La Société des gynécologues et obstétriciens
du Burkina (SOGOB), en partenariat avec le Collège français d’échographie
fœtale (CEFE), assure une formation en échographie gynécologique
et obstétricale à Ouagadougou, du 30 janvier au 4 février
2006, à l’attention de spécialistes burkinabè.
«Un obstétricien qui, de nos jours ne se préoccuperait que
de la mère, commettrait aux yeux de tous, une faute grave. L’acquisition
de compétences validées en échographie constitue donc un
passage obligé pour tout gynécologue - obstétricien»,
soutient le Pr Jean Lankoandé, président de la Société
des gynécologues et obstétriciens du Burkina. Selon lui, c’est
cette réalité préoccupante qui a conduit la SOGOB à
établir des relations de partenariat avec le Collège français
d’échographie fœtale (CEFE)qui a accepté d’assurer
régulièrement cette formation continue. La formation qui durera
du 30 janvier au 4 février 2006, a pour objectifs de faire connaître
aux participants, les principes de base de l’échographie et de les
faire acquérir des connaissances de base en échographie gynécologique.
Ce qui va leur permettre de faire le diagnostic des fibromes utérins,
des kystes ovariens et des grossesses utérines.
Le président de la SOGOB a fait observer que le Burkina n’a pas assez
de gynécologues et ceux qui exercent sont plus ou moins formés.
La SOGOB vise de ce fait, à apporter une compétence aux gynécologues
à travers son partenariat avec la CEFE qui devrait aboutir à terme,
à la formalisation du diplôme inter-universitaire d’échographie
gynécologique et obstétricale.
Selon le docteur Jean-Philippe Bault du CEFE, l’un des formateurs, la formation
va consister à apporter aux gynécologues des bases théoriques
et des sessions pratiques sur l’échographie gynécologique
et obstétricale. Le Pr Lankoandé reste convaincu que la maîtrise
de cette technique permettra une meilleure prise en charge des patientes et aboutira
à une diminution significative de la morbidité et de la mortalité
maternelles au Burkina, car l’échographie constitue le complément
indispensable et indissociable de la gynécologie obstétrique. Il
ajoute qu’il s’agit d’un passage obligé de l’obstétrique
moderne, connaissance intégrée à la pratique clinique de
tous les jours.
Ali TRAORE
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