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Pharmacies : il faut faire le ménage

Cameroon tribune | Cameroun | 20/01/2010 | Lire l'article original

Les professionnels du médicament eux-mêmes sont les premiers à tirer la sonnette d’alarme. Lors de l’Assemblée générale de l’Ordre national des pharmaciens du Cameroun, il y a une semaine à Yaoundé, les pharmaciens ont relevé des situations préoccupantes dans l’exercice de leur profession et tout autour. Premier constat alarmant, mais pas étonnant au fond : 30 à 50% des médicaments vendus dans les marchés au Cameroun sont des produits de contrefaçon. Et pour l’essentiel de ces « médicaments », il s’agit de produits dépourvus de principes actifs. Faux médicaments, à l’exemple de comprimés à base de farine de manioc ; ou médicaments retirés de la circulation ? Ça revient finalement au même. Des poisons circulent à travers le pays avec l’étiquette de médicament et tuent en silence.

Le problème des médicaments de la rue est certainement le plus spectaculaire concernant l’activité pharmaceutique. C’est peut-être aussi la chose la plus préoccupante. Mais c’est loin d’être le seul souci des pharmaciens et des patients. Dans leur fonctionnement au quotidien, les officines du pays révèlent un certain nombre d’obstacles et de dysfonctionnements. Les usagers y font face tous les jours, mais l’urgence de la maladie ne donne pas toujours le temps de s’arrêter pour se plaindre.

Le fait est que les pharmaciens ne sont pas toujours là où on les attend. Comme dans d’autres corps de métiers au Cameroun, tous veulent travailler dans les grandes villes. Yaoundé et Douala notamment, qui se taillent la part du lion dans la carte pharmaceutique du pays. Plusieurs chefs-lieux de régions se retrouvent ainsi avec moins de dix pharmacies, malgré une population en croissance permanente. Cette situation serait supportable si la qualité du service était garantie. Mais là aussi, c’est une autre affaire. D’abord, le pharmacien est souvent absent. Disons plutôt « occupé ailleurs », privant les patients d’une information précieuse. Et abandonnant l’officine à des vendeurs très à l’aise pour parler de paludisme ou de grippe, mais complètement perdus lorsqu’on aborde des questions plus pointues. Un diabétique sera ainsi embarrassé au moment de trouver un produit de substitution lorsque le médicament prescrit est en rupture de stock.

A propos de la discipline au sein du corps, l’Ordre a récemment mis en exergue le problème des professionnels qui ouvrent une officine sans résider de manière permanente sur le territoire camerounais. Les cas sont légion. Et à Yaoundé, une pharmacie a été récemment fermée parce que le promoteur possédait déjà un établissement en France. Le site a été finalement attribué à un autre. De toute façon, l’urgence de régler les questions d’éthique et de déontologie est clairement affichée par la corporation.

L’image du pharmacien est en tout cas bien entamée dans l’imagerie populaire. Où on le décrit comme plus près du commerçant spécialisé dans la vente des médicaments, que du spécialiste pouvant à l’occasion prodiguer des conseils et offrir une première réponse en attendant l’intervention du médecin ou après celle-ci. Beaucoup de choses sont donc à revoir. Car avant d’attaquer les pharmacies de la rue, il faudra s’assurer qu’au sein même des pharmacies reconnues, tout est pour le mieux.

Yves ATANGA

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