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Madagascar tribune | Madagascar | 20/05/2015 | Lire l'article original
L’épidémie de paludisme est en augmentation inquiétante interpellent plusieurs députés dont celui du sud Nicolas Randrianasolo, élu Mapar à Betroka. Ce dernier fait état d’au moins une cinquantaine d’enfants morts de paludisme en quelques mois dans sa circonscription. Même dans les hautes terres, depuis le début du mois de mars, 20 cas de paludisme autochtone ont été recensés dans la zone Antananarivo Atsimondrano selon l’institut Pasteur de Madagascar. Ce sont des malades qui n’ont pas voyagé dans les zones à risques mais qui ont contracté le paludisme quand même.
Le ministère de la Santé en collaboration avec des ONG internationales est descendu sur terrain dans le sud de Madagascar pour enquêter sur la raison de la recrudescence du paludisme dans cette zone. Le médecin responsable de la région le docteur Lahimasy Emihangy, ne voulant pas trop dramatiser la situation affirme que les malades qui rejoignent à temps les centres de santé sont sauvés. Ce sont surtout ceux qui restent chez eux, qui se fient aux charlatans en tout genre, qui sont les plus touchés et chez qui on enregistre le plus de décès. Au niveau de la population, certains responsables d’ONG notent qu’il y a certes cet aspect de charlatanisme qui empêche les malades d’aller voir le médecin mais il y a surtout la misère extrême de la majorité. La plupart de la population dans le sud n’a même pas les moyens de se déplacer dans les centres de santé selon les ONG. De même, la disette et l’insuffisance alimentaire les rendent plus vulnérables face aux maladies, surtout les enfants.
De même, la dégradation de l’hygiène publique en général - il n’y a qu’à constater les ordures qu’aucune autorité n’arrive à enlever, a des conséquences sur la santé publique. Mais les tenants du pouvoir ont d’autres chats à fouetter pour le moment, la santé ou la sécurité publique ne sont apparemment pas encore considérées comme priorité.
Léa Ratsiazo
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