Du 14 au 15 octobre 2011, une quarantaine de médecins et infirmiers venus de Mont Ngafula I et II ainsi que de Selembao ont participé à un séminaire de renforcement des capacités axé sur la gestion quotidienne d’un centre de santé, dans l’amphithéâtre du Centre de formation et d’appui sanitaire CEFA/Monkole, dans la commune de Mont Ngafula, à Kinshasa. Animé par Dr Michel Makengo, médecin chef de zone de santé de Selembao, le séminaire était organisé par le «Projet soins de santé primaires» mis sur pied par le Centre congolais de culture, de formation et de développement, CECFOR/Monkole, en partenariat avec la Fondation FISC Cooperacion y Desrrollo d’Espagne et le gouvernement du Pays Basque. Il respecte ainsi les directives nationales relatives au plan de développement sanitaire 2011-2015. Cette rencontre, souligne un communiqué remis à la presse, s’inscrit dans le cadre d’une série de formations initiées par le projet précité en vue d’améliorer la prestation des acteurs de santé par une gestion efficiente des centres de santé et surtout pour l’amélioration de la qualité des soins à administrer aux populations de la périphérie.

Dr Makengo a expliqué que le système sanitaire de la RDC est structuré à trois niveaux dont le niveau central, intermédiaire et périphérique. D’où l’importance de cette formation parce que, a-t-il poursuivi, le centre de santé se trouve au niveau périphérique, c’est-à-dire dans la communauté et à la base. Et la base comprend deux structures obligatoires, à savoir les centres de santé et l’Hôpital général de référence. Pour Michel Makengo, les participants ont été informés de la modalité d’ouverture d’une structure de santé en vue d’obtenir l’autorisation du ministère de la Santé publique et sensibilisés en vue de bien gérer les centres de santé en ce qui concerne les activités préventives, curatives et promotionnelles.

Selon l’orateur, la prévention ne doit pas se limiter uniquement à la vaccination parce qu’elle comprend aussi les conseils, les consultations prénatales, scolaires, etc. Il a insisté sur la gestion des données qui, a-t-il dit, est très important dans la mesure où elle fait l’objet d’un arrêté ministériel. A signaler que les participants ont eu l’opportunité d’échanger et de comprendre les outils permettant de bien gérer une structure de soins du premier échelon dans une zone de santé, grâce à cette initiative du projet CECFOR/Monkole.

Par Stephane Etinga

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