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Revue de presse de Santé tropicale

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Nutrition de la petite enfance : un plan pour lutter contre la faim et la malnutrition

Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 13/11/2018 | Lire l'article original

Ces indicateurs, s’est réjoui le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, présentent une bonne tendance, en vue d’atteindre des cibles fixés par l’Oms d’ici 2025. Le gouvernement a rendu publique, lundi, sa stratégie pour apporter toute la sécurité aux populations d’ici 2023.

Adama Koné, ministre de l’Economie et des Finances, représentant Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre, chef du gouvernement, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, a présidé, lundi, dans la salle Auditorium de la Primature, la cérémonie de lancement du Projet multisectoriel de nutrition et de développement de la petite enfance. Il était entouré des ministres de la Santé et de l’Hygiène publique, le Dr Eugène Aka Aouélé ; du Plan et du Développement, Nialé Kaba ; de l’Hydraulique, Laurent Tchagba et du secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo. Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural et celui de la Modernisation de l’administration et de l’Innovation du service public étaient représentés par leurs directeurs de cabinet. A travers ce projet qui met en synergie et ce, grâce à une collaboration intelligente, les compétences de 13 départements ministériels, le représentant du Premier ministre a invité les partenaires techniques et financiers, le secteur privé et les ONG à saisir la volonté du gouvernement de se rapprocher des populations. Et à ne ménager aucun effort pour la réussite dudit projet et, au-delà, la mise en œuvre du plan national multisectoriel de nutrition dans sa globalité. Ce plan qui a débuté depuis 2016 va prendre fin en 2020 et ambitionne, a rappelé le ministre de l’Economie et des Finances, de garantir à l’ensemble de la population un statut nutritionnel optimal, en vue de soutenir une croissance inclusive et le développement du pays. Il va coûter 266 milliards de FCfa, dont un important appui de la Banque mondiale chiffré à 32 milliards de FCfa. Le projet multisectoriel de nutrition et de développement de la petite enfance sera le canal d’opérationnalisation du plan national multisectoriel. Au plan de ses caractéristiques techniques et de ses objectifs, note le ministre Adama Koné, c’est un projet novateur dans ses principes d’intervention basés sur la synergie dans l’action et la convergence vers les communautés, avec un focus sur les 1000 premiers jours. Il contribuera, par ailleurs, à renforcer les interventions de nutrition et de développement de la petite enfance dans 14 régions administratives considérées comme des zones à forte prévalence et à prévalence intermédiaire de malnutrition, selon le phasage du Plan multisectoriel de nutrition. Après avoir remercié les différents bailleurs de fonds pour leur contribution et leur soutien de tout instant, il leur a redit combien la Côte d’Ivoire continue de compter sur leur appui, en les assurant que leur alignement sera le seul gage de succès durable en vue d’éliminer la faim et la malnutrition de la Côte d’Ivoire.

Le Dr Eugène Aka Aouélé a relevé les défis majeurs auxquels le gouvernement devra faire face. Ces défis sont, entre autres, la mise à disposition de ressources additionnelles pour le financement des interventions sectorielles, la concrétisation de certaines intentions de financement, l’effectivité de la convergence et de la synergie dans l’action. Toutefois, il s’est fendu d’une note d’espoir en mettant l’accent sur l’amélioration du niveau de certains indicateurs nutritionnels. Le retard de croissance ou malnutrition chronique, marqueur de pauvreté, est la forme la plus répandue, en Côte d’Ivoire, chez les enfants de moins de 5 ans. De 29,8% en 2012, la prévalence a baissé à 21,6% en 2016. Le ministre a fait remarquer que la prévalence nationale de la malnutrition aiguë ou émaciation qui stagnait, depuis plus de dix ans, autour de 7%, a légèrement baissé pour se situer à 6% en 2016. L’insuffisance pondérale en baisse chez les enfants de moins de 5 ans était à 14,9% en 2012 et à 12,8% en 2016. Le taux d’allaitement exclusif a également connu une nette amélioration, passant de 12% à 23,5% entre 2012 et 2016. Ces indicateurs, s’est réjoui le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, présentent une bonne tendance, en vue d’atteindre des cibles fixés par l’Oms d’ici 2025. Michel Vermond, coordonnateur du capital humain représentant Pierre Laporte, directeur des Opérations de la Banque mondiale, a donné les raisons profondes de l’engagement de son institution aux côtés de la Côte d’Ivoire. Cette banque veut stimuler la croissance et la prospérité et surtout contribuer à la création des conditions optimales pour relever l’indice du capital humain très faible en Côte d’Ivoire 35/100 et en deçà de la norme en Afrique au sud du Sahara, 41/100. La Banque mondiale entend, par ailleurs, à travers le projet multisectoriel de nutrition de la petite enfance, assurer des soins nourrissants, une santé préventive, un développement cognitif et psychosocial aux enfants pour en faire des adolescents et adultes qui sont de véritables agents de développement, car ils auront accès, avec toutes les facultés, à une formation intellectuelle et scolaire de qualité. La coordonnatrice du projet, le Dr N’Guessan Patricia, en a fait une présentation technique, décrit ses objectifs et missions et mis en lumières les différends. Mais en prenant surtout l’engagement, d’ici 2023, de transformer tous les challenges en solutions et résultats concrets.

Franck A. Zagbayou

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