Enjeu essentiel dans l’extension des programmes d’accès aux Arv dans les pays du Sud, la biologie est aujourd’hui au centre des préoccupations médicales. Selon le professeur Mboup, c’est pour cette raison que l’initiative a été prise d’organiser ’ une telle session de formation de haut niveau. Ce module en Afrique francophone est destiné à impliquer plus activement les biologistes et techniciens supérieurs des laboratoires africains concernés par les programmes nationaux de prise en charge des personnes infectées. En permettant également entre 2006 et 2009, de créer le dialogue et les échanges entre biologiste et cliniciens, ce programme a permis durant ces quatre dernières années de former 168 biologistes sur les 368 candidats provenant de 19 pays. Et toujours selon le Professeur Mboup, ces biologistes formés devront garantir une prise en charge thérapeutique globale et combler ainsi l’important déficit qui existe dans la plupart des programmes africains en cours.

Cette dynamique sera largement développée par le représentant de l’Oms qui a salué les efforts déployés par l’état du Sénégal pour la stabilisation de la prévalence du sida. En se référant au dernier rapport publié il y a juste deux semaines par son organisation sur l’accès universel publié, le représentant de l’Oms est revenu sur l’importance de cette formation à la fois théorique et pratique et qui va contribuer à combler le déficit et permettre une meilleure intégration des laboratoires aux systèmes de santé des pays africains.

Quant aux critères rigoureux de sélection des 26 participants, il reviendra au Dr Karim Diop coordonnateur du programme Esther qui a offert les bourses de les rappeler. pour signifier à l’assistance le niveau du plateau des séminaristes. Dans ce sens, il a qualifié cette formation d’élan remarquable dans la coopération Nord Sud et Sud Sud et que tout cela constitue une vision progressiste de développement.

Il reviendra enfin au Ministre de la recherche scientifique qui présidait la cérémonie de réaffirmer du côté du gouvernement son souhait et tous les espoirs de voir la session atteindre pleinement ses objectifs de renforcement de capacité afin de moderniser les techniques habituellement utilisées dans les laboratoires de virologie et de bactériologie.

Cheikh Tidiane MBENGUE

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