Ainsi, les congressistes ont recommandé d’intégrer les chirurgiens dentistes dans les programmes de dépistage précoce du Vih/Sida, parrainer leur formation continue dans des domaines médicaux, en général, et, particulièrement, en médecine dentaire. Ils ont aussi demandé au ministère de la Santé d’inciter le personnel à se former par des mesures contraignantes, et favoriser l’implantation effective du Programme national de santé bucco-dentaire, etc.

Les participants ont également recommandé un accroissement du quota d’inscription des chirurgiens dentistes à l’Ecole de santé publique afin d’animer efficacement le programme national de santé bucco-dentaire à travers le pays. Aussi, ont-ils souhaité l’affectation des chirurgiens dentistes dans les provinces et l’amélioration de leurs conditions de travail.

Il sied de souligner que ces assises ont servi de cadre d’explication sur plusieurs techniques, sur la médecine bucco-dentaire, lesquelles doivent être bien maîtrisées au profit des patients.

Dans son discours, le ministre de la Santé, Victor Makwenge, a affirmé que les recommandations formulées par les participants cadrent avec les stratégies d’amélioration de la politique sanitaire mise en œuvre à travers son ministère par le gouvernement. Il a également fait savoir que les décisions de ce 2ème congrès international constituent un apport incontestable faisant partie de la comptabilité des actions palpables et réussies dans le cadre du chantier santé.

Par rapport à l’assurance de la prise en compte des recommandations du congrès, le ministre a promis d’instruire le secrétaire général à la Santé publique pour un examen utile des ces dernières.

La cérémonie de clôture a également été marquée par la remise de brevets aux intervenants et des prix aux gagnants du jeu tombola organisé pour la circonstance.

Par Raymonde Senga Kosi

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