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L'Express | Maurice | 24/02/2011 | Lire l'article original
Huit femmes en moyenne meurent chaque jour pendant l’accouchement. C’est le chiffre évoqué par le rapport final sur l’évaluation des besoins en matière de soins obstétricaux et néonatals d’urgence (SONU) à Madagascar, en 2010, par le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et la vice-primature chargée de la Santé publique. Selon la source du ministère de la Santé, 498 femmes sur 100 000 accouchées meurent à cause des complications. Diverses raisons expliquent cela.
Certaines femmes se plaignent de la situation géographique où elles se trouvent qui peut nuire à leur accouchement. Le ministre de la Santé, le médecin général de brigade, Pascal Jacques Rajaonarison a affirmé ce propos. « Beaucoup de femmes dans les zones enclavées meurent d’une complication d’accouchement », a t-il soutenu. De plus, ce sont des sages-femmes traditionnelles qui assurent l’accouchement alors que ceci montre une complication.
Le problème se pose lorsqu’elle se rend compte qu’elle n’arrive pas à réussir l’accouchement, alors que le Centre de santé se trouve à des kilomètres. Parfois, par ignorance, certaines femmes boivent des tisanes alors que celles-ci pourraient avoir des conséquences négatives sur son accouchement.
Moindre accueil
Un autre problème à résoudre c’est la capacité des hôpitaux à accueillir les femmes se trouvant dans une complication d’accouchement. En 2010, la statistique a recensé 22 hôpitaux qui sont aptes à accueillir ces femmes. Alors que les résultats des enquêtes par rapport aux nombres de la population nécessitaient 172 hôpitaux. À cela s’ajoute la précarité des conditions d’accouchement dans certaines zones.
Les femmes habitant dans les zones enclavées ne sont pas les seules victimes. En ville, quelquefois, la situation est pire lorsque les hôpitaux atteignent leur capacité d’accueil.
Le FNUAP à la rescousse
Hier, dans le siège de Salama à Tanjombato, le FNUAP, représenté par son assistant représentant, Victor Rakoto, a fait des dons en matériels et d’intrants de santé pour le renforcement de la capacité d’intervention de Salama, représenté par son directeur général, Tahina Andrianjafy, et son Staff et du ministère de la Santé publique dont la délégation était dirigée par le ministre de la Santé, le médecin général de brigade Pascal Jacques Rajaonarison, les membres du cabinet du ministère et son Staff. Le coût des dons est à environ Ar 13 milliard. Il est composé des intrants de santé maternelle pour les centres SONU comprenant notamment des kits d’accouchement individuel et des intrants d’opérations césariennes, équipements pour les formations sanitaires SONU et matériels de formation en SONU, produits contraceptifs pour l’ensemble des formations sanitaires publiques, cinq motos destinées aux antennes de Salama pour le suivi de la distribution des intrants de santé et la supervision des agents et 30 ordinateurs avec imprimantes et onduleurs destinés à Salama, aux directions centrales et aux directions régionales de santé. Pour le représentant du FNUAP, « nous osons espérer que l’utilisation judicieuse qui sera faite de ce matériel, apportera un plus considérable à la réalisation de nos objectifs », a t-il souhaité.
Michella Raharisoa
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