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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 19/02/2010 | Lire l'article original
Ce projet qui a débuté le 1er avril 2009, vise à améliorer les systèmes de santé des pays les moins développés. Et s’articule autour de quatre engagements dont nous citons deux : plafonner à 25% des tarifs pratiqués dans les pays développés, les prix des produits dont Gsk est détenteur du brevet. Réinvestir 20% des profits réalisés dans ces pays dans les infrastructures sanitaires et projets communautaires, au bénéfice direct des populations afin d’être impliqué activement dans le renforcement des systèmes de santé.
A l’issue d’une rencontre entre pharmaciens, médecins et le laboratoire mercredi au Novotel, Dr Dié Kacou, médecin conseil de la Mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (Mugefci) et directeur de l’hôpital des fonctionnaires, a indiqué que l’objectif visé est de donner l’information aux médecins pour qu’ils prescrivent des médicaments moins chers. Et dire également aux malades qu’il existe des médicaments moins chers dans le circuit normal. Dr Atté Boka Ernest, secrétaire général du Synacasci, a lui indiqué que parler de l’accessibilité des médicaments est très important pour les praticiens, parce que c’est un moyen de prendre en charge la santé de la population.
« Dès que les prix des médicaments baissent, ils sont accessibles à la population. Nous encourageons nos camarades prescripteurs à aller dans ce sens pour que les malades soient pris en charge », a-t-il prôné. En plus de l’accessibilité des médicaments, il a été question du contrôle de la qualité. Pr Malan Anglade, directeur du Laboratoire national de la santé, a indiqué que la sécurité des médicaments est une composante de la sécurité des patients, qui passe, selon lui, par une évaluation des risques, et la circulation des informations sur les effets indésirables. Il a également souligné la question des médicaments falsifiés, et illégaux qui contiennent des principes actifs mal dosés ou de mauvaise qualité. Le médicament falsifié introduit la notion de fraude. Qui consiste également à faire croire qu’un médicament contrefait est un original. La fraude peut toucher aussi bien les spécialités que les génériques. Le professeur Malan a expliqué que les médicaments entrent sur le territoire ivoirien sur la base d’une homologation. Une autorisation de mise sur le marché du pays d’origine est exigée. Concernant les génériques, il a indiqué que ceux qui sont autorisés en Côte d’Ivoire répondent aux mêmes critères d’efficacité que les produits de marque.
Marie-Adele Djidjé
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