Pour renforcer la lutte contre le VIH/sida, il pourrait également être mis en place un forum de partenariat rassemblant, d'un côté, le gouvernement, les partenaires au développement, la société civile, et de l'autre, les agences des Nations unies, pour renforcer la coordination des interventions à l'appui de la réponse nationale.

La ville de Pointe-Noire, ayant un taux de prévalence de VIH/sida élevé, sera l'une des priorités des actions à mener.

Les autorités congolaises ont largement œuvré dans le cadre de la lutte contre la pandémie du sida. Le président du groupe thématique des Nations unies sur le VIH/sida, David Lawson, résident du Fonds des Nations unies pour la population au Congo, a d'ailleurs déclaré : « Nous nous félicitons du leadership du président de la République, Denis Sassou N'Guesso, qui, très tôt, a pris ses responsabilités et dirige personnellement le Conseil national de lutte contre le sida. Nous nous réjouissons également, a-t-il ajouté, de l'accès gratuit des Congolais au traitement contre le sida et saluons les progrès réalisés par le gouvernement en 2009 en réduisant le taux de prévalence du VIH de 4,1% à 3,2% ».

Rappelons que l'équipe Pays des Nations unies au Congo avait appuyé la formulation du programme de lutte de lutte contre le VIH/sida et de santé financé par la Banque mondiale ; la formulation du programme d'appui à la décentralisation de la lutte contre le VIH/sida financé par le Fonds mondial de lutte contre le paludisme, la tuberculose et le sida ; la mise en place du secrétariat exécutif permanent du Conseil national de lutte contre le sida et la coordination nationale pour une réponse plus efficace.

Fortuné Ibara

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