Le conseil a examiné le procès-verbal et les recommandations de la précédente session, le rapport d’activités et l’état d’exécution du budget 2010 avant d’analyser le projet de budget 2011. Il a salué les efforts accomplis par le LNS depuis des années pour répondre aux attentes des pouvoirs publics et du grand public en matière de contrôle de qualité des médicaments, des aliments et des boissons. Le laboratoire effectue en moyenne 1000 contrôles par an. L’année dernière il a réalisé environ 3370 contrôles, tous produits confondus, avec près de 22 % de non-conformité. Selon le directeur du LNS cette vigilance a permis de déceler non seulement les produits privilégiés par les falsificateurs comme malheureusement des antipaludiques et des antiseptiques mais aussi d’attirer l’attention sur la malfaçon de produits connexes. Et Benoît Koumaré d’ajouter que la déconcentration des activités de sa structure, a été concrétisée par l’installation de 8 mini-labos pour le contrôle opérationnel des antipaludiques dans les régions. Ce contrôle sera renforcé, soutenu et étendu très prochainement à d’autres molécules pharmaceutiques sensibles au regard des grands programmes nationaux de lutte contre la maladie. Le LNS a été créé en 1990. Il a été érigé en 2000 en établissement public à caractère scientifique et technique (EPST). Il travaille au renforcement du contrôle de qualité en amont en vue de protéger le consommateur d’éventuels risques. L’engagement du LNS dans le management de la qualité a permis la réalisation de son audit à blanc en bactériologie alimentaire. Ce qui le pré-positionne pour cette accréditation et la poursuite de l’audit de pré qualification au contrôle de qualité des médicaments. Dans un contexte de mondialisation et de globalisation, l’exigence de qualité s’impose à tout le monde notamment aux entreprises qui doivent faire leurs preuves par la qualité. Ainsi le LNS s’inscrit dans une vision globale de progrès constant dans sa mission de service public et s’impose dans cette perspective comme un établissement de référence. Ousmane Touré a rappelé que 2010 marquait les 20 ans du laboratoire qui a su avec des moyens limités, assurer l’essentiel de sa mission avec efficacité et abnégation. Le secrétaire général du département a confirmé que la dernière décennie a vu la modernisation du laboratoire, la construction de nouveaux bâtiments, l’acquisition d’équipements de pointe et la formation des ressources humaines. Rappelons que le laboratoire a élargi la gamme de ses prestations par l’adoption de nouvelles méthodes analytiques. Des progrès qui attestent de sa détermination à suivre de près l’évolution de la contrefaçon et de ses dangers pour les hommes, les animaux et les végétaux.

Bréhima Doumbia

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