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Paludisme : la Milda, une arme pour les femmes enceintes

Mutations | Cameroun | 30/12/2011 | Lire l'article original

Les moustiquaires imprégnées permettent de réduire le nombre des cas et le taux de mortalité chez les futures mères et leurs enfants.

Françoise A est enceinte de 4 mois, son tout premier enfant. On comprend donc toutes les précautions que cette jeune femme de 28 ans prend pour protéger ce petit être qui grandit dan en elle. «Je suis scrupuleusement les conseils du médecin, et j’évite de mettre mon bébé en danger en adoptant des habitudes alimentaires ou autres qui peuvent lui être préjudiciables», dit-elle, préférant parler sous anonymat. Lorsqu’elle a souffert de paludisme il y a peu, Françoise a craint pour la vie de son enfant, dans la mesure où une infection paludéenne entraîne une anémie grave chez la femme enceinte et d'autres maladies chez la mère. Ce qui a une incidence sur le bébé, car cette infection constitue un facteur d'insuffisance pondérale à la naissance, l’une des causes majeures de mortalité chez le nourrisson, selon les médecins.

Aujourd’hui rétablie, Françoise se sent plus sereine, surtout après avoir pris sa première dose du traitement préventif intermittent (Tpi) qui permet de diminuer de façon significative le taux d'insuffisance pondérale à la naissance, et celui d'anémie maternelle. Mais, si la jeune femme n’est pas réfractaire au Tpi, elle est contre l’utilisation de la moustiquaire imprégnée de longue durée d’action (Milda). «J’aurai l’impression de dormir dans un cercueil», dit-elle. A contrario, Pélagie B, rencontrée hier, jeudi 29 décembre 2011 au pavillon principal maternité de l’hôpital central de Yaoundé, et maman d’un bébé de 2 mois, a adopté la Milda. «J’ai eu droit à la moustiquaire lors de la campagne de distribution. Et depuis, je ne dors plus sans car cela protège mon bébé et moi des piqûres de moustiques».

Diverses raisons sont souvent avancées comme obstacle à l’usage des Milda. Selon une enquête réalisée par l’Institut pour la recherche, le développement socio-économique et la communication (Iresco), le coût de la Milda est souvent évoqué comme «principale barrière» son usage, en sus de «l’inconfort, la sensation de chaleur, d’étouffement et la crainte de la toxicité de la Milda», des prétextes souvent avancés pour justifier le refus de dormir sous Milda. Or, la nécessité d’y dormir systématiquement chaque soir, notamment pour les femmes enceintes, couches les plus vulnérables, est des plus importante. En effet, lorsqu’elles sont utilisées régulièrement et correctement, les Milda permettent de réduire à la fois le nombre des cas de paludisme et le taux de mortalité chez les femmes enceintes et leurs enfants.

«Il n’y a aucune relation entre la sorcellerie et la moustiquaire. La seule magie serait peut-être le traitement chimique dont elle fait l’objet. Les effets de ce traitement sont capables de tuer les moustiques au moindre contact. La moustiquaire laisse passer l’air, mais pas le moustique», précise le Dr Etienne Fondjo. «Les moustiquaires imprégnées sont fabriquées comme tout autre produit manufacturé. Elles ne possèdent pas de vertus surnaturelles et sont plutôt destinées à être utilisées dans le cadre de la protection contre les piqûres des moustiques», renchérit le Dr Dorothy Kah Fosah. Pour ce médecin, les Milda doivent plutôt être considérées comme des «sauveurs à accueillir à bras ouverts, dans la mesure où elles vous protègent du paludisme». Au final, il faut les utiliser «sans restriction», conclut le Dr Fondjo.

Patricia Ngo Ngouem
Cet article est réalisé en collaboration avec Iresco.

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