en charge efficace des patients. Il leur a ainsi fait savoir que le centre est dédié aux urgences vitales. « Il faudrait y sauver le maximum de vies », a insisté André Mama Fouda.

Cette installation est un pas décisif vers l’ouverture officielle du centre national des urgences de Yaoundé. « Ils ont pour mission d’organiser sur le plan administratif la gestion de ce centre, de former le personnel aux équipements acquis et d’organiser le recouvrement des coûts, sachant qu’un patient devra d’abord être traité, avant qu’on ne songe au recouvrement. C’est donc un grand challenge pour eux », a relevé le ministre de la Santé publique. Ajoutant qu’au lendemain de cette installation, l’équipe composant le comité de gestion va être mise en place et va accompagner le directeur dans la préparation de l’ouverture officielle. Les deux promus, non sans remercier le chef de l’Etat et le Premier ministre, se sont engagés à se mettre au travail, pour mériter la confiance placée en eux. En attendant l’ouverture des portes au public, l’on sait déjà qu’on ne partira pas de la maison pour le centre des urgences. Il faudra commencer par un hôpital de Yaoundé ou d’ailleurs, avant d’être pris en charge dans la salle de soins intensifs, les deux salles de réanimation, les deux blocs opératoires, la zone spéciale de traitement des brûlés ou dans celle de pose des plâtres. Entre autres composantes de ce centre d’une capacité d’accueil de 50 lits. Avec un laboratoire, une pharmacie et une zone d'imagerie constituée de salles de radiologie, de rayon X et de scanner.

Elise ZIEMINE

Lire l'article original