Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

Revue de presse de Santé tropicale

Trier les actualités par :

Poliomyélite : L’éradication dans 2 ans, selon l’OMS

Sud Quotidien | Sénégal | 02/02/2006 | Lire l'article original

La poliomyélite, cette grave maladie qui affecte des millions d’enfants dans le monde, va bientôt disparaître de la surface du globe. Du moins c’est la bonne nouvelle annoncée par l’organisation Mondiale de la santé (OMS).
Cette organisation qui fait désormais de l’éradication de la maladie un baroud honneur, se fixe un délai de 2 ans, au maximum, pour régler définitivement le problème de la maladie qui a pour origine virale et dont la présence est enregistrée dans 12 pays du monde.


Selon les sources de l’OMS, il y a deux ans ce nombre était dix fois plus important. Cependant, un pays comme l’Egypte semble déjà en avoir fini avec la maladie. Pour sûr, selon l’OMS, aucun cas n’été enregistré dans ce pays depuis un an. Il semble également que la souche autochtone de la maladie a été éliminée dans un pays comme le Niger mais le problème qui se poserait à lui c’est la flambée des cas qui lui viennent du Nigeria voisin.
Il semble même que la polio reste seulement présente dans quatre pays que sont le Niger, l’Inde, l’Afghanistan et le Pakistan. Et le virus, indiquent, les mêmes sources, continuent de circuler dans d’autres pays tels que l’Angola, l’Ethiopie, l’Indonésie et le Népal.

L’OMS, indique-t-on, a lancé une vaste campagne contre cette terrible maladie qui affectait en 1998 près de 350.000 personnes dans 125 pays. L’essentiel de ses victimes sont toujours des enfants en bas âge. La polio se présente sous trois types, indiquent les sources médicales : type 1, type 2 et type 3. Ces mêmes sources affirment que le virus de type 2 a totalement disparu tan disque celui de type 3 lui n’existe plus qu’en Afghanistan, en Inde, au Nigeria et au Pakistan.
Selon le Dr Heyman, un spécialiste de la question « il est possible de vacciner les enfants uniquement contre le polio de type 1 ou le type 3 ».
Le problème qui peut cependant se poser pour les pays affectés par la maladie, c’est un problème de ressources nécessaires pour la couverture vaccinale des enfants. Car ce qu’il ne faut oublier que le prix du vaccin contre la polio varie entre 0,10 et 0,15 dollars, soit un peu moins de 500F.Cfa. CE qui n’est pas à la portée de n’importe quelle bourse.
Et pour faire face aux besoins actuels pour lutte contre la maladie dans le monde il faudra mobiliser 150 millions de dollars, soit plus 75 milliards de francs Cfa. Avec l’aide de l’OMS, il est sans doute possible d’en finir avec cette malade dont les ravages continuent de coûter trop cher à l’humanité.

M.Mika LOM

Les effets de la polio toujours visibles en Afrique

Philip Quaicoe, un Ghanéen privé de l'usage de ses jambes, a longtemps ignoré le nom de la maladie qui l'a handicapé. Aujourd'hui la poliomyélite est proche d'être éradiquée, mais ses ravages sont toujours visibles dans les pays pauvres, notamment en Afrique.
Philip Quaicoe venait d'apprendre à marcher lorsque ses jambes se sont mystérieusement affaiblies, le contraignant à ramper à nouveau et pour le restant de ses jours. Dans son village du Ghana, personne n'avait jamais rien vu de tel. Certains ont attribué son mal aux mauvais esprits, d'autres à un mauvais karma.
A l'âge de 20 ans, il a rencontré un médecin qui lui a révélé l'origine de son handicap. "Il a dit: 'c'est la polio qui vous a rendu comme ça'", se souvient Quaicoe, 35 ans, qui vit aujourd'hui de la mendicité à Abidjan, capitale économique de la Côte d'Ivoire.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé une campagne d'immunisation mondiale contre la polio il y a 17 ans. Elle n'a pas atteint son objectif initial, à savoir l'éradication de la polio d'ici 2005, mais de grands progrès ont été réalisés.
L'an dernier, 1.889 personnes ont été infectées dans le monde, dont 775 en Afrique. Presque tous les cas africains ont été recensés au Nigeria où un boycottage des vaccinations en 2003 dans les régions musulmanes du nord aura constitué un revers dans la lutte contre la maladie.
Malgré tout, la polio a été éliminée en Egypte et au Niger, aucun cas d'infection n'y ayant été recensé ces 12 derniers mois, a annoncé l'OMS mercredi. Il ne reste donc plus que quatre pays où la maladie est encore endémique : l'Afghanistan, l'Inde, le Nigeria et le Pakistan.
L'OMS espère éradiquer totalement la maladie d'ici la fin de l'année. Mais pour certains il est trop tard. En Afrique, on voit souvent dans les grandes villes des victimes de la maladie, en chaise roulante, mendier pour leur survie.
La polio se transmet souvent par de l'eau contaminée, via les excréments des personnes infectées. Le virus frappe habituellement les enfants non vaccinés de moins de cinq ans, attaquant leur système nerveux central. Il peut causer une paralysie en quelques heures, voire la mort.

Il y a une quinzaine d'années, Quaicoe a quitté son village au Ghana, afin de rompre une relation de dépendance à ses parents et d'échapper au poids des préjugés au sein de sa communauté. Il a gagné Abidjan, véritable pôle d'attraction pour les immigrants d'Afrique de l'Ouest, où il a trouvé de nombreux malades de la polio mendiant dans la rue.
Faute de pouvoir apprendre un métier et trouver un travail, il passe le plus clair de ses journées à demander l'aumône au pied des tours de la métropole. A la tombée de la nuit, marchant sur ses avant-bras puissants, il regagne sa misérable cabane des faubourgs d'Abidjan.
La nuit, il rêve parfois qu'il "marche comme les autres". Il aimerait aussi se marier, mais ses chances semblent minces dans une société traditionnelle où l'homme est censé assurer la subsistance de la famille. "Si vous êtes un homme sans travail et handicapé, il est difficile de trouver une femme", souligne-t-il.
Pourtant il a eu jadis une petite amie ivoirienne. Une relation qui a duré plusieurs années, mais s'est achevée à cause de la désapprobation de la famille de sa bien-aimée. Il voudrait également avoir des enfants. Et affirme que la première chose qu'il ferait serait de s'assurer qu'ils sont vaccinés contre la polio.

Lire l'article original

Retour

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

vig_epu2
Place de la bithérapie dans la prise en charge de l'hypertension artérielle - Professeur Dadhi Balde, cardiologue - Guinée

encart_diam_bouchara
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_ferrer
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !