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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 21/06/2011 | Lire l'article original
Les séances de vaccination intensifiées à grande échelle vont d'abord concerner Pointe-Noire et le Kouilou, les deux départements les plus touchés par l'épidémie, puis se poursuivront dans les départements de la Lékoumou, la Bouenza, le Niari et dans les autres localités du pays. La vaccination concerne les enfants âgés de 0 à 5 ans. Les parents sont d'ailleurs invités à conduire les enfants concernés au centre de santé le plus proche. Les responsables des CSS (Circonscription socio sanitaire) ont exhorté les autorités à prendre les dispositions nécessaires pour le bon déroulement de la campagne de vaccination.
Pour le ministre, les populations ne doivent pas paniquer car la situation est sous contrôle. « Sur le plan thérapeutique nous avons des compétences et nous savons comment prendre en charge les cas de maladie », a assuré le ministre. Face à l'affluence des cas de rougeole, des mesures ont été prises parmi lesquelles la prise en charge par le gouvernement des cas de rougeole. Ainsi, les populations n'ont plus à payer la consultation ni les frais d'hospitalisation devenus gratuits.
Les autres mesures prises sont : le renforcement du nombre de pédiatres (deux ou trois), la sensibilisation sur les mesures préventives basées sur l'hygiène et l'assainissement ainsi que sur l'utilisation de la moustiquaire, un aspect très important de la lutte contre les épidémies déclarées au Congo ces derniers temps (poliomyélite, rougeole tchikungunya) sur lequel Georges Moyen a vraiment insisté. Pour ce qui est du traitement, des mesures sont en train d'être prises pour qu'il devienne également gratuit.
La césarienne gratuite est effective et le Tchikungunya maîtrisé
Lancée le 7 mai dernier à Brazzaville, la césarienne gratuite est effective dans les deux grandes villes du pays, Pointe-Noire et Brazzaville, où elle se déroule sans difficultés majeures. En ce qui concerne Pointe-Noire, près de deux cents cas ont été enregistrés. Ces opérations se réalisent grâce aux kits fournis par le gouvernement aux grandes structures sanitaires d'État de la ville : les hôpitaux généraux Adolphe Sicé et Loandjili, l'hôpital régional des Armées et celui de base de Tié-Tié. Néanmoins il a été noté quelques incompréhensions sur la manière dont la césarienne gratuite doit se faire et sur ses compensations. Le ministre a là encore tenu à éclaircir la situation. Ce dernier a aussi démenti l'éventuelle menace de rupture de kits.
Quant au Tchikungunya, pour le ministre, la situation est bien maîtrisée et il y a un risque zéro pour l'instant puisqu'aucun dégât n'a été enregistré dans les hôpitaux et que de très rares malades sont hospitalisés. Mais les mesures préventives doivent être respectées (utilisation de la moustiquaire imprégnée, pulvérisation des insecticides, etc.). « L'épidémie s'essouffle », a conclu Georges Moyen.
Lucie Prisca Condhet
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