Comme chaque dernier dimanche de janvier, la Journée mondiale des lépreux qui est célébrée dans le monde entier reste une occasion pour sensibiliser le grand public sur les efforts qui restent à fournir pour soigner les malades et surtout collecter des fonds pour les programmes internationaux de lutte. Pour cause, en dépit des efforts entrepris, la lèpre est loin d’avoir disparu de notre planète. 750.000 nouveaux cas sont encore dépistés dans le monde chaque année.

Une preuve que la maladie existe toujours dans tous les continents et sous tous les climats particulièrement en Asie, en Afrique subsaharienne et en Amérique latine. Aussi ancienne que l’humanité, cette pathologie reste d’ailleurs la plus redoutée des maladies infectieuses. Pour la bonne et simple raison qu’elle a généré une image terrible dans l’histoire et la mémoire des hommes, avec son cortège de mutilations, de rejet de la société et de discrimination. Aujourd’hui, bien que la lèpre ait énormément régressé à travers la planète grâce à la tri-thérapie, elle demeure tout de même un problème de santé publique.

La Journée mondiale de la lèpre se fixe ainsi pour objectif de faire connaître la maladie afin de favoriser son dépistage précoce pour éviter les mutilations et rompre la chaîne de transmission. Plusieurs manifestations sont organisées à cette occasion dans le monde. Elles constituent une occasion pour inciter les professionnels de la santé publique, les pouvoirs publics et l’ensemble de la population à redoubler d’efforts dans la lutte contre cette épidémie. Au Sénégal, la 57ème Journée mondiale de lutte contre la lèpre sera célébrée à Peycouck (région de Thiès), sous le haut patronage du chef de l’Etat, le dimanche 31 janvier.

Moctar DIENG

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