«Le pavillon a été entièrement réhabilité et d’importants équipements et matériels sanitaires de diagnostic et de soins ont été fournis : couveuses, échographe, monitor cardiaque, défibrillateur, appareil pour le photothérapie, concentrateurs d’oxygène, respirateur, appareil de radiologie, appareils de laboratoire, consumable sanitaire, médicaments. En outre, les médecins et le personnel paramédical ont bénéficié d’un cours de recyclage dans les pratiques de néonatologie», peut-on lire dans un communiqué de presse émanant de l’ambassade d’Italie en République démocratique du Congo.

Un autre appui a concerné le centre social « Maison Gahingia Don Bosco » qui offre hospitalité à environ 120 enfants abandonnés au cours de récents conflits qui ont endeuillé cette partie du pays à travers différentes guerres. Le centre social a été reconstruit, des matériels et équipements de support logistique ont été fournis : lits, matelas, mobiles, kits scolaires. Les éducateurs ont été formés dans les thématiques psychosociaux d’approche aux enfants en situation de difficulté.

L’autre point fort de la visite de l’envoyé spécial est le passage à l’hôpital Virunga, où la coopération italienne est en train de construire un nouveau bloc opératoire, et distribué trois kits sanitaires d’urgence aux hôpitaux de la ville de Goma, à savoir l’Hôpital Heal africa, l’hôpital provincial de référence et le Centre sanitaire Don Bosco .

Au total, l’intervention bilatérale d’émergence de la coopération italienne dans la région du Kivu en 2009 s’élève à 900.000 euros, dont 400.000 au bénéfice des réfugiés de guerre à travers un soutien aux champs des réfugiés de Shasha et Minova.

Au cours de sa visite, l’envoyé spécial a assuré que la coopération italienne continuera à soutenir en 2010 les populations de la région du Kivu. Une enveloppe d’environ 1,5 million d’euros sera consacrée principalement aux urgences humanitaires. A ce titre, il devient clair que l’Italie a pris l’option de jeter un regard plus attentionné sur les souffrances qu’endurent les populations de cette partie de la République, soumises à des atrocités en tous genres. Près de 2 millions de personnes ont quitté leurs villages respectifs. Jusque-là, très peu ont regagné leurs cases et champs. Les conditions de vie étant extrêmement difficiles, des secours de ce genre sont la bienvenue et salués à leur juste valeur.

Par BIENVENU MARIE BAKUMANYA

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