Le communiqué final sanctionnant la fin des travaux indique que les grossistes-répartiteurs vendent les produits à des prix exorbitants à cette catégorie du personnel de santé qui, pour la plupart, exerce dans les campagnes, au détriment des pharmaciens. Cette situation, indique le même document, met à mal les techniciens supérieurs en pharmacie qui sont contraints de passer par des intermédiaires afin de s'approvisionner.

Cette façon de faire, précise toujours le communiqué final, est l'une des causes de l'entrée au Congo des faux médicaments par des trafiquants de tous bords.

Parmi les recommandations faites à l'endroit des pouvoirs publics figurent aussi la diligence dans le traitement de leurs dossiers d'intégration à la fonction publique ; la création d'un laboratoire de contrôle de qualité des médicaments ; et l'implication du syndicat dans l'élaboration des lois et projets concernant la profession pharmaceutique.

Tiras Andang

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