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Santé publique - une campagne de sensibilisation sur le cancer à Brazzaville

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 24/03/2015 | Lire l'article original

Les rencontres sont organisées du 24 au 26 mars par l'Association des Femmes Médecins du Congo (AFMC), afin de prévenir et informer les Brazzavilloises des différents types de cancers. Dans le cadre de ces activités annuelles retenues pour le mois de mars, l'AFMC a lancé ce mardi à la maison commune de Bacongo, dans le 2e arrondissement, une campagne de sensibilisation sur le cancer de la femme de Brazzaville. En effet, selon les statistiques de 2012, environ 14,1 millions de nouveaux cas de cancer ont été enregistrés dans le monde dont 8, 2 millions décès dans le monde.

Au Congo, le registre des cancers existant depuis 1996 à Brazzaville, indique que, pour la période 2010-2013, sur l'ensemble des patients diagnostiqués, 43, 6% sont des hommes et 52,6% des femmes et 4,3% des enfants. « Le nombre de cas pour cette période est de 1212 femmes adultes, 1019 hommes adultes et 92 enfants de 0 à 14 ans, soit un total de 2 323 cas pour une moyenne de 600 cas de cancer diagnostiqués par année à Brazzaville », a annoncé le représentant du directeur de l'épidémiologie et de la lutte contre les maladies, Emile Makoumbou.

Pour rappel, pendant cette période (2010-2013), 451 nouveaux cas de cancer du sein et 274 de cancer du col utérus ont été diagnostiqués. D'après Emile Makoumbou, près de 75% des patients consultent tardivement et la plupart vus en stade de généralisation. « Dans ce contexte général, la plupart de ces patients n'ont pas accès au traitement, alors qu'un traitement pour tous devrait être envisagé. Les prévisions d'ici à 2025 sont de 19, 3 millions cas contre 41,1 millions en 2012 », a-t-il ajouté, invitant les femmes à prendre soin de leur santé.

Le Congo a validé en mai 2013, son plan stratégique national de lutte contre le cancer pour la période 2013-2017. Celui-ci décrit les grandes lignes de lutte contre cette maladie, notamment la prévention ; le diagnostic ; le traitement ; les soins palliatifs ; la sensibilisation de la population ; la formation des agents de santé.

Lors de cette journée inaugurale, les participants ont été sensibilisés aux différents types de cancers, les facteurs de risque ainsi que leurs modes de traitements avec un accent particulier sur le cancer du sein et du col utérus qui sont plus fréquents chez les femmes à Brazzaville. Ce sont des médecins spécialistes évoluant au service de carcinologie et radiothérapie du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville qui ont animé les exposés sous la houlette du Pr Judith Nsondé Malanda. Parmi les connaissances inculquées aux participants, on peut citer les sept indices du cancer qui sont : l'induration ; le nouvel aspect ; la déglutition difficile ; l'indigestion ; la cicatrisation lente ; l'enrouement ; le saignement anormal.

Au regard des projections et communications développées par les docteurs Eliane Ndounga et Alexis Bolenga, les cancers du sein et du col utérus sont des maladies graves qui peuvent être guéries si elles sont découvertes et traitées tôt. Disposant de vaccin, le virus du papillome humain (HPV) du cancer du col utérin est sexuellement transmissible. « La guérison est possible si le diagnostic est fait à temps. Jusque-là, il n'y a pas une prise en charge parce que le pays ne dispose pas encore d'un programme national de lutte contre le cancer, mais les gens meurent parfois par ignorance », a rappelé Pr Judith Nsondé Malanda.

La secrétaire générale de l'AFMC, le Dr Sabaye, a, quant à elle, rappelé que l'objectif de ces rencontres est de prévenir les Brazzavilloises sur les signes d'alerte afin qu'elles puissent consulter un médecin dès les premiers jours. « Le message que nous voulons faire passer lors de ces campagnes est axé sur la prévention parce qu'il vaut mieux prévenir que guérir. Il vaut mieux qu'elles viennent vers les centres hospitaliers plutôt que de rester dans l'ignorance et laisser libre cours à la maladie, car lorsqu'elle évolue, elle crée beaucoup de dégâts et le traitement devient impossible », a-t-elle indiqué.

Parfait Wilfried Douniama

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