Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le quotidien | Sénégal | 21/06/2011 | Lire l'article original
Selon le ministre de la Santé, Modou Diagne Fada, qui présidait cette réunion, ce domaine constitue une préoccupation. «C’est à ce niveau-là ou nous avons encore un gap : la mortalité maternelle et infanto-juvénile. Nous remarquons encore qu’il y a des problèmes et que le Sénégal est encore loin des indicateurs qui devraient être ceux de la veille de 2015. Mais, quand-même, nous progressons, même si la progression est lente.»
Les dernières Enquêtes de démographie et de santé (Eds), même si elles restent à confirmer montrent qu’en 2005, il y avait 501 décès sur 100 000 naissances vivantes. Aujourd’hui, ces estimations tournent autour de 300 décès sur 100 000 naissances vivantes, alors qu’il faut tourner autour de 120 décès sur 100 000 naissances vivantes, d’ici 2015, pour l’atteinte des Omd.
Pour corriger ces dysfonctionnements, le ministre de la Santé se targue d’avoir recruté, l’année dernière, une centaine de sages-femmes et promet de multiplier les maternités qui prennent en charge les femmes enceintes. Dans la même foulée, Modou Diagne Fada annonce que l’hôpital d’enfants de Diamniadio va évoluer vers une structure mère/enfant.
Cette rencontre a été également une tribune pour le représentant des élus locaux d’inviter le ministre de la Santé à une réforme des comités de santé, mais aussi de l’accès des collectivités locales au Bci (Budget consolidé d’investissement).
Par Alioune Badara CISS (Correspondant)
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux