La cuvée 2015 de la Faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques est sortie vendredi. Ils sont 173 professionnels de la santé, 94 médecins, 42 pharmaciens et 37 biologistes, à avoir reçu leurs parchemins le 26 juin dernier à la Faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques de l’université de Douala, à Logbessou. La cérémonie de remise de diplômes à la cuvée 2015 était présidée par Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur, chancelier des Ordres académiques, en présence d’Alim Hayatou, secrétaire d’Etat auprès du Minsanté, Joseph Beti Assomo, gouverneur du Littoral, ainsi que de nombreux invités, amis et connaissances des lauréats.

Dans son mot de bienvenue, Abel Sone Mouelle, doyen de la faculté, est revenu sur la mue opérée depuis quelques années par la celle-ci. Notamment l’harmonisation des programmes d’enseignement, le recrutement des enseignants... Aux lauréats, il a prôné le respect des maîtres, le sourire aux malades. « Il redonne du courage, il ne peut s’acheter ni se prêter », dira-t-il.

Dieudonné Oyono, recteur de l’université de Douala, a mis l’accent sur la formation continue pendant et après la sortie de l’école, d’où notamment la coopération établie avec l’université libre de Bruxelles.

Pour sa part, Alim Hayatou a rendu hommage aux enseignants, et présenté de nombreux projets en cours dans son ministère, dont la construction de huit hôpitaux régionaux, avec deux à vocation universitaire, permettant aux étudiants d’effectuer des stages de qualité. Aux lauréats du jour, il a demandé de continuer à apprendre et à se remettre en question tous les jours.

Major de la promotion 2015, Abdou Nyembi. Il a reçu son parchemin en premier, suivi de ses camarades médecins, des pharmaciens puis des biologistes. Temps fort de la cérémonie, la prestation de serment d’Hippocrate pour les médecins, et de Galien pour les pharmaciens. Les nouveaux professionnels de la santé ont juré de respecter les lois régissant leurs activités respectives. Jacques Fame Ndongo n’a pas manqué de relever la joie sur les visages des nouveaux médecins. « Ces jeunes sont motivés à soulager les douleurs des patients », dira le Minesup, leur prescrivant d’éloigner le spectre de l’argent.

Le Minesup a profité de sa tribune pour donner les nouvelles directives liées à l’admission dans ces écoles de formation. Chaque candidat doit désormais choisir un seul établissement public ou privé, et une seule filière. Il est à noter aussi la création d’une nouvelle école de médecine à l’université catholique de Bamenda.

Mireille ONANA MEBENGA

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