Dans sa communication, il a énuméré ces résolutions en commençant par la mobilisation urgente pour lutter en priorité contre les faux médicaments et les produits médicaux falsifiés et le développement de politiques visant à assurer la disponibilité de médicaments et de produits médicaux de qualité, efficaces et d'un prix abordable pour les populations les plus démunies dans les pays en développement. Figurent également au nombre des résolutions : la demande adressée aux instances internationales de continuer à soutenir la mise en œuvre d'actions concertées plurisectorielles, au niveau national, régional et international ; le renforcement des capacités humaines et techniques dans le domaine de la lutte contre les faux médicaments et les produits médicaux falsifiés ; l'optimisation des moyens d'intervention et la sécurisation des circuits de distribution des médicaments et des produits médicaux en renforçant les capacités des laboratoires de contrôle de qualité.

Il a également mentionné la participation aux travaux menés par l'Organisation mondiale de la santé dans le cadre de lutte contre les produits médicaux falsifiés, en vue de renforcer la coordination et la coopération internationale en la matière ; le soutien, dans le cadre des initiatives internationales existantes, à la tenue de conférences nationales et régionales visant à intensifier la coopération et à aboutir, à terme, à l'élaboration d'instruments juridiques sur la lutte contre les faux médicaments et les produits médicaux falsifiés.

Évoquant la quatrième résolution, il a noté qu'elle allait de pair avec l'une des résolutions prises à Brazzaville, lors des deuxièmes Journées pharmaceutiques. Les participants à ces assises avaient demandé qu'une lutte intensive contre les faux médicaments soit entreprise, afin de donner à la population des médicaments fiables et sécurisés ; ils avaient également insisté sur l'accessibilité des médicaments essentiels à moindre coût ainsi que sur la création à Brazzaville d'un laboratoire de contrôle de qualité des médicaments.

« Le médicament ne peut être efficace que s'il est contrôlé par un laboratoire national indépendant et nous envisageons un laboratoire de contrôle sous-régional », a indiqué le Dr Boniface Okouya.

Au terme de sa communication, le Dr Boniface Okouya, également président d'Ispharma, a indiqué que l'intersyndicale avait la mission de porter le message à la prochaine conférence de Lubumbashi, en République démocratique du Congo, et au Niger, où les douaniers débattront de la lutte contre les faux médicaments.

Selon lui, les solutions proposées dans la lutte contre la vente des faux médicaments en Afrique consistent à s'approprier l'Appel de Cotonou en toute rigueur et la résolution des chefs d'État ; à créer une coopération sous-régionale et des comités nationaux de lutte contre les faux médicaments, ainsi que criminaliser le commerce de ces médicaments.

Lydie Gisèle Oko

Lire l'article original