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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 21/06/2010 | Lire l'article original
Dans son mot de circonstance, la directrice du programme national de lutte contre la drépanocytose, (PNLCD), Dr Fotto Esoti a fait savoir que la drépanocytose connue sous le nom d’anémie SS, ne cesse de ronger et de compromettre la pays, 100 ans après sa découverte. Elle est une maladie chronique qui nécessite une prise en charge précoce et un suivi régulier. Chez les drépanocytaires, l’éducation qui permet de prévenir la maladie se résume en règles hygieno diététique.
Parmi les quelles : se faire consulter chaque mois au centre de santé même en dehors des crises, éviter les endroits mal aérés, bien se laver le corps et brosser les dents pour éviter les infections. « Faisons de la drépanocytose, une affaire de tous, ainsi la main dans la main, luttons tous contre cette maladie car personne n’est à l’abri de ce fléau » a-t-elle souligné.
Prenant la parole, le ministre de la santé n’a pas manqué à prouver l’implication de son ministère dans cette lutte qui se veut mondiale. Il a révélé que sur 500.000 nouveaux-nés drépanocytaires dans le monde, au moins 300.000 meurent avant leur cinquième anniversaire. En RDC, sur l’ensemble de la population, 25 à 30 % sont hétérozygotes donc As et 2 à 3 % sont homozygote donc SS. « Nous sommes tous concernés par cette maladie directement ou indirectement, soit dans son foyer, soit dans son entourage ou dans sa communauté » a-t-il renchérit.
Le représentant du ministre de recherche scientifique a, pour sa part, lancé un appel aux partenaires et aux ONG de lutte contre la drépanocytose de s’unir afin d’éradiquer ce fléau qui a tant rongé la RDC, 100 ans après sa découverte.
Le chantier de la drépanocytose étant vaste, le gouvernement, à travers son programme de lutte contre la drépanocytose, a élaboré le protocole de prise en charge de la drépanocytose et un document stratégique pour réduire tant soit peu l’impact de la maladie à ceux qui en soufrent.
ELJIV K. NDAMUSO
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