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Lutte contre le paludisme : Une nouvelle politique qui risque de se réduire à néant

La gazette de la grande île | Madagascar | 01/02/2006 | Lire l'article original

La saison des pluies favorise les fièvres et autre état grippal. Cette saison est également propice à la multiplication des anophèles qui transmettent l’hématozoaire, agent causal du paludisme. Le constat d’un jeune chercheur : « La plupart des gens ont tendance à assimiler une simple fièvre à une crise de palu. Certes, le palu donne de la fièvre, mais une fièvre n’est pas forcément due au palu.

Madagascar est confronté depuis des siècles aux maladies infectieuses dont le palu qui attaque surtout les côtes et les zones intermédiaires à moins de 1.000 m d’altitude. Mais force est de constater que des notions élémentaires sur le palu restent obscures pour la population voire pour des personnes que l’on croit averties ». Ce n’est pas rare de voir des patients annoncer tout de go à leur médecin qu’ils ont le palu et qu’il faut leur administrer de la quinine puisque selon leurs dires, ils ont développé une résistance à la chloroquine. Cette résistance est pourtant celle des parasites à la chloroquine mais pas celle du malade ! Des médecins prescrivent aussi des anti-paludiques sans une confirmation par l’examen microscopique des frottis sanguins du patient, le seul diagnostic fiable dans la détection du palu. Grâce à l’avancée de la science, le milieu médical a élucidé la transmission du palu vers l’homme. Mais pour une bonne partie de la population voire pour des agents médicaux, des notions élémentaires sur le palu restent obscures. Ils pensent que la piqûre de moustiques de la veille est la cause de la fièvre du lendemain.

Ce qui est faux d’après notre interlocuteur :
« Il faut au moins une semaine entre la piqûre infectante et les premiers symptômes du palu. Puis, seul l’anophèle est vecteur des parasites du palu. D’autres moustiques, les Culex et Aedes, plus abondants, ne transmettent pas les parasites du palu chez l’homme. Certaines personnes croient aussi que la mangue que l’on mange transmet le palu. Il se peut bien que la fièvre associée à la saison des mangues en début de saison de pluie soit d’origine bactérienne ou virale ». Le palu est toutefois connu des Malgaches depuis au moins 5 siècles. Trois épidémies meurtrières ont été rapportées dans les zones des hautes terres centrales : en 1878 à l’introduction de travailleurs immigrés venus d’Afrique, en 1895 lors de la construction de la ligne ferroviaire, et en 1986 suite à un relâchement de la pulvérisation de DDT et la pénurie de chloroquine faute de financement. Le ministère de la Santé se lance maintenant dans une nouvelle politique de lutte contre la palu qui inclut la bithérapie dont le coût peut être 10 à 20 fois plus cher que les antipaludiques comme le PaluStop vendu à Ar 50 par traitement depuis 2003 et Ody Tazomoka offert gratuitement dans les centres de santé depuis 2005. Tous les ans, le pays compte 2 millions de malades du palu, soit un traitement de 1 à 2 milliards Ariary si l’on adopte la bithérapie. Or, on a toujours tendance à engager un traitement pour un palu présumé et à changer de traitement pour une question de résistance parfois exagérée. La nouvelle politique va se heurter à tous ces problèmes non encore résolus et ancrés dans les habitudes des gens et du milieu médical. Or, la lutte contre le palu figure parmi les priorités de la Politique générale de l’Etat pour 2006. D’après un chercheur malgache, traiter le palu n’est pas difficile quand on peut se payer des médicaments et surtout si on peut faire un diagnostic biologique. « Mais au fin fond de la brousse et chez les pauvres, qui a de l’argent et où effectuer un diagnostic ? ».

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