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Lutte contre le paludisme : le deuxième épisode de la PID jugé satisfaisant

Le pays | Burkina Faso | 17/10/2011 | Lire l'article original

Le paludisme est la première cause de fréquentation des structures de santé et constitue la première cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans en Afrique subsaharienne. Aussi, il a tué 9 024 Burkinabè en 2010. Face à cette situation, le gouvernement burkinabè, par l’entremise du ministère en charge de la santé, a pris des résolutions de lutte dont la Pulvérisation intra domiciliaire (PID). Aidé par l’USAID à travers Research Triangle institute (RTI International), il a mis en œuvre la PID en 2010 et en 2011 dans le district sanitaire de Diébougou. Une rencontre-bilan a été organisée le 14 octobre 2011 à Ouagadougou pour présenter les acquis.

Le ministère de la Santé a organisé, le 14 octobre 2011 à Ouagadougou, en collaboration avec Research Triangle Institute (agissant sous le tutorat de USAID), une rencontre-bilan dans l’objectif de présenter les résultats de la mise en œuvre de la deuxième campagne de Pulvérisation intra- domiciliaire (PID). Cette deuxième campagne a eu comme site le district sanitaire de Diébougou. Selon les organisateurs, cette initiative est née du constat fait de l’urgence de prendre à bras le corps le paludisme, au regard de ce qu’il provoque comme décès ou comme actions perpétuant le "cycle vicieux de pauvreté dans les pays en voie de développement". Pour la représentante de l’USAID au Burkina Faso, "il est estimé que les maladies et les décès associés au paludisme coûtent à l’économie africaine plus de 12 milliards de dollars par an". Et à l’entendre, c’est ce qui justifie l’aide américaine au Burkina Faso.

Cette aide s’élève à 6 millions de dollars par an pour le soutien du Burkina Faso dans la lutte contre le paludisme. Un plan opérationnel a été élaboré et la PID entre dans ce cadre. Exécuté d’abord en 2010, puis en 2011 dans le district sanitaire de Diébougou, la PID avait pour objectif de couvrir tous les ménages du district. Pour un montant global de 1 000 050 000 dollars US, l’édition 2010 de la PID a pu pulvériser 33 897 sur les 34 284 domiciles identifiés, soit un taux de couverture de 98,87%. Cela a permis, selon le secrétaire général du ministère de la Santé représentant le ministre, de protéger 118 691 personnes. Pour 2011, il a fallu mobiliser 1 000 350 000 dollars US. Dans son exposé de présentation du bilan de la deuxième campagne de pulvérisation intra- domiciliaire dans le district sanitaire de Diébougou, le Dr Issa Ouédraogo, médecin chef dudit district, n’a pas manqué de relever des "points forts" de la campagne. Il a ainsi fait remarquer entre autres qu’il y a eu une forte adhésion des populations et une implication des autorités. Il s’est dit satisfait des mesures de précaution appliquées et du nombre très négligeable de cas d’incidents survenus. Par ailleurs, il a rassuré de l’effectivité d’un suivi entomologique au niveau des structures pulvérisées. Avant de laisser les participants éplucher la présentation faite, le Dr Issa Ouédraogo a reconnu que la PID a certes un impact évident, mais se révèle être une stratégie coûteuse. Cependant, cela ne l’a pas empêché de suggérer la nécessité de la rendre pérenne dans son district en raison de deux campagnes par an. Les interventions qui ont suivi ont permis de comprendre le mode opératoire lors de la PID. On a par exemple compris que seules les maisons d’habitation étaient pulvérisées, qu’une étude environnementale a eu lieu au préalable avant la PID et que l’application des produits se faisait sur les murs. Cela, parce que le moustique après avoir piqué ses victimes se pose sur les murs et y attend la maturation des œufs. Donc, pour le temps mis sur le mur, il est en contact avec l’insecticide qui va lui porter le coup fatal. Les suggestions faites, tout en reconnaissant satisfaisant le bilan de la PID 2011, pour l’amélioration des éditions à venir, ont voulu une plage de suivi toxicologique au-delà du suivi clinique. Enfin, elles ont demandé un couplage des suivis entomologique et épidémiologique.

Boureima DEMBELE

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