Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sidwaya | Burkina Faso | 17/10/2011 | Lire l'article original
"Le vaccin utilisé au Burkina Faso en fin 2010, a permis de réduire de façon très significative, les cas de méningite liés au méningo A", a indiqué le représentant du ministre de la Santé, Jean Ludovic Kambou. Ce sont là les premiers résultats obtenus avec le nouveau vaccin contre la méningite "A". Au cours de la 9e rencontre annuelle sur la méningite qui s’est tenue, du 11 au 13 octobre 2011, à Ouagadougou, le ministre de la Santé, Adama Traoré, a également annoncé à l’ouverture des travaux, que "l’année 2010 au Burkina aura été marquée par la campagne avec le nouveau vaccin conjugué qui a permis de protéger plus de onze (11) millions de Burkinabè du spectre de la méningite A". Selon Jean Ludovic Kambou, seulement quatre (4) cas de méningite A ont été enregistrés. L’un aurait échappé à la vaccination et les trois autres proviendraient d’un pays voisin.
Des études approfondies sont prévues, afin de mieux se situer sur l’efficacité du vaccin dans une vaccination de masse. Trois autres pays d’Afrique comptent aussi introduire le vaccin à la fin de l’année 2011. Il s’agit du Nigeria, du Cameroum et du Tchad. Pour Mamadou Djingaré de l’OMS, les leçons apprises de l’expérience du Burkina Faso, du Niger, du Mali permettra à ces pays de "conduire des campagnes de vaccination de qualité et de protéger les jeunes enfants". C’est pourquoi les trois premiers pays que sont le Burkina Faso, le Mali, le Niger ont présenté au cours de la concertation, les phases-clés du processus d’introduction du "Men Afrivac" dans leurs pays respectifs. Dans ce processus, les éléments essentiels concernent le bon fonctionnement du comité national d’organisation. Une bonne coordination des actions, ainsi qu’une bonne communication entre tous les acteurs, sont également importants. Pour cette neuvième (9e) réunion annuelle, deux autres maladies, la rougeole et la fièvre jaune ont fait aussi l’objet de réflexion. Pour le Dr Mamadou Djingaré, ce sont "deux maladies plus meurtrières que la méningite dans toute la sous-région" . L’ensemble des participants venus des quatre coins du monde a également établi des recommandations, afin de mieux organiser la campagne épidémiologique à venir. Il s’agit notamment de renforcer la surveillance en mettant l’accent sur l’équipement, le matériel, la compétence et les laboratoires. De plus, il y a la mise en place d’un groupe ad hoc qui est chargé de finaliser les thèmes discutés pendant la session de la surveillance méningite. Il est également prévu d’organiser des visites dans les pays pour choisir le type de surveillance spéc ifique à leur système.
Zalisa SORE
Vamoussa OUATTARA
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux