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Abdoulaye Kâ, coordonnateur de la Cellule de lutte contre la malnutrition : « L’état nutritionnel des enfants s’est beaucoup amélioré dans le nord »

Le soleil | Sénégal | 28/01/2020 | Lire l'article original

Le coordonnateur de la Cellule de Lutte contre la Malnutrition (CLM), Abdoulaye Kâ, a tiré un bilan positif de la mise en œuvre du projet « Yelliaare » dans le nord du Sénégal. Il en veut pour preuve, le recul de la malnutrition sévère et des crises nutritionnelles, entre autres. Dans cet entretien, il a dégagé les perspectives de pérennisation des interventions à l’échelle communautaire.

Le projet « Yellitaaré » prend fin en 2020. Qu’est-ce qu’il a apporté de plus dans la lutte contre la malnutrition ?

Le projet « Yellitaare », c’est toute une histoire. La lutte contre la malnutrition est passée par plusieurs étapes. Le nord du Sénégal a eu à faire face à des crises liées à la malnutrition durant plusieurs années. Pendant longtemps, nous étions dans une approche réactive surtout durant la période de soudure. Les interventions étaient axées sur le dépistage et la récupération nutritionnelle des enfants. C’est après que nous avons décidé de s’attaquer aux causes profondes de la malnutrition avec le projet « Yellitaare ». Le Sénégal, en partenariat avec le gouvernement d’Espagne, sur financement de l’Union européenne, a mis en place cet ambitieux projet. L’objectif, c’est de promouvoir une approche multisectorielle. C’est pour cela que nous avons impliqué les secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’hydraulique, de l’assainissement, de l’élevage, de la protection sociale et de l’environnement. Nous avons démarré par la mise en œuvre du Plan stratégique multisectoriel de la malnutrition. Dans la région de Matam, nous intervenons dans les trois départements et à Podor (région de Saint-Louis). Nous voulons bâtir un système pérenne de lutte contre la malnutrition.

Quels sont les impacts du projet sur les communautés ?

Nous pouvons affirmer que « Yellitaare » a des impacts réels. A titre illustratif, l’état nutritionnel des enfants s’est beaucoup amélioré ; nous avons également de moins en moins de crises nutritionnelles. Toutefois, nous sommes conscients qu’il faut plus de temps pour rendre plus résilients nos différents systèmes. Notre ambition, c’est d’avoir une situation nutritionnelle acceptable à l’échelle nationale. Nous espérons avoir un taux de malnutrition chronique qui tournerait entre 10 % et 15 % en 2025. Nous envisageons, à partir de 2025, et pour les dix années à venir, avoir un taux de malnutrition chronique de moins de 5 %. Le projet prend fin en 2020. Mais, pour nous comme pour l’Union européenne et l’Agence de coopération espagnole, l’aventure va continuer. « Yellitaare », c’est avant tout un état d’esprit. Dans la région de Matam, nous avons démontré qu’il est possible, à partir des unités pastorales, de développer des services de prévention de la malnutrition.

Comment pérenniser les interventions à l’échelle communautaire ?

La question du financement durable de la malnutrition est d’actualité. Nous avons sécurisé le financement pour les cinq prochaines années. Les ressources financières proviennent du gouvernement du Sénégal, des partenaires comme la Banque mondiale. Cette institution financière nous a permis d’assurer la couverture de toutes les activités spécifiques au profit des enfants. Nous avons un projet de 35 millions de dollars pour les cinq prochaines années. Le nord du pays a reçu beaucoup d’investissements de la part des partenaires comme le Programme alimentaire mondial (Pam). Nous avons également le soutien de l’Union européenne et de la Coopération espagnole, dans le cadre de « Yelltaaré » ; c’est 10 millions d’euros sur les trois prochaines années. Le nord du Sénégal est considéré comme une priorité par les partenaires.

Chaque année, nous travaillons avec le Pam pour la prévention de la malnutrition avec une prise en charge préventive des enfants de moins de deux ans. Nous bénéficions également de l’accompagnement de l’Unicef en termes de gestion des formes les plus sévères de malnutrition. L’ambition, c’est de renforcer ce paquet d’interventions avec des activités d’éveil.

Propos recueillis par I. SANE

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