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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 23/02/2011 | Lire l'article original
Une enquête rapide effectuée en 2006 par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) a révélé qu’en moyenne 42 000 femmes étaient affectées par cette communication anormale entre les voies génitales de la femme et les voies urinaires, et qui se caractérise par le manque de contrôle des urines par la femme et parfois de selles, en cas de fistules recto génitales associées. Selon le docteur Léon Mubikayi, gynécologue de l’hôpital Biamba Marie Mutombo de Kinshasa, les fistules uro-génitales sont en grande partie causées par les accouchements prolongés et dystociques dans des formations sanitaires non équipées en présence d’un personnel non qualifié.
Une prise en charge sérieuse s’impose !
A Kinshasa, la capitale de la République congolaise, deux formations médicales tiennent le flambeau de la réparation des cas de fistules. Grâce à un partenariat avec l’UNFPA qui, dans le cadre de sa campagne mondiale d’élimination des fistules, appuie financièrement certaines structures médicales aussi bien dans la formation de médecins, que dans la réparation chirurgicale gratuite des fistules, l’hôpital Biamba Marie Mutombo (HBMM), du nom du célèbre basketteur congolais de la NBA, Mutombo Dikembe, initiateur de l’hôpital, et l’hôpital Saint Joseph de Limete constituent les lieux de convergence des femmes atteintes de fistules uro- génitales.
C’est au mois d’octobre dernier que l’UNFPA a conclu un partenariat avec la formation hospitalière Biamba Marie Mutombo, pour la réparation gratuite des fistules. En 4 mois, près de 100 femmes ont déjà été opérées, affirme Dr. Léon Mubikayi , chef du service gynécologique et point focal du projet fistule à l’HBMM. Parmi les trois patientes trouvées en hospitalisation se trouvait Mme Judith.
Elle venait d’être opérée et pour elle le fait d’avoir été admise à l’hôpital est une preuve de guérison ; « Je viens de Bokoro, dans la province de Bandundu. J’étais enceinte et je me suis rendue dans un centre de santé pour accoucher. Là, les médecins ont recouru à une intervention chirurgicale. Après trois jours, les urines ont commencé à couler sans que je ne puisse les contrôler. Après avoir placé les sondes sans succès, les médecins m’ont libérée. Un rendez-vous me demandant de revenir à l’hôpital après deux ans pour subir une intervention chirurgicale m’a été donné. Chose que mon oncle à rejetée. Car, agent au sein de cet hôpital, il a dit ne pas avoir confiance en la qualité du travail des médecins en ce qui consiste la réparation des fistules. Quand j’ai appris, auprès de mes proches que cette maladie est traitée gratuitement à Mutombo Dikembe, j’ai pris rendez-vous et après opération, maintenant je me sens mieux », dit elle.
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