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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 06/01/2011 | Lire l'article original
Identifiés vers les années 1980, les premiers cas de cette maladie ont jeté l’émoi à travers le monde. Les gens mouraient, exténués par la maladie, sans que l’on en sache l’origine.
A l’évocation de cette maladie, certains ont cru à une farce et refusent d’y croire. C’est ainsi qu’ils qualifient le Sida de « syndrome imaginaire pour décourager les amoureux ». La maladie, elle, continuent pourtant à tuer les humains, surtout les jeunes.
Après l’apparition de cette maladie, des examens ont été menés dans certains laboratoires du Vieux continent. A cette époque, on a pointé le doigt le continent africain, précisément l’Afrique centrale habitée par les Noirs, d’être à l’origine de cette maladie. Cela tout simplement pour jeter l’opprobre sur l’Afrique centrale.
A travers le monde, il y a eu des protestations. Les Africains, surtout ceux des pays incriminés, ont élevé leur voix pour rejeter cette accusation qui frisait, selon eux, la xénophobie. Du coup, on a plus entendu parler de cette accusation.
Entre-temps, les chercheurs continuent leurs études, essentiellement axées sur la découverte d’un médicament capable de guérir cette maladie. Tâche ardue, car celle-ci a plusieurs variantes, selon eux. Toutefois, une lueur d’espoir a pointé à l’horizon avec la découverte récemment des ARV (anti-rétroviraux), dont l’accès pose encore problème pour de nombreux malades vivant avec le VIH, surtout ceux des pays en voie de développement. En République démocratique du Congo, 10 % seulement des PVV ont accès aux ARV, a-t-on appris.
Selon les spécialistes, un traitement anti-rétroviral précoce associé à des programmes de prévention du VIH permet, à la longue, de lutter contre l’infection au VIH.
Une information diffusée récemment sur Internet cite la République démocratique du Congo à l’origine de cette maladie. Selon la source, « le premier cas documenté d’infection par le VIH chez l’Homme remonte à 1959, l’année où une prise de sang est effectuée sur un homme à Léopoldville (l’actuelle Kinshasa), dans le Congo Belge. Suivent alors plusieurs patients atteints de maladies rares (notamment la maladie de Kaposi), aujourd’hui considérée comme maladies opportunistes dans les cas d’infections par le VIH. Des tests VIH ont par la suite confirmé la présence du virus». Si on se réfère à cette information, c’est depuis cinquante ans que les Congolais vivent avec cette maladie.
Ce qui choque, c’est le fait qu’on avait l’information et que l’on ait attendu pendant tout ce temps pour la livrer au public. Elle ne manquera, croyons-nous, de provoquer des réactions en sens divers.
Comment n’a-t-on pas réagi depuis la découverte de ce premier cas documenté d’infection par le VIH chez l’Homme ?
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