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L'express de Madagascar | Madagascar | 15/06/2011 | Lire l'article original
Elle n'est pas, par la suite, traitée et diagnostiquée d'une manière précoce pour beaucoup de personnes », a déclaré Rado Manitrala Ramanampamonjy, médecin spécialiste des maladies digestives à l'hôpital Joseph Raseta Befelatanana (HJRB), hier, lors d'un point de presse sur le premier congrès national de l'association médico-chirurgicale de Gastro-entérologie de Madagascar, qui se déroulera ce vendredi à l'académie Malgache à Tsimabazaza.
L'ulcère affecte un grand nombre de patients. « Sur la trentaine de patients venus chaque jour à l'HJRB, plus de la moitié est atteinte d’une maladie d'estomac, le reste par la colopathie fonctionnelle, maladie de l'intestin », enchaîne le médecin spécialiste des maladies de l'appareil digestif.
Accompagnée par d'autres facteurs, l'H.Pylori rend ainsi la maladie « en veilleuse », plus agressive. « La cigarette et l'addiction aux médicaments anti-inflammatoires conjuguées avec le microbe font naître la plaie avec une perte de substance dénommée ulcère », interpelle Rado Manitrala Ramanampamonjy.
Traitement onéreux
Pourtant ces deux éléments font partie du quotidien de certaines personnes. « Je ne me sens pas à l'aise sans fumer une cigarette au réveil, après le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner. Et qu'est-ce qu’on peut substituer à un anti-inflammatoire quand on est malade ? », se demande Patrick Andrianaivotiana, un fonctionnaire au sein du ministère du Commerce.
La maladie de l'estomac ne devrait pas, par contre, être prise à la légère face à l'insuffisance de personnel médical qualifié et le coût du traitement. « À Madagascar, il n'existe que cinq médecins spécialistes de la maladie du tube digestif dont quatre dans les établissements publics, entre autres, à l'HJRB, au Centre hospitalier de Soavinandriana, à l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona et dans un hôpital privé », précise toujours Rado Manitrala Ramanampamonjy.
Le traitement coûte 60 000 ariary quand la maladie en est encore au stade bénin. Mais un million d'ariary est nécessaire pour une opération et il faut avoir 3 600 000 ariary pour effectuer les six séances de chimiothérapie en cas de cancer. Ainsi les fruits, l'eau et l'activité physique doivent être primés et il faut arrêter la cigarette.
Vonjy Radasimalala
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