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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 07/06/2010 | Lire l'article original
Selon une étude réalisée en 2007, sur 100 femmes, 44 grossesses non désirées ont été enregistrées et 42 femmes ont pratiqué au moins une fois l’avortement. Sur 3500 cas d’avortement, 25% sont pratiqués par les médecins, 7,2% par les infirmiers, sages-femmes et pharmaciens et 49,4% par les guérisseurs traditionnels. Et ce n’est pas tout. Sur 100.000 nouvelles naissances vivantes, l’on déplore 543 décès maternels, dont au moins 13% liés aux avortements clandestins, selon l’OMS. Ce qui place la Côte d’Ivoire en tête en Afrique subsaharienne, en matière de mortalité maternelle.
Ce qui a fait dire à Dr Kéi Florent que l’avortement est devenu un véritable « problème de santé publique ». Raison pour laquelle, a-t-il indiqué, l’Aibef s’est engagée dans une lutte qui doit aboutir à une réduction de la mortalité maternelle. Ce qui explique d’ailleurs les ateliers initiés à travers le pays, pour un plaidoyer qui doit être sanctionné par la levée des restrictions de la loi sur l’avortement. Parce que, selon des études, ce sont ces « restrictions » qui favorisent la croissance de la mortalité maternelle en Côte d’ivoire.
La preuve, c’est qu’en Europe, en Australie, en Afrique du Sud, en Tunisie et au Cap-Vert où il y a une libéralisation sur l’avortement, sur 100.000 naissances vivantes, l’on compte moins de 75 décès.
C’est pourquoi, à travers ces ateliers, l’Aibef opte pour un « Service Complet d’Avortement ». Qui comprend « l’accueil », « l’acte d’avortement », « les soins » et le « suivi ».
KOFFI KOUAME
Agence de Yamoussoukro
Par Koffi Kouamé
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