La première intervention de l’Approche 5S-Kaizen dans les services de santé à Madagascar remonte à 2008. Et à l’heure actuelle, plus de la moitié des centres hospitaliers universitaires dans le pays l’utilisent, c’est-à-dire 13 sur les 22 CHU, selon Matsuya Yoko, responsable du volet Santé, Education du Programme de Développement Social de la JICA (Japan International Coopératio Agency).

« Alors, l’objectif étant que tous les centres de santé dans la Grande Île font appel à cette méthode qui ne peut être qu’efficace », dit-elle. Avant de rajouter : « D’ailleurs, la création du Service de Management de la Qualité (SMQ) au sein de la Direction Générale des Etablissements Hospitalo-Universitaires (DGEHU) du ministère de la Santé Publique en 2015 a comme donné un nouveau souffle à la dissémination de l’Approche 5S dans les hôpitaux universitaires malgaches ». Depuis hier jusqu’à ce jour, un atelier de restitution des activités 5S a eu lieu au Motel Anosy, dont le but est d’échanger les bonnes pratiques entre les hôpitaux universitaires et d’établir les plans d’action 2016, toujours en matière de 5S.

Un événement qui a vu la participation de la DGEHU, des différents directeurs et responsables des CHU et quelques représentants des centres hospitaliers régionaux à Madagascar. Seuls 3/22 CHU n’ont pas été représentés, suite à des problèmes de déplacement. La JICA vise à ce que tous les centres de santé, notamment les CHU, les CHR, et les Centres de Santé de Base (CSB) dans la Grande Île procèdent à l’utilisation des 5S. « Tous ceux qui ont participé à cet atelier n’ont pas manqué de manifester leur enthousiasme quant à l’application des 5S », poursuit Matsuya Yoko. Pour rappel, les 5S viennent de 5 mots japonais commençant par S (Seiri, Seiton, Seiso, Seiketsu, et Shitsuke) et dont la raison d’être est de rendre gagnants et les membres du personnel des établissements et les personnes, notamment les clients ou les patients, à qui sont destinés les services. Car faut-il rappeler que cette méthode vise l’amélioration de l’environnement de travail, ainsi que l’offre de services ?

Arnaud R.

Lire l'article original