Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Cameroon tribune | Cameroun | 10/01/2011 | Lire l'article original
Dans la région de l’Extrême-Nord, par exemple, zone située dans ce qu’on peut appeler la ceinture africaine de la méningite, un comité a déjà été mis en place, avec pour mission principale la prévention de la maladie. Les membres de ce comité ont récemment été initiés sur les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de cette maladie.
La vaccination est aujourd’hui considérée comme la principale mesure pour enrayer une épidémie en coupant la chaîne de transmission. Toutefois, il est important de respecter des mesures d’hygiène simples, pour garder la maladie le plus loin possible. Il s’agit notamment de l’hygiène personnelle (se laver les mains fréquemment et ne pas partager certains objets comme les brosse à dents ou les rouges à lèvres) et des lieux où la bactérie peut vivre (les toilettes). Si selon des médecins, on peut contracter une méningite à tout âge, les personnes les plus exposées restent tout de même les enfants de moins deux ans, les jeunes de 18 à 24 ans et les personnes âgées.
Cependant, le vaccin reste le moyen le plus efficace de lutter contre la méningite. Celui actuellement vulgarisé entraîne une immunité en 5 à 7 jours, et protège pendant environ 2 à 3 ans contre les méningites de types A et C. Quant à la souche W135 de la bactérie, son vaccin, non subventionné, est très onéreux.
Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux